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Le 24/06/2017
LE CHINAILLON TOUR DU LACHAT (les 3 groupes ont marché ensemble) 17 km - 700m de dénivelé.
2017.05.23 LPP La Féclaz - Revard
Le 05/06/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du 23/05/2017
La Féclaz – Revard
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ
(Photos Viviane) (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ
Rando telle que planifiée, vingt-neuf partants au départ pour 9 h : il est regrettable que toutes les inscriptions ne nous soient pas parvenues avant 10 h 30 lors de la séance d’inscription d’hier, lundi !
Donc il nous faut six véhicules pour le trajet en covoiturage, pour un parcours aller proche de 45 km. Pont-de-Banges, Lescheraines, col de Plimpalais et point de chute à la station de la Féclaz, parking supérieur, alt. 1339 m.
Météo très favorable pour cette sortie en moyenne altitude, température exceptionnellement élevée en cette fin mai. Le parcours se déroulant en majeure partie en forêt, sera apprécié surtout après-midi. Itinéraire de type « montagne russe » par bon sentier, bien accepté par l’ensemble des marcheurs, au rythme « pas pressé » ça va de soi !
- Au marais de Pertuiset, bel espace fleuri avec cette profusion de boutons d’or. Renoncule rampante faisant partie de la famille des renonculacées, elle est toxique à l’état cru.
En aparté (pour vous mesdames…) : dans le langage des fleurs, la renoncule signifie : « Tu es radieuse et charmante », « Tu es éblouissante », « Vous êtes brillante et attrayante »…
Par endroits s’y mêlent aussi des trolles, dont la fleur diffère du bouton d’or par sa forme globuleuse. Légèrement vénéneuse elle-aussi, son rhizome est toxique. C’est une plante des prairies humides ou bois clairs qui pousse entre 500 et 2500 m. Sa particularité : elle est pollinisée par une mouche : celle-ci pont ses œufs, qui se développent au détriment des graines dévorées par les larves.
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- Vers midi, nous voici arrivés au Pas du Rebollion. Face à nous, au loin, au-dessus de l’impressionnante falaise, se découpe, silhouette hardie, le belvédère du Mont-Revard.
Obliquant vers l’est, il nous faut s’apprêter à gravir la forte rampe, en fait la seule difficulté de notre chemin, qui nous amène à l’intersection avec la route, qu’on suivait en partie, en parallèle.
Gémissements ici inopportuns devant l’effort, la proche perspective du casse-croûte est à ce prix ! Traversée ascendante d’alpages et la halte s’impose au lieudit « Les Fermes ». Cela tombe bien : l’emmontagnée n’a pas encore eu lieu, et nous pouvons nous installer à notre guise près des étables, sur ce point de vue panoramique à 1450 m d’altitude.
A nos pieds, au-delà de la ville d’Aix-les-Bains : le lac du Bourget qu’on domine sur toute l’étendue de sa longueur de 18 km.
A l’ouest, le surplombe, face à nous, la Dent du Chat et le Molard Noir (1452 m) qu’on a découvert le 12 octobre 2016 ; plus au nord : le Grand Colombier, et plus près de nous la Chambotte. Tout proche, le belvédère du Mont-Revard, à 1538 m. A l’est, le Colombier d’Aillon que prolongent vers le sud le Mont Margériaz, et sa longe falaise minérale.
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Nous sommes ici, aujourd’hui sur le site de Savoie Grand Revard, qui regroupe trois stations. Sur les communes du Montcel et Trevignin :
- Le Mont-Revard, qui culmine à 1562 m au Trou de l’Angle Est. Il est distant de 20 km d’Aix par la D 913, dite route du Revard. De 1892 à 1937, un chemin de fer à crémaillère reliait la ville thermale au belvédère, créé par la municipalité dans le but d’emmener les nombreux curistes désireux de découvrir le superbe site panoramique au bout d’une heure et demie, sur dix kilomètres de voie ferrée. Cette desserte pris fin en 1935 avec l’arrivée du téléphérique. Prouesse de technologie pour l’époque : un câble de 58 mm de diamètre, d’une seule portée longue de 1650 m sans pylône, vu la configuration du site, pour une dénivelée de 845 m. Il permettait de relier en sept minutes le belvédère depuis le départ à la gare de Mouxy. Il cessa de fonctionner lui-aussi en 1968, et fut démantelé en 1975.
