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Pointe des Carmélites

Le 15/07/2017

La 3ème tentative fut la bonne ! Nous avons, enfin, atteint la Pointe des Carmélites.

 

Pointe des carme lites

2017.07.05 LPP Le Semnoz

Le 15/07/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Sortie du 05 juillet 2017

Le Semnoz

 

En cette période où la canicule sévit à nouveau, une petite randonnée en altitude devrait en atténuer les effets. Le choix du plateau sommital de « notre montagne » s’avérera donc judicieux, d’autant qu’une petite brise procurera une sensation de fraîcheur. Mais gare à l’ardeur des rayons du soleil dans ce ciel sans nuages !

Voitures parquées à la cote 1600. Au moment de « chausser », une mauvaise surprise attend votre « chroniqueur » sans doute négligent.

« Gaby : t’aurais pas une chaussure en rab ? »

Evidemment non, mais la trousse de bricolage en dépannage sera la bienvenue pour rafistoler cette semelle subitement désolidarisée de sa vieille chaussure. Et donc la réserve de colle forte, même à demi-sèche dans son tube, sera d’un précieux secours. Merci à notre dépanneur multifonctions ! Formidable : la réparation opérée tiendra la journée durant, mais apparemment plus encore…

Nos dix-sept Pas Pressés s’engagent alors d’un « pas rassuré » sur la rampe qui aboutit à l’hôtel des « Rochers Blancs », cheminement ombragé apprécié. Puis, sur leur lancée, atteignent le Crêt de Chatillon, lequel, du haut des ses 1700 m, constitue le point culminant de ce magnifique belvédère dont on ne se lasse pas.

Le GRP Massif des Bauges nous conduit, en pente descendante d’abord, à travers l’alpage où tantôt des « Montbéliardes », tantôt des « Tarines » et « Abondancières » lèvent le museau, avec l’œil curieux, pour ces Pas Pressés peu enclins à accélérer leur rythme… Douce remontée ensuite vers l’altisurface, cote 1650 m, poursuivant le long de l’arête panoramique pour arriver au Goléron, à 1614  m.

Itinéraire semblable plus loin en haut de la falaise d’où se profile au loin le lac du Bourget, image nette ce matin, et la vaste étendue de la plaine, du moins c’est l’impression qu’on en a à cette altitude, délimitée par le massif des Bauges, le Mont du Chat, les chaînons du Jura… Peu avant le refuge de Gruffy (fermé aujourd’hui), retour sur le plateau supérieur par le chemin carrossable, pierreux. De là on rejoindra nos deux amis arrêtés au bas du Crêt de l’Aigle dans la perspective de la pause casse-croûte. Ici, les sapins épars nous procureront l’ombrage éventuel, la fraîcheur souhaitée (c’est selon !). Parcelle de prairie humide abondamment fleurie d’où émerge l’arnica qui fera le bonheur de quelques amateurs ; autre superbe fleur, protégée celle-ci : la gentiane pourpre, si attrayante dans son milieu naturel. La forte tentation de la cueillir priverait, pour le moins, d’autres randonneurs de l’occasion de s’extasier devant ce rare décor floral. De toute façon le temps nécessaire à son transfert pour lui donner de l’eau la rendrait vite éphémère, d’autant plus qu’elle s’épanouit en altitude. Alors donnons une préférence à sa fixation sur la pellicule ( !) : là au moins nous en profiterons en toutes saisons et notre conscience restera intacte.

Le sac à dos soulagé de son contenu consommable, une majorité d’entre nous donne la préférence à une revigorante sieste dans la verdure tandis que les plus téméraires braveront la chaleur pour gravir ce Crêt de l’Aigle, altitude 1646 m.

