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Le tour du Sulens le 9.10.2015
Le 13/10/2015
Les couleurs d'automne s'enflamment, les paysages sont magnifiques !! ...
Super balade avec le soleil et grâce à l'oeil vigilant de Michel, découverte de Chamois que nous avons pu admirer longuement.
Allez, encore une photo pour le plaisir des yeux :
Petite recette transmise par un randonneur
Le 13/10/2015
EMIETTEE CROQUANTE.
. 200g de farine de blé T.80
. 70g de gros flocons d'avoine
. 100g d'éclats de noisettes
. 120g de sucre
. 130g de margarine
. 1 c.à c. rase de bicarbonate
. 2 c. à c. de cannelle en poudre
* Mélanger tous les ingrédients secs entre eux, sabler avec la margarine. Incorporer très peu d'eau afin d'obtenir une boule de pâte assez ferme. Recouvrir d'un linge et laisser reposer une heure.
* Façonner les croquants à la main et les déposer sur une grille recouverte de papier sulfurisé.
* Faire cuire environ 30mn dans le four préchauffé à 150° (four ventilé).
* Variante : vous pouvez façonner des boules à la petite cuillère avant de les mettre au four.
Voici à quoi cela pourra peut-être ressembler :
2015/10/08 LLP La Montagne d'Age Poisy
Le 08/10/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
08/10/2015
LA MONTAGNE D'AGE
Les très mauvaises prévisions météo pour la journée du mardi, lesquelles se révélèrent exactes, ont fait que cette sortie à la Montagne d’Age a été repoussée à ce jeudi, avec bonheur. Même si ce fut une gêne, ou peut-être une cause d’absence pour certains de nos fidèles équipiers, ce que nous regrettons, nous avons pu alors bénéficier de conditions de marche idéales.
Covoiturage pour ces dix-huit Pas Pressés au départ de Sous-Aléry pour cette sortie d’après-midi. Fixé à 13 heures, cet horaire d’automne convenait-il ? A-t-il perturbé certains d’entre nous ? Point de chute : le parking jouxtant les terrains de tennis à l’orée de la forêt, au-dessus du hameau de Lachat/Poisy.
Cette « montagne » se présente sous la forme d’une colline boisée s’étalant en longueur, de Sillingy, au nord, à Lovagny ; elle est bordée à l’est par le territoire de Poisy, et à l’ouest par la commune de Nonglard. Facile d’accès, elle culmine à 653 m au Crêt de la Cheminée. C’est un but de balade familiale en forêt prisé des riverains : pas de difficulté si ce n’est, et c’est regrettable, l’absence de signalisation.
Donc pas facile de définir un circuit en ces lieux, car de nombreux sentiers quadrillent l’espace boisé, sans repères, si ce n’est une courte boucle balisée « sentier botanique », à mi-distance du sommet.
En page 11 de l’excellent dépliant diffusé par l’Office de Tourisme/mairie de Poisy, nous est proposé un circuit attrayant. Après une récente reconnaissance partielle de ce parcours, il s’avérait judicieux de l’amputer d’une partie, de façon à en adapter durée et distance aux possibilités de notre groupe.
Donc, après quelques centaines de mètres de mise en jambe « cool » sur la route de la Montagne, petite voie forestière asphaltée interdite à la circulation automobile, sauf autorisation, on s’engage en forêt par la droite, par un sentier de terre.
Bien vite, la profusion de châtaignes tombées à terre attire notre attention. Puis, l’attrait du champignon contribuera de même à ralentir la progression de nos amateurs de ces saveurs que nous offre la nature en automne.
Belle futaie de feuillus principalement : châtaigniers bien sûr, mais aussi nombreux chênes, hêtres qui se côtoient en disposition suffisamment aérée pour permettre au soleil de pénétrer, nous égayer de ses rayons, appréciés de plus car le fond de l’air est plutôt frais en ce début d’automne.
Le passage de ces marcheurs volubiles aura certainement contribué à « clouer le bec » des volatiles peuplant les lieux, car d’oiseaux on n’en verra guère la couleur du plumage !
Petite portion de route à nouveau, et nous voici arrivés à son terminus : clairière où les chasseurs ont édifié leur gîte de bois sombre. Courte pause en cet espace limitrophe des forêts de Poisy et Lovagny ; les chasseurs présents auront sans doute eu une arrière-pensée peu favorable à l’encontre de ces bruyants marcheurs, plutôt malvenus, risquant de perturber leur virée passionnelle.