- Le propos qui suit n’engage que moi : « Je ne connais pas les raisons exactes de l’abandon de cet équipement touristique. Mais on en a un exemple tout près de chez nous. Je m’étonne toujours avec amertume, du fait de ce qu’ont construit de manière réfléchie nos anciens, ne puisse aujourd’hui faire l’objet d’une maintenance et d’une exploitation, quitte à envisager une participation, raisonnable s’entend, des deniers publics. Car pourquoi se résigner à vouloir priver ce grand nombre de personnes physiquement ou matériellement défavorisées, de ces merveilleux panoramas d’altitude accessibles, avec des moyens de locomotion non polluants, représentant de plus un attrait touristique indéniable ? Des considérations d’ordre écologiques (c’est la mode…) ou des intérêts privés ne devraient pas être un obstacle à la mise en valeur de ce qui fait partie de notre patrimoine. Abandon éminemment regrettable, de mon point de vue s’entend ».
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- Revenons à la Féclaz : occupant un plateau à une altitude moyenne de 1350 m (entre 1319 et 1525 m), cette station accueille la pratique du ski nordique principalement. Elle se situe sur la commune baujue des Déserts, entre le Revard au nord, et le Nivolet au sud, zone géographiquement comprise entre Aix et Chambéry. On y accède de préférence par le col de Plimpalais. Outre les activités hivernales, la station propose un centre d’équitation, un parc-aventures, de nombreux chemins de randonnée pédestre et pistes de V.T.T.
- Saint-François-de-Sales : petite commune de 160 habitants, alors qu’elle en comptait 936 en 1848 ! Elle se situe au sud du Revard. Les communes limitrophes sont : le Noyer au sud-est, les Déserts au sud-ouest, Saint-Offenge à l’ouest, et Arith au nord-est. Elle s’étale à une altitude variant de 697 m à 1432 m, et est donc intégrée au site Savoie Grand Revard. Nous y avons randonné le 28 juin 2016, avec la montée à la Croix des Bergers.
- L’ensemble du domaine forme le plus grand de France pour la pratique du ski nordique. Avec 150 km de pistes balisées, en majeure partie en forêt, on le surnomme « Le Petit Canada ».
- Retour aux Fermes : le casse-croûte « panoramique » terminé, ma curiosité a été récompensée par la présence furtive de cette famille d’hermines qui s’ébattait près du petit chalet attenant. Pas facile de fixer sur l’objectif ces graciles petits mammifères farouches, d’une agilité surprenante : du beau spectacle-nature, favorisé par la chance.
- L’hermine : animal de la famille des mustélidés, mesure entre 22 et 32 cm plus la queue de 8 à 12 cm. Son pelage entièrement blanc en hiver, à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire, devient l’été, brun dessus, blanchâtre dessous. Elle peut peser jusqu’à 440 grammes. Carnivore, elle se nourrit essentiellement de petits rongeurs, accessoirement de lapins, grenouilles, … Active principalement la nuit, elle aime vivre près des chalets d’alpage sachant qu’elle peut éventuellement y trouver de la nourriture. Sa fourrure, prisée, était jadis très recherchée.
- Retour de sieste de l’ami Jean : il est temps de repartir sac au dos et reprendre le trajet du matin en sens inverse, appréciant avec l’entrée en forêt, la fraîcheur à cette heure chaude.
Spectacle désolant arrivés au Pas du Rebollion : on remarque les nombreux épicéas desséchés, dépérissant suite aux attaques du bostryche. Cet insecte de 5 mm de long, de couleur brun foncé pour l’adulte, pond sous l’écorce et ne laisse aucune trace de galerie dans le bois. On peut recenser entre 60 000 et 80 000 insectes par arbre infesté. L’intense activité de forage des larves interrompt le flux de la sève, provoquant la mort de l’arbre. Il n’existe actuellement aucune parade chimique : il faut abattre, écorcer sur place et évacuer rapidement les bois atteints. La solution : repeupler la forêt avec des espèces de feuilles adaptées à nos contrées : hêtre, …
- Se présente à nouveau l’espace lumineux des boutons d’or aperçu ce matin : notre parking n’est plus très loin !
L’imposante falaise du Margériaz devant nous, c’est avec plaisir qu’on va faire honneur au succulent gâteau de Savoie, œuvre de notre dévouée pâtissière revenue. Merci Anne-Marie et Gérard.
Prochaine sortie : pique-nique à Lescheraines.
EP/vm
Le 23/05/2017
Départ Col de Bluffy direction le col des Contrebandiers, le Mont Baron en aller/retour puis grimpée au Mont Baret d'où nous avons une autre vue du lac d'un magnifique vert émeraude.