Puis retour pour tous, direction nord : pour les uns, choix du chemin carrossable peu accidenté avec petite halte-fromage chez Aymonier, ferme de Leschaux, en compagnie de chèvres peu farouches, cherchant à s’abriter de la chaleur. Les autres, cheminant sur le sentier herbeux panoramique de la crête, nous rejoindront un peu plus loin, pour gravir à nouveau le Crêt de Chatillon, dans l’autre sens cette fois-ci, le souffle court pour certains…

Les « Rochers Blancs » : voitures en vue ; ben il en manque une ? Oui, notre dévoué « taximan » du jour a pris le devant pour nous ramener notre doyen, ainsi que notre néophyte, tous deux peu avant laissés au « Courant d’Ere » pour… reprendre souffle !

Et tout va rentrer dans l’ordre ; il est encore tôt, la balade était agréable… Et la semelle n’a pas donné de signe de faiblesse ! Tandis que le pied…

Prochaine sortie mardi 11 juillet, Tour du Lachat depuis le Chinaillon.

EP/vm

 

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Aujourd’hui, il convient d’avoir une pensée en la mémoire d’Albert MOENNE LOCCOZ,

notre compagnon de marche qui vient de s’arrêter…

Cependant l’ami, ne faisais-tu pas partie de notre joyeux cercle des « Pas Pressés » ?

 

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De bons souvenirs ressurgissent,

et entre autres celui de ces cinq heureux classards fêtant leur soixante-quinzième printemps en altitude, image dont tu aimais te rappeler.

2009.04.23 LE CRET D'EAU

Nous nous souviendrons de ta simplicité, ta bonhomie,

du plaisir que tu éprouvais à nous accompagner tant que cela te fut possible.

Nous te regrettons sincèrement.

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Notre sympathie à Michelle, éprouvée, que nous appelons à bien vite nous rejoindre à nouveau.

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2017.06.27 LPP Mont de Corsuet - la Chambotte

Le 03/07/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Sortie du 27 juin 2017

Mont de Corsuet – St-Germain-la-Chambotte

(LPP) 2017.06.27 Corsuet La Chambotte

 

En ce mardi 27 juin, c’est direction Albens que prenaient les cinq voitures nécessaires, avec pour objectif le Mont Corsuet, que personnellement j’allais découvrir.

Cependant une panoplie de photos prises par Viviane en date des 9/12/2011 et 6/04/2012, atteste que cette rando se faisait assez régulièrement, avant que ne soit créée notre section L. P. P.

Bien que des orages soient annoncés comme possible en fin de journée, le ciel n’inspire toutefois pas d’inquiétude ce matin.

Point positif : la chaleur suffocante des jours précédents s’est atténuée : on annonce l’épisode « canicule » comme étant terminé. Durant la nuit passée, l’ondée bienvenue a rafraichi l’atmosphère et le cheminement en sous-bois devrait favoriser la marche.

Il est de coutume de désigner par Chambotte la montagne qui surplombe le lac du Bourget. En fait, il faut parler du col du même nom (644 m), de même que le saisissant belvédère à 709 m qui le domine. Ce col permet l’un des passages depuis l’Albanais à l’est, vers la Chautagne via Ruffieux-Chindrieux. Au nord : la Montagne de Cessens, au sud, celle de la Biolle avec en parallèle le Mont Corsuet, but de la rando du jour justement.

Le petit tunnel routier franchi, en contrebas du parking, sortie de village ouest nous attend, au bas de l’impressionnante falaise verticale, le GR 965. Dénommé : « Sur les pas des Hugenots », celui-ci, long de 1 600 km, relie deux haut-lieux du protestantisme, de Poët-Laval dans la Drôme, à Bad Karlshafer, en Allemagne, via la Suisse. Il suit le tracé de l’exil des protestants français fuyant leur pays après la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV en 1685. Dans notre région il arrive de Grenoble, Chambéry, Aix, pour poursuivre sur Chindrieux, Seyssel, Frangy, puis Genève…

Homologué tout récemment, le tronçon français est en cours de balisage.

La première partie de ce parcours panoramique est magnifique : bon chemin en sous-bois de feuillus, hêtre en majorité, avec des points de vue remarquables sur le lac et son décor montagneux.

