Archives des randos Les Pas Pressés 2015 à 2017

2017.04.12 LPP Doussard La réserve du bout du lac

Le 19/04/2017

« TRIBULATIONS D’UN « PAS PRESSE »…

12/04/2017

Doussard – Au bout du lac

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Moi qui n’avais pas forcément l’intention d’écrire un « papier » sur cette sortie connue…

« Pauvre vieux ! » il est des jours où le sort s’acharne…

Donc, onze personnes présentes, dont une nouvelle venue en quête d’un essai, sur le parking rue Georges Brassens, pour un départ à 13 h, comme d’habitude. L’influence de la période pascale a sans doute contribué à ce qu’aujourd’hui notre effectif soit réduit. Qu’à cela ne tienne : avec une aussi belle météo, cette sortie est prometteuse.

Trois véhicules seront nécessaires pour le covoiturage, direction « la réserve du Bout du Lac ».

L’une d’entre nous, donc la « nouvelle », pour sa première sortie avec « les Pas Pressés », tenait impérativement à partir avec sa propre voiture, prétextant de pouvoir, en cours de trajet, écouter sa musique métal favorite ! Ben, on ne va pas bouder cette objection, les volontaires pour le service du transport n’étant pas légion !

Bien, transbordons donc les deux équipements déjà déposés dans le « vieux » kangoo.

Et là, premier incident : une serrure récalcitrante à l’impulsion de la clé, ne permet pas d’ouvrir le hayon arrière. Bien, accédons donc au contenu du coffre, à genoux sur le siège arrière ! Sacs et bâtons sont répartis entre les deux voitures susceptibles de nous prendre à bord.

Le temps de m’assurer que le conducteur du troisième véhicule ait bien assimilé le trajet, voilà que le premier, sans doute par méprise, démarre sans m’attendre, avec… mon sac, mes bâtons… Pourtant c’est un bon copain ! Sourd à mes appels désespérés, me voici debout, pantois, gesticulant au milieu de la route en vains mouvements, mes chaussures à la main !

La troisième voiture déjà au complet, vais-je être condamné à n’assurer qu’un rôle de gardien de parking en ce bel après-midi ?

Mais non, attentive, la conductrice de la voiture intermédiaire au-devant, apercevant ma détresse dans son rétroviseur, s’arrête et me prend en charge, car elle a de la place, elle. Oui, mais en contrepartie, me seront alors imposés… une quinzaine de kilomètres d’écoute de sa musique favorite à laquelle elle tenait tant, laquelle n’a absolument rien à voir avec ma préférence pour notre virtuose artiste local : Christophe Pessey ! Consciente malgré tout de mon inconfort acoustique, elle en modère l’intensité, et comme ma capacité auditive est déjà bien sur le déclin, je vais plutôt m’en tirer assez bien.

Mais… « Pauvre vieux ! »

Après un trajet heureusement ensoleillé, nous voici arrivés sur le parking poussiéreux jouxtant la route de la Vieille Eglise, à Doussard. Récupérant mon équipement dispersé, je propose, pour varier, d’effectuer aujourd’hui le trajet en sens inverse des aiguilles de la montre.

Longeons d’abord l’Ire, à gros débit actuellement, la fonte des neiges dans les Bauges l’alimentant généreusement.

Et profitons de l’abondante et instructive signalisation disposée judicieusement, à maints endroits, tout au long du parcours.

Quittons plus loin ce large et confortable chemin de sable compacté, plan, en forêt, où les arbres laissent apparaître leur nouveau feuillage, pour aborder la zone du marais, sec en cette période de beau temps qui dure.

Le cheminement se fait alors sur la longue lignée de passerelles composées de bastings juxtaposés, ce dispositif n’ayant guère son utilité aujourd’hui, et c’est tant mieux. A la roselière succède le vaste tapis d’ail des ours (allium ursinum), dont l’odeur forte emplit l’atmosphère ambiante. Comestibles, ne pas confondre ces feuilles odorantes (ce sont elles que l’on consomme) avec celles du muguet, très ressemblantes, ou du colchique en automne. Pour cela, il suffit de les humer.