2017.05.16 LPP Vaulx Chemins d'Angely, les Jardins Secrets
Le 16/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie-visite du 16/05/2017 à Vaulx
Chemins d’Angely et « Jardins Secrets »
agrémenté d’un anniversaire…
(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.16 VAULX
Beau temps pour ce rassemblement de vingt-six marcheurs au départ du parking de Sous-Aléry, à 9 h 30, en covoiturage.
- Pas facile d’éviter que ne s’ébruitent les préparatifs d’un petit évènement…
« Bonjour M… : bon anniversaire ! »
Ainsi, d’une voix bien posée, exprimant un franc plaisir, voici l’arrivée triomphale de l’un d’entre-nous…
Et patatras ! Adieu l’effet de surprise réservée pour la fin de journée !
Se ressaisissant aussitôt face à la mine déconfite des proches collègues, il prend bien conscience alors de l’incident survenu, et enchaîne aussitôt : « Ah, m...., fallait pas ??? »
Bien non mon vieux ! Mais on va faire avec : on n’a plus le choix ! Mais ça partait tellement d’un bon sentiment : il ne risquait plus d’oublier ! Allez, pas grave ! Il n’y aura d’ailleurs pas de répercussions désagréables.
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Chef-lieu du coquet village de Vaulx, via Mornaz ; parking jouxtant l’église, laquelle, perchée, se remarque de loin.
Parés pour la rando. Remontant la D 3 vers le nord, traversant le hameau on peut remarquer d’abord, au-delà de l’espace vert aménagé en rocaille et la « Fontaine aux Demoiselles », œuvre du sculpteur local Fernand Terrier, la belle rénovation de l’ancien presbytère datant de 1899, où est implantée actuellement la mairie. Puis d’anciennes fermes bien restaurées.
Pour un parcours plus confortable semble-t-il, que celui effectué à l’automne passé (voir la chronique du 2/11/2016), on a décidé de réaliser aujourd’hui le circuit dans le sens inverse de rotation des aiguilles de la montre.
Sentier du Pont-de-Pierre au bas du village, en prairie, puis franchissement du ruisseau de Vaudrenaz, où peu d’eau s’écoule. Le bon chemin pentu nous amène rapidement à la chapelle du Biolley. Bien rénovée, sa construction date de 1848 : elle est dédiée à N.-D. de la Conception et des sept douleurs.
Traversée plutôt bruyante et animée du gros hameau du même nom, qui suit, qu’on pourrait baptiser « village des chiens » tellement notre passage ne reste pas inaperçu à l’approche de chacune des maisons…
En sortie, le bon chemin carrossable en pente légèrement ascendante, nous amène, à travers la verte campagne, au col d’Angely, laissant sur notre gauche le crêt du même nom, qui culmine à … 690 m ( !)
Plus loin, ignorant le hameau d’Arzy, situé entre Sillingy et la Combe de Sillingy, avant l’entrée en forêt, coup d’œil sur le panorama : Salève, Mandallaz…, car le décor va changer avec le contournement du crêt.
Descente vers l’ouest pour trouver les hameaux de Frênes-Dessus, puis avec une portion de route asphaltée : Frênes-Dessous. Ici, une maison forte, quelques anciennes fermes, une coquette chapelle en bordure de route qui mène à Sallongy. Contournons le centre équestre de belle apparence, pour une seconde entrée en forêt, chemin caillouteux avec passages humides, en pente ascendante : nous arpentons le « Bois de Frênes ».
Après la progression en prairie retrouvée, apparaît au loin vers l’est, au-delà des Aravis, le Mont-Blanc dans toute sa blancheur étincelante : vision plutôt étonnante en ces lieux.
Quelques hésitations concernant le choix du lieu pour le casse-croûte. Là-haut, près du pylône de télécom, au pied du gros monticule végétalisé qui cache le réservoir d’eau, nos randonneurs affamés vont trouver, selon leur souhait, qui une place ombragée fraîche, qui une exposition au chaud soleil. Le groupe épars va attiser la curiosité de quelques imposantes « charolaises » accompagnées de leur jeune veau, paissant dans le pâturage bien fourni, en face.
Se découvre ici un vaste panorama allant de la Tournette à l’est, les Bauges, le mont du Chat, Clergeon, Grand Colombier, au couchant… Tout près de là, une belle croix de béton, de construction récente, nous pose une interrogation sur sa finalité.
Décontraction pour la pause casse-croûte, puis il faut bien songer à repartir.