La poursuite de notre circuit s’impose en nous dirigeant vers l’ouest jusqu’au belvédère que nous signale une croix métallique rouillée. Là, malgré la faible altitude, un beau panorama s’offre à notre vue, récompense après notre déjà longue marche.
Nonglard à nos pieds, Vaulx et son clocher un peu plus loin, et cette verte campagne albanaise. Au fond le Val-de-Fier avec, à sa droite la Montage des Princes, à gauche le Gros Foug. Plus loin, barrant l’horizon, les chaînons terminaux du Jura, avec le Grand Colombier. Photo-souvenir, puis nous rebroussons chemin, laissant les châtaignes pour, sans doute, les sangliers. La clairière passée, nous nous engageons, un peu au « pif », à droite de la route, sur le bon chemin toujours sans nom : évitons seulement de ne pas nous laisser tenter par une sortie de forêt vers l’est, car il nous faudrait ensuite remonter péniblement pour retrouver nos voitures.
La route asphaltée est retrouvée un peu en amont du réservoir d’eau. La fatigue se fait sentir, mais notre parking n’étant plus très éloigné à présent, la faible pente descendante stimule nos marcheurs fourbus.
Avec cette rando d’après-midi, renouons donc avec cette coutume appréciée : la pause-goûter ! Les tables et bancs disposés tout près de là dans la verte prairie seront les bienvenus. Et là, une petite pensée pour notre précédente préposée à l’opération, laquelle savait si bien s’acquitter de cette tâche, entre autres. Merci Danièle : on regrette beaucoup ta démission !
Et un sujet nous préoccupe : le choix du menu à composer pour notre prochain repas de fin de saison, fixé au mercredi 2 décembre, au Relais des Lanches. S’en suivent donc d’alléchants commentaires, pour laborieusement retenir la proposition suivante :
Salade gersoise au Xérès
Filet de canard rôti aux poires (ou aux pommes)
Vacherin trois parfums.
Boissons incluses : Kir, « Côtes du Rhône » au pichet, café.
Avec une participation du C.D.R.A., que nous apprécions, la quote-part de 25 euros est demandée à chaque adhérent à jour de sa cotisation ; 30 euros pour les « sympathisants »… Il est conseillé à chacun de bien vouloir s’inscrire rapidement, de façon à en confirmer la réservation auprès du restaurateur.
C’est dans cette perspective gustative que chacun retrouve sa voiture pour un joyeux retour au terme d’une agréable après-midi dans la nature.
P.S. Petite critique constructive : notre doyen du jour, de même que certains d’entre nous rencontrant des difficultés de marche, auraient souhaité des haltes plus fréquentes pour « souffler un peu ». Promis, il en sera tenu compte à l’avenir.
Merci à tous et rendez-vous nombreux pour notre prochaine sortie au Roc-de-Chère.
EP/vm
Croisse Baulet le 2 Octobre 2015
Le 05/10/2015
La borne que vous voyez ci-dessus date du 1er siècle après J.C.. C'est l'empereur César Vespasien Auguste qui, pour assurer la paix de l'empire, délimitait par ces stèles, le territoire de deux peuplades rivales : les VIENNOIS ou ALLOBROGES dans la vallée de l'Arve et les CEUTRONS dans la vallée de Montjoie.
Ces bornes, au col de l'Avenaz, au Petit Croisse Baulet et au col du Jaillet, sont en protogine (granit vert métamorphisé) et portent, pour 2 d'entre elles la même inscription ; "FINES" qui signifie FRONTIERE.
Après ce cours d'histoire, nous avons eu le bonheur d'entendre, venant de ces bois que nous longions LE BRAME DU CERF.
Ecoutez :
Laissez un petit commentaire pour dire ce que vous en pensez ..... Ce serait sympa !!!!! merci.
Le 03/10/2015
Grimpée et descente de la Dent d'Oche. Nous avons fait la boucle et vu plus d'une cinquantaine de bouquetins.
Regardez-les nous surveiller, ils devaient bien rire .....
Le Col et la Pointe de Chalune le 25.09.2015
Le 26/09/2015
Compte tenu du temps magnifique, nous avons modifié la randonnée : Pointe de Chalune en partant de Sommand.
Les GEANTS DE CHALUNE étaient bien là (voir photo en haut à gauche) et nous avons rencontré les premières neiges ......
A voir la photo du bas, la descente était glissante et pas facile !