Par contre on n’est pas trop rassuré au vu de ces blocs de rochers tombés là par endroit sans doute sous l’effet du gel et dégel. On remarque nombreux les pitons ancrés dans cette vertigineuse muraille, preuve d’une importante activité d’escalade : on y dénombre sur près d’un kilomètre, environ 300 voies ouvertes, variant d’une hauteur de 10 m à 90 m, pour la plus longue, classées de 4 b au 8 c.

S’étale bien en-dessous, à nos pieds, Brison-Saint-Innocent, appelé aussi Brison-les-Oliviers de par le microclimat créé par les hautes falaises l’abritant.

Hélas, notre trajet va se compliquer à partir du moment où, en amont des Granges de Brison, on quitte le GR descendant pour obliquer à gauche vers l’est, en direction des croix de Meyrieu. Une pente ascendante sévère, avec sentier de terre glissant, nous attend.

Bien que plutôt court, ce passage présente des difficultés vu les possibilités de nos marcheurs ; notre doyen peine, sans se plaindre évidemment, mais surtout quelle désillusion, sans doute, pour celle qui nous accompagnait aujourd’hui pour sa première sortie. Arrivant de la Provence, discrètement elle a dû maudire ces savoyards qu’on a baptisé un jour « Pas Pressés ».

Tu nous en veux Monique ? C’était une erreur d’appréciation, et tu voudras bien nous en excuser. A l’avenir, cette partie de parcours est à bannir de notre programme.

Enfin la plateforme sommitale apparait avec cette clairière à découvert, au grand soulagement de tous.

L’heure de la pause casse-croûte largement dépassée, chacun appréciera cet instant attendu de pouvoir allonger des guiboles très sollicitées en cette matinée. Le sac à dos devenu pesant va être allégé, et le petit coup de rosé bienvenu redonnera du moral à la troupe.

Puis, pour ceux qui le souhaitent, l’attrait panoramique du site de la nouvelle croix de Meyrieu implique un gros effort dans l’ascension de ce raide sentier pierreux. La récompense est là, à 843 m, avec ce belvédère circulaire : l’Albanais et les Préalpes à l’est, le lac, le chat… à l’ouest.

Le retour s’effectuera sans problème par le large chemin forestier en douce déclinaison régulière en forêt de la montagne de la Biolle, au-dessous du Mont Corsuet. Contrairement au versant ouest parcouru le matin, ici c’est en majorité un bois d’épicéas, consécutif à des plantations méthodiques réalisées il y a sans doute plus d’un siècle car de beaux spécimens se remarquent.

Ce chemin nous ramène dans le village même, qu’il nous faudra remonter pour retrouver notre parking.

Sans doute y aura-t-il une prochaine fois car le site forestier et panoramique est attrayant. Alors il faudra choisir ce dernier itinéraire en aller et retour, pour une randonnée accessible à tous les membres de la section.

Autre solution possible : départ de la balade au hameau de Villette « Sous la Colline » : un chemin forestier part de la cote 487 m pour rejoindre celui de la Chambotte vers la cote 662 m, en pente régulière semble-t-il.

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Et si on parlait de la sortie de fin de saison proposée sur le site bauju agréable du lac de la Thuile, le mardi 25 juillet ? Elle nécessite impérativement un déplacement en car ; aussi dès à présent impliquez le plus de participants possible, marcheurs ou non. Inscrivez-vous rapidement de façon à pouvoir donner suite à cette proposition.

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Et cette belle balade ne saurait bien se terminer sans la dégustation d’une moelleuse pâtisserie par notre amie Marité que nous remercions.

Bonne semaine à tous.

EP/vm

2017.06.20 LPP Sentier du Chéran de Cusy au moulin Janin

Le 03/07/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Rando « canicule » du 20/06/2017

Sentier du Chéran, de Cusy au moulin Janin

 

Déjà 22° sur mon balcon au lever du jour ; 32° en fin d’après-midi. Demain l’été… La forte chaleur exceptionnelle qui sévit depuis plusieurs jours, nous a amené à choisir une balade pas trop éloignée de chez nous, la plus ombragée possible !

Le Chéran conviendrait bien à notre attente.