Peu après, une petite erreur d’orientation nous amène à suivre un bon chemin dont le caractère « privé » nous sera vite rappelé par des résidents sans doute peu enclins à voir leur tranquillité perturbée, ne serait-ce qu’un instant. Une balise aurait-elle échappé à notre attention ?
Poursuivant vers le sud, nous voici à l’intersection avec la D 44 qui mène à Saint-Eusèbe. S’ensuit une longue marche sur l’asphalte échauffée par un vaillant soleil de mi-journée, moment pénible à oublier !
Chef-lieu de Vaulx enfin en vue, retrouvant ici l’itinéraire balisé où nous aurions dû arriver, au grand soulagement de la troupe fatiguée. Malgré ce contretemps, les délais seront respectés pour le moment de reprendre nos voitures. Deux kilomètres de route plutôt étroite, et apparait le hameau de Lagnat, là où nous attend la visite des « Jardins Secrets ».
Vu de la route, l’ancienne bâtisse réaménagée n’a rien de bien attractif, et déçoit quelque peu. Il en va tout autrement dès l’entrée franchie.
Sympathique accueil sous la tonnelle par la jeune hôtesse stagiaire ; elle nous propose une description orale des lieux décorés, suite à quoi chacun déambulera à sa guise dans ce décor féérique.
Ici, j’emprunterai le descriptif écrit recueilli par ailleurs : je cite : « Sur 7.000 m2, les Jardins Secrets offrent une mosaïque géante et raffinée de jardinets, galeries, allées, patios, salons… : une profusion d’idées et de créations qui met en scène avec brio les matériaux naturels, les fleurs, et l’eau.
Créés et entretenus avec opiniâtreté depuis 1980 par la famille MOUMEN, Nicole et Alain, les parents, avec leurs trois filles, cette réalisation complexe et variée propose une promenade entre culture savoyarde et méditerranéenne, la poésie campagnarde et le raffinement oriental. D’abord destinés à rester des jardins privés, la curiosité et l’émerveillement de leur entourage les encouragent à ouvrir leurs portes au grand public, ceci dès 1994. Tous les souvenirs de voyage au Maroc, Turquie, Inde, ou en Andalousie, ressurgissent en ces lieux chaleureux et accueillants. Chaque jardin possède son identité où l’on retrouve une combinaison colorée des cinq éléments fondateurs :
- Les fleurs et plantes familières, vivaces ou éphémères, décoratives et parfumées
- Le bois peint, tourné, ciselé, sculpté
- Le mortier de chaux coloré, astucieusement travaillé sous forme de claustras, vasques, tuiles-écailles, fontaines, dalles de galets…
- Le cuivre ourlé
- L’eau omniprésente.
Ce petit paradis de fraîcheur et de sérénité reçoit 32 000 visiteurs/an. »
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La visite terminée, chacun ayant apprécié ce parcours enchanteur, le salon « bleu » attend le groupe pour une petite réception sympa.
Une succulente tarte aux framboises qu’accompagne un rafraichissant jus de fruit « maison » souligneront les deux anniversaires « remarquables » de nos amis Mado et Louis.
Ainsi, c’est dans la gaîté que se termine cette mémorable journée.
EP/vm
Le 16/05/2017
CE MARDI, NOUS SOMMES ALLES A LA POINTE DE VELAN SOUS UN SOLEIL MAGNIFIQUE !
Le 12/05/2017
Départ de la Visitation, direction le Pas de l'Ane, la Boverie puis les 3 Croix de Sevrier.
Le parcours était super et pour le pique-nique, vue magnifique sur le lac avec le soleil.
Par contre, au retour, nous avons pris une bonne radée donc, 15mn environ avec les ponchos ... (personne ne les avait oubliés).
2017.05.09 LPP Le Roc de Chère
Le 09/05/2017
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
Sortie du 09/05/2017
Le Roc de Chère
A ce sujet, pour un descriptif détaillé du site, veuillez vous reporter à la « chronique » du 20 octobre 2015.
Parking de Sous-Aléry pour un départ à 13 h avec cinq véhicules.
Point de chute au vaste parking aménagé en amont du Palace de Menthon-Saint-Bernard.
Alors qu’à l’automne 2015 la balade partait d’Echarvines, aujourd’hui, pour varier le décor, c’est près du lac que le groupe se retrouve pour arpenter le sentier pierreux, quelque peu pentu au départ.
Côté météo, quelques passages nuageux assombrissent le ciel par intermittence, et une température plutôt fraîche va favoriser la progression.
D’emblée le regard porte, au-delà des toits de belles résidences, sur le « grand lac », à l’eau bleu turquoise, vers Annecy.