Les 3 Têtes (Glières) mardi 22.09.2015
Le 23/09/2015
Parcours : Descente dans le vallon d'Ablon, remontée à la Croix du Bénitier, pique-nique au Chalet d'Ablon et retour par le passage de la Gloire avec cueillette de champignons (Catrelles, Pieds de Mouton, Chanterelle et ..... voyez ci-dessous :
2015/09/22 LPP La Chapelle de Bellevaux
Le 22/09/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
22/09/2015
LA CHAPELLE DE BELLEVAUX
Ciel gris et temps incertain en ce matin du mardi 22 septembre. Peu importe, un transport en car est prévu : donc on y va…
Parking Sous-Aléry avec départ fixé à 10 h. Satisfaction des responsables : une trentaine de personnes se présentent, malgré cette météo peu favorable. Merci à tous ces adeptes de la marche, et plus particulièrement parmi eux, ces nouveaux venus désireux de nous accompagner ce matin dans la vallée de Bellevaux, en ce pays bauju où une récente « expédition » nous en a laissé un excellent souvenir.
Petite interrogation tout de même sur le parking de départ : cette dame arrivant courbée sur son déambulateur, va-t-elle pouvoir suivre notre rythme de marche, même si style Pas Pressés ? Suspicion qui s’avérera plus tard vite dissipée après quelques centaines de mètres parcourus avec l’aide des bâtons : chapeau Madame ! Et toutes nos excuses…
Dès les premiers kilomètres de ce trajet en autocar, direction les Bauges, on se rendait vite compte que la manière de piloter de notre conducteur du jour, ne donnerait pas lieu à des inquiétudes pour négocier les prochains virages…, parce que l’autre fois…
Au micro, après le mot de bienvenue, on s’apercevra de suite que l’un de nos accompagnateurs pour cette balade, n’est pas étranger à cette contrée du parc des Bauges : pas besoin de papier l’ami Louis : tout en mémoire ! Bravo, on apprécie. Mais n’y avait-il pas déjà des antécédents ?
Ecole sera notre point de chute pour nous équiper, chacun veillant à ne rien oublier.
Avec entrain la petite troupe s’étire sur cette partie de route asphaltée, laquelle bien vite laissera place à un large chemin forestier peu accidenté, découvrant de beaux spécimens poussant dans cette hêtraie.
Et paf : incident de parcours ! Ne voilà-t-il pas que la semelle de l’un de nos collègues, se met à se désolidariser de sa chaussure ? Sur l’asphalte ça irait encore ! Mais là sur ce chemin, à bailler de la sorte, les graviers, que dis-je, les cailloux prennent douloureusement place sous la plante du pied ! Il faut improviser pour remédier au mieux à cette défection ! Cela tombe bien : on arrive sur l’emplacement où jadis les moines travaillaient sans doute légèrement chaussés eux aussi ! Et là, tandis que notre loquace guide local nous faisait part de son érudition en nous contant l’historique de ces lieux de dévotion, l’embase de ruine conservée servant d’atelier improvisé, nos talentueux « manuels » s’ingénient à solutionner un ressemelage de fortune. Des trésors, en l’occurrence, que contiennent les sacs à dos de nos accompagnateurs : ruban adhésif, lanières, ficelle… et j’en passe ! Et l’opinel comme outil universel, ca va se soi !
Bref, on peut repartir ! Pas loin, car le clocheton de la chapelle apparaît vite au travers des grands arbres. On a de la chance : la porte d’entrée de l’édifice reste ouverte : on peut apprécier le beau décor intérieur coloré entourant cette source, apparente dans une échancrure du sol, à laquelle la légende attribue de nombreuses qualités. Des plaques murales témoignent de la reconnaissance de ces fidèles guéris ou soulagés de leurs maux après de fraîches ablutions dans cette eau… miraculeuse ! Sans doute suffisait-il d’y croire… chaudement ! (dévot…) ?
Température plutôt fraîche à 954 m sous un ciel pas très coopératif, avec une petite brise, pour le casse-croûte, les randonneurs ayant assiégé les murets alentour.
Profitons-en pour prendre connaissance de l’historique de ces lieux.
http://www.123savoie.com/article-99-1-chapelle-de-bellevaux.html
Ecole-en-Bauges
A l'entrée du vallon de Bellevaux se trouve Ecole, petit village de 250 habitants (les Ecoulans). C'est aussi la porte d'entrée de la Réserve Naturelle des Bauges. Autour du village se dressent les plus hauts sommets des Bauges : Mont Trélod (2181 m), Le Pécloz (2197 m), Mont Colombier (2043 m), ... de belles randonnées en perspective !
