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Le 05/11/2015
12 randonneurs étaient présents mais l'averse du midi au Chalet du Plan nous a obligé, par mesure de sécurité, à redescendre plus tôt que prévu.
2015/11/03 LPP A l’assaut de la Grande Jeanne !
Le 03/11/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
03/11/2015
Les « Pas Pressés » à l’assaut de la Grande Jeanne !
(LPP) 2015.11.03 SEMNOZ LA GRANDE JEANNE (lien photos)
(LPP) 2015.11.03 LA GRANDE-JEANNE (Photos Edmond)
J'y vas-t’y, j'y vas-t'y pas ? Ainsi se posait la question, en cette grise et plutôt humide fin de matinée, de savoir si notre sortie pourrait avoir lieu… Finalement, sur le parking d’Aléry à 13 h, cinq véhicules étaient nécessaires pour acheminer ce groupe sympathique d’amateurs de « petits pas ». S’étaient joints aux familiers, pour notre plaisir, quelques marcheurs « convalescents » habitués à d’autres rythmes…
Trajet d’approche court, puisque le parking de la Tambourne, au pied de la Grande Jeanne, sera notre point de chute. Et avec bonheur car, de capricieuse au départ, dame météo devait s’avérer progressivement plus clémente, à notre grande satisfaction.
Le programme d’aujourd’hui a été chamboulé : pourquoi ? Une reconnaissance du circuit, récemment réactualisé, des Gorges du Fier, initialement prévu, avec son parcours plutôt accidenté, nous fit préférer de le réserver pour plus tard, en belle saison, en sortie à la journée, le repas pouvant se prévoir soit aux abords des gorges, soit à Montrottier, tout proche.
Nos vingt-quatre randonneurs parés, attaquaient donc le bon sentier panoramique, balisé « bleu », ascendant, mais de pente régulière, qui nous amène de la cote 540, à celle de 871 m. Ben, gravir une telle dénivelée ne nous était pas arrivé depuis pas mal de temps ! N’était-ce pas un peu présomptueux comme proposition ?
Avec un départ un peu laborieux pour certains d’entre nous, un rythme adapté permit cependant à tous nos marcheurs, d’accéder au belvédère sommital sans trop de bobos, le soleil, bien que timide, daignant enfin nous éclairer le paysage. Ce superbe point de vue vers l’ouest, contribua, je pense, à faire oublier les efforts déployés… D’autant plus que l’amas de feuilles mortes récemment tombées sur le sentier, dissimulait les racines d’arbres affleurant le sol, ou les cailloux glissants, rendant ainsi la marche hésitante.
Bienvenue donc fut cette pause méritée : joyeuse halte réparatrice, qui prenait fin avec la rituelle photo du groupe.
Puis demi-tour, direction nord-est, sentier dissimulé sous un épais tapis de feuilles sèches. L’abandon du balisage bleu pour d’autres sentiers sans doute plus accidentés, fit que la longue descente fut plus laborieuse ! Mais la bonne humeur restait présente…
Ces nombreux houx rencontrés par endroits furent l’occasion d’attiser quelques coquins commentaires ! Pourquoi, diable, n’avaient-ils pas les boules ? Et puis, ces boules : poussaient-elles sur un arbuste mâle, ou femelle ? Et à quoi le distinguer ? La question, après de vains conciliabules fournis, devait rester des plus évasives…
Renseignements pris, par la suite, la réponse apportée est la suivante :
De son nom botanique Ilex aquifolium, le houx est un arbuste à croissance lente, généralement haut de 4 à 6 mètres, qui peut vivre jusqu’à 300 ans. Ses fruits, « boules » rouge ou orange, toxiques pour l’homme, n’apparaissent que sur les pieds « femelle ». Sa fécondation s’opère par la proximité d’un pied mâle. Cependant, il arrive qu’on trouve des individus « monoïques » : fleurs mâle et femelle sur le même pied, exception qui devrait concilier les avis contradictoires ! Le houx peut se multiplier par bouturage, en procédant comme suit, mais il faut s’armer de patience ! En été, couper de jeunes rameaux d’une quinzaine de cm de long ; supprimer quelques feuilles à chaque extrémité et tremper la bouture dans de la poudre d’hormone. Puis la planter dans un mélange composé à part égale, de tourbe et de sable et recouvrir d’un film plastique transparent tout l’hiver, en maintenant une température de 5 à 7 degrés. Pas question de récolter des boules pour la déco de Noël 2016 ! Fermons alors cette longue parenthèse…
Avec une luminosité déclinante, l’heure avançant (au diable ce nouvel horaire !), on arrive enfin au parc animalier. Les daims présents, à leur regard interrogateur, s’étonnent sans doute de nous voir les aborder les mains vides…
Derniers lacets descendants, raides par endroits car on se retrouve alors sur le circuit balisé « rouge », puis le clocher de la Visitation se devine au travers des grands arbres : nos voitures ne sont plus très loin !