Trois voitures seront suffisantes pour transporter les valeureux marcheurs du jour.

D’une part la chaleur qui éprouve les organismes, d’autre part le voyage proposé par le C.D.R.A. à ses adhérents, font que les partants ne seront pas légion…

Alby, Héry, Cusy : nous voici sur l’étroite voie pentue qui mène à la passerelle, près de laquelle on pourra bénéficier d’un parking ombragé, ce qui sera apprécié.

Ce site a déjà été décrit à plusieurs reprises : voir, entre autres la chronique datée du 2 août 2016.

Cette passerelle piétonnière dépassée, on va laisser à droite l’itinéraire du Chaos du Chéran, récemment arpenté.

Longeons alors la rivière vers le nord en direction d’Alby, le Moulin Janin comme objectif.

D’emblée nous sommes surpris par le débit encore conséquent de l’agréable torrent bauju, dont le chant délassant nous accompagnera, de près ou de loin, sur la plus grande partie du trajet. Le bon sentier en sous-bois, bien entretenu, de type « montagnes russes », est agréable à parcourir, ombragé à souhait. Ainsi quelques courtes « grimpettes » sont joyeusement escaladées, sachant qu’après on peut récupérer de nos efforts passagers dans le passage descendant qui suit.

Arrivés au point culminant à l’itinéraire, la toiture du Moulin Janin se laisse entrevoir sur la rive gauche, en face, de même que le chemin d’accès qui arrive d’Héry.

Il est 11 h 30 : donc il est plus sage de rebrousser chemin ici, pour retrouver l’ami Jean, qu’auparavant on a laissé, à son initiative, nous réserver ce bel espace ombragé « pieds dans l’eau ». Ce qui lui a permis de déjà prendre un acompte sur la sieste à venir ! Chacun a l’embarras du choix pour s’approprier le meilleur siège au ras de l’eau. Suite à une initiative bienvenue, un frais « rosé » se laissera goulûment déguster : merci Jean-Pierre. Quel moment rêvé que ce casse-croûte « fraicheur » décor « guinguette », en cette période caniculaire. « Quand on s’promène au bord de l’eau… »

Hélas les aiguilles ne vont pas arrêter leur ronde, et il faudra bien songer à quitter ces lieux enchanteurs, l’esprit délassé.

Allez donc : en marche les « Pas Pressés », qui ne vont pas tarder à mouiller à nouveau la liquette par cette température suffocante, même en sous-bois.

Petit « extra » tout de même sur cet itinéraire du retour. A l’aller, à une intersection, une balise posée là nous invitait à la prudence si l’on empruntait cette partie de chemin à flanc de falaise, interdite en hautes eaux. La curiosité de nos deux intrépides éclaireurs satisfaite, feu vert nous était donné pour faire passer par là les communs des marcheurs. Sur cette étroite terrasse pentue de molasse sèche surplombant la profonde « gouille » de belle eau verte, chacun pouvait alors s’agripper à la grosse chaîne ancrée là pour sécuriser le passage. Bel exploit, non ? En tout cas : joyeuse péripétie !

Plus loin, une trouée dans la forêt nous laissera découvrir les Tours Saint-Jacques qui dominent le Pont de l’Abîme perché là-haut.

La passerelle sera alors vite atteinte et l’on enviera ces quelques baigneuses semi-naturistes qui font provision de soleil sur l’eau limpide et plutôt fraiche.

Mais avec ce retour au parking, la balade n’est pas terminée… Nous attend la désormais traditionnelle étape à Chaux. Bien qu’handicapée par un genou défaillant et douloureux qui lui interdisait de nous accompagner dans notre escapade nature, notre amie Mado n’hésitait pas à dresser de belle façon ses deux grandes tables sous l’ombrage bienvenu de l’imposant tilleul. Donc de quoi requinquer les plus abattus d’entre-nous avec ses savoureuses pâtisseries et désaltérer ces assoiffés du jour, moment de détente apprécié.

C’est trop ! Ecore un grand merci Mado. Cette chaude journée ne pouvait donc mieux se terminer.