La Chapelle de Bellevaux, vestige du passé, vit au cœur d'une végétation particulièrement abondante où les oiseaux, sangliers et autres gibiers ont repris leur vie sauvage.
Maintenant, ce site appartient à la réserve de chasse naturelle des Bauges, où se dressait autrefois un prieuré bénédictin fortuné et influent qui fut détruit et brûlé au cours de la seconde guerre mondiale avec son village.
Histoire du site
Venus de Lons-le-Saunier, des moines s'installèrent en 1090, dans ce lieu retiré et silencieux, sous la demande du seigneur de Miolans qui leur donna les terres afin d'y construire un monastère.
En 1654, un piémontais Louis Turinaz, qui voulait construire une usine sidérurgique sur les bords du Chéran, demanda l'autorisation aux moines propriétaires des terres convoitées. Ces derniers acceptèrent et travaillèrent aussi pour lui. Ils effectuaient ce travail dans des "maisons" où il y avait un haut fourneau, une fonderie, deux martinets et une martinette.
Cette industrie connut du succès et entraîna la construction d'autres bâtiments dans les Bauges grâce à un environnement naturel propice : des forêts riches pour alimenter le haut fourneau, la vigueur du Chéran pour entraîner les martinets et les moines.
Le minerai de fer, faisant défaut, est récupéré à dos de mulets dans la vallée des Hurtières en Maurienne. http://www.grandfilon.net/
Cette réussite entraîna une sédentarisation des paysans qui ne partirent plus en hiver pour nourrir leur famille.
En 1814, quarante neuf clouteries fonctionnaient dans tout le massif des Bauges. Les clous sont très utilisés : charpentes, tuiles de bois, semelles des galoches.
Les conditions de travail dans ces fonderies étaient extrêmement pénibles. La journée de travail débutait à deux heures du matin et se terminait à vingt heures, dans une atmosphère de gaz carbonique et d'oxyde de carbone, au cœur d'un environnement glacial.
L'ouvrier le plus habile pouvait fabriquer jusqu'à douze clous à la suite.
La productivité était de deux à six kilos de clous par jour et par ouvrier.
En 1775, grâce à leur réputation, les cloutiers des Bauges vont fournir le château des Ducs de Savoie.
Cependant, ce succès suscitant jalousies et contentieux, les moines furent accusés de détruire la forêt par des coupes de bois excessives. En 1729 et 1770, les coupes de bois vont alors être réglementées par des lois. D'autres conflits nuiront à la rigueur de vie des moines du prieuré qui fermera en 1788.
L'abbaye subit d'autres désagréments au cours de l'histoire : guerre entre Français et Savoyards, clocher rasé au nom du principe d'égalité, et sa vente comme "bien national" la transforma en grange à foin où en 1825 un incendie la ravagea. Enfin pendant la seconde guerre mondiale, les allemands brûlèrent tout le reste.
Aujourd'hui, en souvenir, un pèlerinage se pratique chaque lundi de Pentecôte jusqu'à l'ancienne chapelle.
Ce lieu est le départ de plusieurs promenades : une balade pour aller jusqu'à la chapelle puis au village en ruine, et le départ pour l'ascension du Pécloz (2197 mètres) pour marcheurs de montagne avertis.
Puis, notre doyen absent aujourd’hui ce que nous regrettons, à nous de prendre l’initiative pour l’heure de rebrousser chemin. Ah ! Une pente descendante le temps de la digestion : ce n’est pas plus mal !
Arrivés à la maison forestière, on bifurque à droite pour trouver le lit du Chéran lequel prend sa source plus haut sous Chaurionde, appréciant le fond sonore caractéristique de ces torrents de montagne aux eaux si limpides. Et aussi la route asphaltée attendue par notre éclopé aux godasses désormais bigarrées, un peu à la traîne, soucieux de ne pas trop engranger de gravier… Eh ! L’ami : la prochaine fois, pour profiter plus paisiblement de la balade, avant de partir, ne serait-il pas judicieux de procéder à une inspection du matériel de base ?
Petit détour par ce petit hameau de Carlet, vestige de l’esprit créatif des moines d’antan.
Puis heureuse surprise, notre car nous attend au Pont de Carlet, un peu plus bas, site que dominent, en toile de fond le Mont Pécloz, la Pointe des Arces, somptueux décor bauju.
Ce fut encore une balade prisée : merci Louis, Mireille, Jeannette… et vous tous pour votre agréable compagnie. Un nouveau programme vous sera bientôt présenté pour poursuivre cette verte saison avant l’arrivée du « blanc » mais aussi hélas des premiers frissons.
EP/vm