Au sol donc, ce vert prononcé, plus loin le bleu du lac, et au-dessus l’azur du ciel, quelles nuances dans le décor !

Et l’on arrive à « l’Eau Morte », l’affluent le plus important du lac lequel, en ce lieu, est squatté par le castor.

M… : mes lunettes ? A l’évidence, elles ne sont plus au-dessus de mon nez ! A mon insu l’attache, certes en mauvais état, n’a plus assumé son rôle ! Tombées en cheminant sur cet étroit sentier végétal, où donc les retrouver ? Sans grand espoir de succès, dans ce fouillis de verdure, je rebrousse chemin jusqu’à la prairie, bientôt rejoint dans mon exploration minutieuse, par les copains compatissants. Interview des promeneurs arrivant sur ce sentier : rien ! Mes bésicles ont sombré dans le champ d’ail ( ! )

« Pauvre vieux ! » En plus d’une ouïe déficiente, te voilà désormais bigleux !

Côté positif : durant cet intermède imprévu, ces dames ont pu apprécier la douceur d’un bord de l’eau ensoleillé : ce n’est pas perdu pour tout le monde !

Ici donc est le domaine du castor, l’enchevêtrement d’arbres tombés trahit sa présence. Sa description, ses mœurs, son habitat, sont amplement décrit sur de nombreux panneaux colorés, explicites.

Et si je sortais à nouveau mon « Nikon » ? Zut : qu’apparait-il sur son écran ? « Votre carte-mémoire est en lecture protégée ». Ce qui veut dire, en clair, que cette carte n’accepte plus de photos dans son état actuel. Il ne manquait plus que ça ! Pour y remédier, il faut l’extraire de son logement et actionner la languette minus pour la repositionner. Mais bon dieu, pour ce faire, il me faut mes lunettes !

« Pauvre vieux ! » : plus de photos !

La tour Beauvivier se présente à nous : de ce belvédère aménagé sur ce vieil édifice de pierres rafistolé, on jouit aujourd’hui d’un superbe panorama dégagé sur l’étendue d’eau à la teinte virant à l’émeraude et son décor de montagnes l’entourant.

Dès lors, on chemine sur de larges passerelles faites de caillebotis, surélevées au-dessus de la roselière noyée : quelle somme de travail et d’investissement pour réaliser de tels équipements permettant à tout un chacun, poussettes, handicapés, etc., de pouvoir accéder à ce cadre enchanteur.

Bientôt un large ponton aménagé en plateforme face au lac apparait, le regard, de là, portant en enfilade sur tout le « petit lac » coloré. N’est-ce pas un lieu rêvé pour pousser la chansonnette ? A cet effet une mélodie est donc proposée, au titre évocateur : « Le lac bleu d’Annecy ». Mais il me faut bien compenser la mémoire défaillante par un support écrit, lequel a été prévu.

Oui, mais pour le lire, il me faut… mes lunettes ! « Pauvre vieux ! »

Sauvé provisoirement : le copain qui, au départ m’avait trahi, me vient en secours en me proposant sa « réserve d’optique » bienvenue, laquelle va bien compenser. Ambroise, t’es bien le meilleur !

Et heureusement que de belles voix féminines m’accompagnaient fort brillamment dans mes vocalises non mémorisées ! Merci.

Bien vite le large chemin retrouvé nous ramène à la prairie, bouclant ainsi le premier circuit, là où, alentour, ces fichues lunettes supposées tombées, serviront peut-être de loupe à quelque grenouille coassant par là !

Puis, empruntons sur la droite, avec quelques hésitations pour certaines de ces dames, l’attrayante petite passerelle suspendue, instable, objet de plaisantes sensations, qui nous permet de franchir l’Ire.

En sortie de la petite forêt qui suit, on découvre à nouveau avec ravissement, le lac dans toute sa splendeur sous le soleil radieux.