Le réconfortant petit goûter distribué sur le parking, clôturera joyeusement notre balade forestière, la tombée de la nuit n’étant plus très éloignée à présent.
Etant donné le court trajet d’approche, il a été convenu d’un commun accord, qu’une participation de chacun de 1 euro servira à « gonfler » la cagnotte des Pas Pressés, celle-ci servant plus particulièrement à pourvoir les goûters. A ce jour, sa gestion en est assurée provisoirement par moi-même (E. P.) ; chacun peut se renseigner sur son contenu, apporter éventuellement des remarques.
La prochaine sortie prévue à la « Réserve du Bout du Lac », le jeudi 19 novembre, sera beaucoup plus facile, et bien sûr, nous comptons sur votre active présence.
Pour ceux d’entre-vous qui seraient intéressés, voici l’historique des lieux parcourus aujourd’hui.
Cette partie de forêt dénommée « le Crêt du Maure », couvre 150 ha, et dépend de la forêt communale d’Annecy, d’une étendue totale de 418 ha. Cet espace n’a pas toujours existé sous cet aspect…
De 1815 à 1841, ce qui pouvait être encore boisé, est défriché en vue de pâturages. Tant que subsistait l’humus forestier, les récoltes furent satisfaisantes. Mais, vite épuisé, le sol devint improductif, et un désert de rocailles et broussailles remplaça, hélas, les cultures.
Dès l’annexion de la Savoie, la ville d’Annecy entreprit des travaux de reboisement qui durèrent jusqu’en 1877. Pour ce faire, une pépinière fut créée dans la clairière de la « Jeanne ». On utilisa 1 368 400 plants et 979 kg de graines.
Les essences choisies furent le pin (sylvestre, noir d’Autriche, laricio de Corse), l’épicéa, le mélèze, le hêtre, l’érable sycomore, le robinier, le châtaignier.
Dès 1890, Ernest GUINIER, Inspecteur des Eaux et Forêts à Annecy, père de Philibert, ancien directeur de l’Ecole Nationale de cette institution, fit tracer le réseau actuel des sentiers, avec de nombreux belvédères, prévoyant que cet espace boisé serait une forêt-parc.
Voilà pourquoi, aujourd’hui, on peut s’oxygéner, se défouler, en parcourant agréablement ces nombreux sentiers forestiers, balisés, pour notre grand plaisir, à deux pas de la cité.
A bientôt.
EP/vm
Quelques photos : 2015.11.03 SEMNOZ LA GRANDE JEANNE
Le 03/11/2015
Randonnée du 30.10.2015 au MONT MORBIE - EPERNAY. Magnifique !!!!
Nostalgie ! Une photo du 3ème groupe au Mont Morbié le 20.11.2009.
Le 28/10/2015
Belle rando automnale de Montremont au Chalet de Larrieux, col des Nantets et redescente sur Montremont.
Randonnée qui a ravi les 6 randonneurs présents.
Nous avons eu la chance de voir un bouquetin et un troupeau de chamois, à priori en attente du rut.
Le 24/10/2015
Belle journée. Brume le matin, puis passage au-dessus des nuages et cerise sur le gâteau : déjeuner face au Mont-Blanc.
Toujours les belles couleurs d'automne .....
Le 21/10/2015
7 personnes sont parties combattre la mer de nuage, pour arriver au sommet de Praz Véchin sous le soleil.
2015/10/20 LPP Le Roc de Chère
Le 20/10/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
20/10/2015
Quel plaisir de voir cette petite troupe progresser, en bavardant gaiement, sur cet agréable sentier lumineux arpentant la haute futaie colorée. Nous sommes sur l’un des circuits du Roc de Chère, lieu toujours aussi attrayant quelle que soit la saison, d’autant plus que l’ami Louis nous guidait ici en connaissance de cause, n’étant pas venu à l’improviste… Visiblement nos marcheurs appréciaient.
Rassemblés pour un départ à 13 h de Sous-Aléry, six voitures étaient nécessaires pour acheminer ce groupe de joyeux randonneurs, par ce ciel d’automne hélas plutôt bouché, le soleil ne devant faire que bien plus tard une bien timide apparition.
Qu’à cela ne tienne ! Parés pour la marche, nous quittons nos véhicules stationnés sur le parking d’Echarvines, et nous engageons sur l’agréable sentier en lisière de forêt. Celui-ci jouxte la verte pelouse attrayante du vaste terrain de golf où s’ébattent quelques joueurs poussant leur caddie bourré des accessoires nécessaires pour assouvir leur passion favorite. Attention à cette balle qui serait lancée malencontreusement dans une fausse direction après je ne sais quelle maladresse ! Allons donc, as-tu déjà vu çà ?