N.B. Quelques précisions sur notre parcours : entre 7 et 8 km pour une dénivelée positive de 280 m.

Prochaine sortie : Le Corsuet La Chambotte.

EP/vm

Mardi 27 juin 2017

Le 02/07/2017

Ah ! la Dent du Villard, un classique mais qui reste toujours une superbe randonnée .... Ancolies, Clématites, Lys de St-Bruno, Sabots de Vénus, et on en oublie ....

 

Dent du villard

 

Sabots de venusAncolies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2017.06.14 LPP La Montagne de Sainte-Catherine

Le 29/06/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Ma petite « chronique » intéresse-t-elle encore quelques-uns d’entre vous ?

La dernière « mouture » date du 23 mai 2017.

 

Sortie du 30/05/2017

Pique-nique à Lescheraines

Absent ce mardi 30 mai alors que la sortie « barbecue » était planifiée, je me suis laissé dire… qu’elle fut un succès.

Ah non ! Ne me faites pas regretter mon escapade italienne, où m’ont enchanté l’étape dans les rizières du Pô et le moulin-musée, la ville de Vercelli, puis la mini-croisière sur le lac d’Orta, et pour terminer, la visite du fort de Bard dans la vallée d’Aoste.

Donc à Lescheraines, la réussite et l’ambiance étaient au rendez-vous.

Il parait, mais « chut », ne le répétez pas ! Que certains participants avaient du mal à étancher leur soif ! Ben ça se comprend : d’une part la chaleur ambiante, par ailleurs la fumée odorante de la saucisse grillée… Oui, mais comme l’eau des Bauges n’était pas du goût de tout le monde, l’utilisation « sans modération » du « jus de raisin » en cubi, ne produit pas les mêmes effets : plus t’en bois, et plus t’as soif, non ?

Bref, la fête fut réussie, et à l’avenir il faudra que je prête plus attention à l’élaboration de mon propre planning !

Sortie du 06/06/2017

Sortie annulée pour cause de mauvaise météo.

En compensation, et ce pour la seconde fois cette saison, la section des marcheurs du C.D.R.A. nous proposait de nous joindre à eux ce vendredi 09 juin pour une sortie à SIXT-FER-A-CHEVAL. Suggestion opportune puisqu’une vingtaine de Pas Pressés permettaient, par leur présence, de remplir le car au départ du parking des Grèves, à 7 h 30.

- Une randonnée identique, hormis la « Jaÿsinia » de Samoëns, avait été effectuée le 23 juin 2015 (voir chronique à cette date).

- Le cirque, jumeau du Gavarnie pyrénéen, est un immense amphithéâtre de calcaire de quatre à cinq kilomètres de développement. Décor toujours aussi sublime avec la profusion des cascades qui dégringolent des hautes falaises d’une hauteur de 5 à 700 m. Les massifs environnants culminent à une altitude voisine de 2500 m, dont le Pic du Tenneverge à 2990 m. La Corne du Chamois, 2523 m, laisse s’échapper d’une résurgence : la « Méridienne », cascade à fort débit que le soleil éclaire à midi.

On reste admiratif devant cette limpidité de l’eau sur fond bleuté, des multiples torrents qui donnent naissance au Giffre. Cet affluent capricieux de l’Arve, long de 46 km, la rejoint au-delà de Marignier. On est fasciné par cet incessant bruit de fond tout au long du circuit, que provoquent ces eaux ruisselantes, avec la complicité de l’écho.

Casse-croûte panoramique ensoleillé au fond de la combe, au « Bout du Monde », près de l’un de ces ruisseaux qui dévalent de là-haut. Des plus courageux d’entre-nous, à la sieste appréciée préféreront une grimpée jusqu’au bas des falaises.

Retour dans la prairie pentue très fleurie, puis au fond de la combe, le franchissement du Giffre par la longue passerelle suspendue donne toujours lieu à de comiques péripéties.