En bordure de la plage aménagée où viennent mourir les vaguelettes poussées par une bise modérée, leur bruit sur le gravier nous rappelant d’autres vastes espaces nautiques qu’on a pu reconnaître par ailleurs : nostalgie…

Après une pause panoramique apaisante et quelques pas sur le sable, rebroussons chemin, un peu à regret pour poursuivre notre périple paisible en forêt aérée.

Arrivés au parking, le soleil est encore haut ! Et si on en profitait pour découvrir ce hameau de Verthier, situé à un quart d’heure d’ici ?

Pittoresque vieux village rattaché à Doussard, que traverse l’Eau Morte. Anciennes fermes bien retapées, chapelle (fermée) restaurée en 2001, vieux pont sur la rivière limpide, arbustes fleuris : que de charme !

Ici est le point de départ du GR 96 pour le col de la Forclaz.

Bien ? Un peu tard à présent pour pousser jusqu’au deuxième pont.

Donc, demi-tour, et bien vite, la D 909 traversée, nos voitures sont en vue.

Bon, allez ! Au casse-croûte ! Restez là-bas à l’ombre des filles, on arrive…

«             - Guy, sors le nécessaire, s’il te plait !

  • Ah, moi je n’ai que la table !
  • Comment çà ! Alors, Ambroise, ouvre ton coffre !
  • Moi ? C’est vide : je n’ai rien !
  • Ah bon ! Pourtant dans la Peugeot, j’y ai vu que mes chaussures ! Regardons encore ?
  • Ben rien ! m…. alors, faut se rendre à l’évidence : le goûter a dû rester dans le Kangoo §
  • Eh ! Les filles, revenez : y a rien à bouffer ! »

La totale, y manquait plus que ça ! On n’a plus qu’à aller casser la croûte à Sous-Aléry, le lac en souvenir !

« Pauvre vieux ! » : confus, la mine défaite devant la risée des copains !

  • Allez, en route pour le retour, et aussi ma … seconde dose de « Métal Music » : dur !

Jusqu’à Sevrier, ça roule, mais devant mes yeux sans assistance, le paysage est flou ! et le moral dans les chaussettes. Puis les ralentissements arrivent ! Ben j’aurai peut-être plus le temps d’y voir clair ! Et de penser au casse-croûte ! Et si, par oubli, je l’avais laissé au pied du Kangoo et qu’un toutou affamé, passant par là, n’en laissait alors qu’un sachet vide, déchiqueté ?

« Pauvre vieux ! »

Enfin le gymnase est en vue ; accueilli comme on peut s’en douter, par un attroupement de mines hilares, ça va de soi !

Et le coffre de la Kangoo toujours condamné ! De plus on me fait ironiquement remarquer que si toutes les portes sont bien fermées, par contre la vitre, elle, est restée ouverte !

« Pauvre vieux ! »

Alors, debout sur le siège arrière, arquebouté, la tête plongeant sous la tablette au plus profond du coffre pour inspecter avec force interrogation : « Euréka : sachet en vue ! Ouf, sauvé !

Et les joyeuses plaisanteries de fuser alors autour de la petite table, l’appétit satisfait ! Ainsi la balade se termine de la meilleure des façons. Mais qu’il y avait donc matière à se divertir !

Vraiment alors, il y a des jours « sans… » ! « Pauvre vieux ! »

Allez, à la semaine prochaine, à Balmont, avec… de nouvelles lunettes !

P.-S. Si, par un curieux hasard, des lecteurs n’étaient pas rassasiés, pour des précisions complémentaires concernant le descriptif de ce superbe circuit de la réserve du Bout du Lac, reportez-vous au premier « jus » en date du 19/11/2015 (du même auteur).

Merci de votre attention.

EP/vm

 

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2015/06/26 LPP Samoëns Sixt-à-Cheval

Le 23/06/2015

QUELQUES COMMENTAIRES SUR LES SORTIES DES "PAS PRESSES"

SAMOËNS ET CIRQUE DU FER A CHEVAL.