Mais revenons à la silhouette de ces chariots poussés, au loin : ne les prendrait-on pas pour des poussettes occupées par un gros bébé ? C’est ce que nous faisait remarquer en souriant l’un de nos joyeux drilles, toujours à l’affût de la petite plaisanterie amenant le fou rire… Puis, un peu plus loin, c’est une coquine allusion à l’absence de boules écarlates sur ces nombreux houx, qui poussait ces dames à la plaisanterie…
Belle forêt en cette réserve naturelle nationale de 69 ha, site classé en 1977. Hêtres, charmes, chênes, acacias, de taille impressionnante se côtoient, rivalisant de hauteur pour se procurer la lumière indispensable à leur croissance. Et nous évoluons en douceur sur ce tapis de feuilles tombées, laissant apparaître deci, delà, divers champignons.
L’attrait du point panoramique sur le lac, qu’on devine au travers des arbres en ces lieux, poussera nos Pas Pressés (à quelques exceptions…) à satisfaire leur curiosité en obliquant crânement sur cette portion de parcours devenu accidenté, à flanc de falaise. Brève incursion, mais pénible sera la remontée…
Et nous voici bientôt en vue du « Chère », mot qui désignait, à l’origine un élément pierreux, un rocher. Avec le temps, cette signification n’étant plus comprise comme telle, elle est devenue un nom propre auquel on y a ajouté « Roc de » Bizarre ! Ça ferait « roc de rocher »…
Encore un effort pour gravir la pente sommitale, et, nous orientant sur la gauche, nous voici foulant de nos pieds les surprenants lapiaz, roches calcaires érodées par l’eau, caractéristiques de nos montagnes. Mais alors, quelle récompense !
Là-bas, bien en dessous, s’étend le « petit lac », avec, au premier plan la presqu’île de Duingt et son château, la montagne d’Entrevernes en enfilade… Dommage qu’un ciel trop bas limite notre regard aux premiers contreforts des Bauges, lesquelles s’estompent dans cette brume persistante.
Le Roc de Chère culmine à 651 m, le niveau du lac se situant à quelques 200 m plus bas, à 488 m. Ce site majestueux a été raboté par le glacier quaternaire qui occupait alors la combe d’Annecy. Jadis les moines de Talloires (à nos pieds se trouve l’Abbaye) exploitaient ce qui est devenu aujourd’hui une réserve naturelle dont 35 % de sa superficie appartient au Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres (CELRL). Grâce à l’alternance dans la constitution de son sol, et aussi la présence de microclimats, la flore variée est riche de 560 espèces. Site protégé, il va de soi.
Et c’est sur ce belvédère exceptionnel que nos joyeux marcheurs vont apprécier la pause goûter, moment attendu si l’on en juge aux avis demandés, arrosée de quelques bouteilles bienvenues, acheminées depuis une réserve insoupçonnée…, et bien gérée ! Le coût du goûter de ce jour a été intégralement opéré sur notre « cagnotte » tenue avec rigueur par notre amie Danièle, présence appréciée aujourd’hui parmi nous.
Ce sublime intermède sera néanmoins douloureux pour l’une d’entre nous dont le dos, à l’approche des lieux, avait mal supporté la contorsion qu’impliquait l’éviction d’une branche malencontreusement placée au travers du sentier… Le chemin du retour lui sera pénible, et ternira pour elle ce beau circuit forestier.
Puis le groupe sera bien vite, ensuite, à nouveau en vue de la Grange d’Echarvines, près de laquelle on « clôturera les comptes » du jour. L’aide de Michel, que le rythme nonchalant des Pas Pressés n’aura sans doute pas fatigué !, sera opportune pour le savant calcul des frais à répartir…
Ah ! N’oublions pas de nous inscrire pour la journée détente de fin de saison fixée au mercredi 2 décembre (fête de la Ste Viviane) à Montagny-les-Lanches : vous y êtes tous conviés et parlez-en à vos proches.
Et ce sera la joyeuse séparation dans la satisfaction générale, chacun rejoignant son véhicule, dans la perspective attendue de la prochaine sortie (Sentier des Gorges du Fier) du 3 novembre! Déjà ! Que la saison a vite passé…
EP/vm
Le Semnoz le 16 octobre 2015 !!!
Le 17/10/2015
Ils sont sept au rendez-vous de ce vendredi plein de fraicheur et de brume, fidèles, volontaires et téméraires, pour affronter les premiers frimas !
Tous, heureux et ravis de partager une randonnée vivifiante et féérique à la "David Hamilton" en savourant avec bonheur un paysage mi-automnal mi-hivernal, sur les sentiers de Bénévent, au Crêt de Chatillon, au chalet des Frêtes ..... Dans notre cher Semnoz au panorama toujours si apprécié.
(texte d'une poêtesse ... méconnue !).