Plus loin, la traversée du large névé, qui a perdu sa blancheur, nous rappelle que nous sommes ici au bas de l’un des nombreux couloirs d’avalanches.

Poursuite de la boucle par le confortable et large chemin plan, au rythme vraiment « pas pressé », prenant le temps d’admirer le grandiose décor.

A l’arrivée près du car, nous attend, comme c’est souvent le cas, la dégustation, cette fois-ci, d’un savoureux clafoutis : re-merci Anne-Marie.

Détendus, le retour en car sera apprécié de tous. (Photos Edmond)  2017.06.09 (LPP) Sixt Fer à Cheval

 

Sortie du 14/06/2017

La montagne de Sainte-Catherine

Cette sortie était repoussée d’un jour pour cause de planning lié aux activités du C.D.R.A. ; mais le mercredi n’est pas l’idéal pour rassembler nos marcheurs.

De plus il fait très chaud, et la météo n’est pas très optimiste : des orages sont annoncés. Ces divers paramètres font qu’on a opté pour un parcours ombragé, de préférence près de chez nous. Et alors le circuit de la Montagne Sainte Catherine conviendrait bien.

Donc covoiturage pour seize marcheurs, en direction de Vovray, un parking étant à notre disposition au départ du circuit, à l’orée de la forêt.

C’est parti ! Large chemin forestier pentu, en lacets, qu’il faut parcourir lentement. Bien qu’en forêt, l’atmosphère est pesante ce matin, le souffle court, la liquette sera vite trempée. Ce chemin rural dit de Sainte Catherine nous amène sur la plateforme où une belle prairie a pris la place de l’ancien couvent, là une première pause est appréciée. De ces 800 ans d’histoire en ces lieux, ne subsiste qu’une petite bâtisse de pierre.

Cependant le cadastre daté de 1732 fait état de plans de l’Abbaye présente ici. Elle se composait alors, outre le couvent, d’une abbatiale, une église, un cloître, lavoir, écurie, fromagerie, boulangerie, etc. Des moniales cisterciennes y étaient établies dès le XIIIe siècle. L’abbaye possédait sur 300 ha la plus grande partie des forêts et pâturages sur le territoire de la paroisse d’Annecy. L’activité agricole se déployait largement sur le versant des Puisots, relié au vallon par le Pas de l’Ane.

L’abbaye avait été fondée à l’origine par les comtes de Genève dans le but d’en faire la nécropole de leur famille, avant que Notre Dame de Liesse ne soit choisie plus tard.

Au fil des siècles la rigueur monacale se délite quelque peu : vie mouvementée, laisser-aller, scandales…

En réaction à ce relâchement, au XVIe siècle, la religieuse Louise de Ballon quitte le couvent et fondera plus tard l’ordre des Bernardines.

En 1772, les dernières nones abandonnent à leur tour le vallon et rejoignent l’abbaye de Bonlieu, à l’emplacement du Pâquier actuel d’Annecy. Vers 1804, le vallon reprit une paisible vie pastorale et agricole, après quoi il fit l’objet d’un programme de reboisement méthodique. En 1973, puis 1982 la ville d’Annecy se rendit propriétaire de la plus grande partie du domaine.

Ainsi grâce à une politique d’avant-garde dans la maîtrise de l’espace naturel, la ville d’Annecy, à partir de 1959, a multiplié par trois sa surface forestière, gérée par l’O.N.F.

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Reprenons notre chemin : laissons à droite le sentier accidenté qui mène, en 10 mn, à la croix de Sainte-Catherine, belvédère sur Seynod et les alentours d’Annecy.

Poursuivons sur le bon chemin forestier humide et ombragé, le soleil filtrant au travers de la belle futaie de grands résineux, plus que séculaires sans doute pour certains d’entre eux, parcours très apprécié. Ruines de la Grangette qu’on laisse sur la gauche un peu plus loin. Nous longeons une vaste prairie fleurie, sans doute appréciée des abeilles et papillons car exempte de pollution dans cet espace protégé.