Le 23 juin, c'était ma première sortie avec les "pas pressés". J'ai été reçue chaleureusement dans une très bonne ambiance. MERCI A TOUS.

Les paysages étaient magnifiques... Agréable journée dans la bonne humeur.

A la prochaine promenade. Evelyne.

Aïe, aie, aïe, on se croyait dans l'Himalaya ! ...

Pont suspendu 

Tout le groupe 

              Tout le groupe dans la bonne humeur.

 

Si vous voulez voir les photos de Viviane pour cette journée, cliquez sur le lien : 2015.06.23 SAMOENS SIXT FER A CHEVAL

 

 

2015/12/08 LPP De Loverchy à Châteauvieux, de Malaz à la Butte Saint-Martin

Le 08/12/2015

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

08/12/2015

… De Loverchy à Châteauvieux, de Malaz à la Butte Saint-Martin :

Découvrons, l’esprit curieux, Seynod par les petits chemins…

(LPP) 2015.12.08 SEYNOD Par Les Petits Chemins (Lien photos)

 

La matinée durant, un épais brouillard rendait flou notre décor familier, laissant ainsi planer le doute quant à la perspective de notre sortie du jour.

Programmée sur Seynod, quelle désillusion alors si l’étincelante mouette du Crêt d’Haut s’apparentait à … un corbeau !

Mais non ! A l’heure du rassemblement au parking de Sous-Aléry, plus d’interrogation : ce soleil souhaité parvenait enfin à faire disparaître ce décor tristement humide, pour laisser place à un beau ciel d’azur ! Parfait, d’autant plus qu’une douce température est propice à la randonnée.

Alors ? En route ! Oh pas loin, puisque le point de départ de la balade se situe avenue Montaigne, au bas du parc public, près du ruisseau de Loverchy. La fontaine, eau coupée pour risque de gel, sera notre point de ralliement au retour. Je ne peux que vous conseiller de revenir à la belle saison pour apprécier la délassante ambiance phonique et le plaisir des yeux lorsque la vingtaine de jets d’eau y sont activés. Plus haut, un grand bassin circulaire libère cette eau qui s’écoule en cascades le long d’un chenal arboré alimentant la vaste fontaine : un régal ! Certes, ce n’est pas Versailles… ! Mais ces lieux méritent d’être mieux connus !

L’avenue Montaigne remontée, voilà qu’on côtoie une jolie petite aire de jeux, idéalement située ! Ah ! Que n’a-t-on emporté dans le sac, les boules de pétanque… Un peu plus loin, près de ces austères bâtiments, il n’est par contre pas question de nous y arrêter aujourd’hui, car là, rue Blaise Pascal y est implantée la perception, trop souvent cause de tracas n’est-ce-pas ?

Nous voici arrivés dans le secteur résidentiel des Regains, où les petites rues bordées de haies basses, portant des noms évocateurs de nos plus célèbres poètes : Balzac, G. Sand, Rimbaud, entre autres, y ont trouvé place. A nouveau un reposant espace arboré, et nous longeons la maison de retraite de Pré Fornet, dont la capacité d’accueil a été tout récemment augmentée avec une construction composée d’une quarantaine de studios avec loggia, tous de même superficie, de conception identique. Calme, verdure, caractérisent ces lieux, mais notre souhait reste cependant d’y résider le plus tard possible…

Malaz : un petit arrêt s’impose dans ce cadre panoramique arboré, face à la montagne de Sainte-Catherine. Y est implantée cette ancienne maison bourgeoise, propriété communale aujourd’hui, restaurée et agencée à des fins culturelles, dont une salle de spectacles. Trônant au milieu du parc verdoyant, entouré de grands arbres, cette sculpture monumentale remarquable réalisée sur l’embase conservée d’un séquoia abattu, tronc à la circonférence hors normes. Création récente aussi : un verger composé plus particulièrement d’essences locales ou anciennes. La bâtisse accueille également le siège de la « Société des Auteurs Savoyards ».