Quelques mots sur les lieux : la commune de Menthon-Saint-Bernard, incluse au canton de Faverges, fait partie du « Grand Annecy » depuis le 1er janvier de cette année.
1 900 Menthonnais, au dernier recensement de 2014 ; 800 en 1980 !
Le maire actuel : Antoine de Menthon, a succédé dans la fonction, au docteur Jean DUTOUR, dès 1983. Né en 1953, il est le cousin germain du comte Olivier de Menthon, celui-ci fils de François. Ce dernier, ayant vécu de 1900 à 1984, professeur, fut à l’origine de la création de la « Résistance », fondateur du journal clandestin « Liberté », qui deviendra par la suite « Combat ». Député MRP de 1945 à 1958, il fut maire de 1944 à 1977.
- Vers l’an 1008 serait né ici Bernard de Menthon (ou aussi Bernard d’Aoste) ; prédicateur itinérant, il fut canonisé en 1123. Il est le fondateur des hospices des Grand et Petit Saint- Bernard, et mourut en juin 1081 (ou 1086 !) Il est le saint patron des alpinistes, des montagnards, et voyageurs des Alpes.
Reprenons notre périple. Peu avant l’entrée en forêt on remarque sur notre droite, le tombeau d’Hippolyte TAINE, édifié dans sa propriété familiale au pied du Roc-de-Chère. Philosophe et historien, de religion protestante, il a vécu de 1828 à 1893, il fut professeur à l’Ecole des Beaux Arts, et à Saint-Cyr, et membre de l’Académie française en 1878. A Annecy, le boulevard à son nom se situe entre le lycée Germain Sommeiller et l’avenue de Brogny, lieu du grand marché du samedi.
Très agréable parcours ensuite par le bon chemin bien balisé, en forêt légère, longeant le lac qu’on aperçoit par moments au-delà des arbres. Ascension quelque peu délicate à l’approche du belvédère sommital, les roches étant rendues glissantes suite à la pluie tombée hier, et de même quelques passages boueux. Puis la récompense arrive : le soleil nous accompagne à l’arrivée sur la plateforme de lapiaz, pour jouir sans retenue du superbe site panoramique qui s’offre à notre regard sur le « petit lac » et les montagnes alentour. Bien que fort connu, on ne se lasse pas du spectacle ! Le retour s’effectuera en partie nord d’abord, sur l’agréable chemin forestier en légère déclinaison, puis en longeant le vaste terrain vert du golf, où quelques joueurs, poussant leur caddie, pratiquent leur jeu d’adresse.
Le Golf Club d’Annecy a été crée en 1953, au cœur de la réserve naturelle, fait rarissime. Parcours paysager de dix-huit trous. Il est géré par une association sportive de type « loi 1901 ». Son comité directeur, élu par les membres, est renouvelé chaque année par tiers pour trois ans.
Bientôt apparait, en foret retrouvée, l’intersection avec le chemin qui tout à l’heure, nous faisait longer le massif côté lac. Encore un petit coup d’œil à cet autre belvédère ignoré à la montée, d’où le lac ensoleillé apparait dans toute sa splendeur. Et bien vite le chemin descendant nous ramène au point de départ de la boucle. Au passage, la chaussée asphaltée retrouvée, admirons la belle perspective sur le château là-haut perché, lequel a inspiré Walt Disney pour son film de « La Belle au bois dormant », sur fond de montagnes lumineuses, coiffées de quelques nuages.
Et le casse-croûte alors ? Délaissant le parking d’arrivée, poursuivons donc sur une centaine de mètres en direction du lac. Sur la berge, disposée là sur la verte pelouse, quelques bancs nous invitent à une pause bien méritée.
A deux pas, sur fond de verdure, l’imposante façade du Palace, dans son décor paradisiaque. Construit en 1906/1907, de style « Belle Epoque », par l’architecte annécien Louis Ruffy, l’hôtel 4 étoiles fut agrandi plus tard par les frères Gruffaz. Outre son restaurant, il dispose de soixante chambres et cinq suites, dans son parc privé de 6 ha, pied dans l’eau.
N’était-ce pas là le coin rêvé pour le goûter apprécié ?
Quittons alors à regret ce site enchanteur pour, lentement, rejoindre nos voitures, satisfait de notre balade.
Changement de décor la semaine prochaine. Nous vous attendons nombreux pour arpenter les chemins d’Angely, avec une halte-visite hors du temps, aux « Jardins Secrets ».
EP/vm