Puis la Boverie se présente à nous, altitude 822 m. De cette ancienne bergerie, il ne reste qu’une longue muraille de plus de cinq mètres de haut, en belles pierres apparentes, percée de petites ouvertures en demi-lune. L’abri attenant, fermé sur trois côtés, renferme une belle cheminée massive, fonctionnelle ; deux tables peuvent accueillir les randonneurs pour un éventuel barbecue.

Il n’est que onze heures, et bien que l’endroit soit propice, on ne va pas manger si tôt ! Laissons donc sur notre droite le Chemin du Semnoz qui mène à Vieugy via la Croisette, et empruntons, direction Est, le sentier des Sangliers, caillouteux et pentu.

Plus loin, ce n’est pas la bauge (abri du sanglier) qu’on découvrira, mais une belle clairière plane, ombragée à souhait, non loin du parking. Comme le Mezzogiorno est là, ici çà sera parfait pour sortir les victuailles. Chacun va trouver là qui une pierre, qui une souche, pour soulager ses jambes déjà bien sollicitées. Et là, la … Saint Guy ne passera pas inaperçue !

Puis arrive l’heure de reprendre le chemin plutôt accidenté, type montagnes russes, direction Nord cette fois-ci, pour atteindre la cote 900, qui marquera le point culminant de cette rando forestière ; Nous sommes tout près du centre aéré des Puisots lorsque nous faisons la jonction avec le confortable sentier de la Crête, bien balisé celui-ci.

Au-delà du carrefour du Pas de l’Ane, un peu plus loin, nous attend la sinueuse descente à forte déclivité qui va nous amener à retrouver le chemin rural de Sainte-Catherine en aval de la Boverie. Auparavant on aura ignoré le calvaire de Notre Dame du Vallon, présence pourtant signalée par notre amie « chti » déjà passée par là, lui laissant alors un souvenir plutôt désagréable…

Marche décontractée en cette fin de parcours sur cette large desserte pierreuse pour rejoindre nos véhicules, à la cote 510 m.

Distance approximative parcourue aujourd’hui : 9 km, avec une dénivellée positive de 390 m : bravo les Pas Pressés !

Détente méritée avec la dégustation d’un moelleux gâteau de Savoie : merci Guy.

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Judicieuse suggestion de l’amie Viviane : visite du moulin à Vovray, construit en 1875 sur l’Isernon.

Un ouvrage très intéressant à consulter :

La vicussienne (L’huilerie Masson de Vovray – Annecy page 263)

Après contact du propriétaire, visite guidée de l’huilerie de Jean-François MASSON.

La porte de l’atelier artisanal franchie, nous entrons là dans un autre monde.

La massive meule de grés trône sur son berceau creux taillé dans la masse, amenée en ces lieux on ne sait trop comment. En sous-sol, une imposante machinerie se laisse deviner. Actionnée à l’origine par une roue à aubes avec l’eau du ruisseau des « Trois Fontaines », le moteur électrique a pris aujourd’hui le relais.

La pâte obtenue par broyage, des graines oléagineuses, noix ou autres, est chauffée à l’aide d’un four à bois utilisant de préférence l’essence de frêne, bois sans tanin ni résine. Suit l’opération de pressage sous 170 tonnes par la robuste machine. L’huile récupérée, le tourteau résultant de l’opération est destiné à l’alimentation du bétail ou pour faire des gâteaux aux noix ou utilisé en mouture pour la salade.

Bien que d’aspect « vieillot », cette huilerie est toujours opérationnelle et chacun peut y amener ses cerneaux de noix issus des « gromailles ».

Rendez-vous le dimanche 2 juillet 2017 pour la 2ème Fête de Vovray !

La porte ouverte sur l’extérieur, on retrouve la chaleur suffocante : l’orage menace.

Ainsi se termine de la meilleure des façons cette randonnée près de chez nous par cette chaude journée.

Merci à tous.

EP/vm

Vendredi 9 juin 2017

Le 26/06/2017

SIXT FER A CHEVAL : Belle boucle au milieu des cascades et des fleurs avec le soleil en prime !

 

Sixt fer a cheval