Ce court intermède achevé, il nous faut dépasser une zone de chantier animé où un imposant lotissement composé d’immeubles, prend forme, route des Blanches ; nous sommes à l’arrière côté Est, de la Z.A.C. de Périaz. S’en suit un large chemin carrossable en légère pente ascendante, qui nous conduit plus haut en direction de Vieugy.

Au pied de ce couple d’arbres solitaire, le panorama alentour nous incite à une petite halte, où le contenu de la gourde sera le bienvenu ! Dommage que les grues érigées, en fonctionnement un peu plus bas, contrastent de façon discordante avec ce décor campagnard…

Profitons encore de cet espace qui s’amenuise : il se pourrait bien que dans un avenir pas très lointain, le béton supplante ces prairies…

Un peu plus haut, des effluves caractéristiques nous indiquent que nous abordons le GAEC de Vergloz, l’une des dernières exploitations agricoles encore en activité sur la commune. Attenante, « La Ferme de Vergloz » propose ses cinq chambres d’hôtes, où le couple Martel accueille les touristes amateurs de produits du terroir.

La traversée de ce hameau au calme campagnard, laisse à penser que ses résidents tenaient à conserver une âme d’origine paysanne, traditionnelle. Pour preuve : en parcourant la rue principale, on peut lire sur les panneaux indicateurs : « Chemin des Gromailles », ou « Chemin des S’nailles »… Le premier terme désigne, en patois local, l’action de casser les noix pour en extraire les cerneaux, aux fins d’en presser l’huile ; le second désigne, également en patois, les clarines que portent les vaches en pâture.

Après le rond-point de Châteauvieux, on arrive au point le plus haut de notre balade, à la côte 590 m. A droite, le site du château du même nom, est une maison forte dont l’origine reste floue. Depuis le XIIIe siècle, de nombreux propriétaires se sont succédés. Propriété privée, peut-être qu’aujourd’hui mériterait-elle une autre affectation que celle d’un centre d’exploitation rurale !

Puis, plus bas vers l’ouest, on longe l’imposante salle polyvalente « Espace Cap Périaz ». Edifié à l’écart du centre commercial, celui-ci construit dans les années 2000 sous la municipalité Jacques Besson, elle peut accueillir jusqu’à 850 personnes.

Et arrive le giratoire du Crêt d’Haut sur la RD 1201, où trône la « mouette ». Cette remarquable sculpture en inox, de 5 m de haut, a été érigée en 2004 sous l’impulsion du maire actuel, Françoise Camusso. Elle est l’œuvre de l’entreprise spécialisée SATIL de Chambéry, d’après le modèle miniature créé par Alexandre Gantelet, artiste local. Elle a été récemment installée en ce lieu panoramique, et s’est vite imposée comme point de repère géographique.

Et pourquoi ne pas marquer notre passage ici avec une photo de groupe ?

Quittons à présent la route des Emognes qui mène aux cimetières un peu plus loin, pour nous engager sur cette portion de chemin, d’aspect terreux, dans la prairie, rejoignant le chemin des Muriers, en direction du hameau de Branchy, que nous ignorerons.

Chemin (mais que de chemins !) des Bouvaux, en fait à présent route asphaltée, on passe près de la ferme Gantelet, et voilà que l’on « attaque’ la dernière côte, démoralisante pour certains, qui mène à la Butte Saint Martin. Ouf ! Que le muret d’enceinte entourant la place devant l’église, sera le bienvenu pour des jambes déjà bien sollicitées, quitte à faire fi du panorama en lui tournant le dos. Dommage que des nuages viennent entraver l’action d’un soleil déclinant, car au-delà des installations sportives en contrebas, le panorama est superbe.

Entre autres, au loin, l’aérodrome de Meythet dépassé, se dessine la falaise incurvée, caractéristique de la Mandallaz ; plus à droite, le village perché de Saint-Martin, au fond fait face à notre présente butte que domine l’église du même nom. Mais la halte sera courte car nos voitures sont encore loin d’être en vue…

Le petit bois franchit, la rue du Muraillon nous amène à celle du Pré de Vassy.

En plusieurs points, celle-ci donne accès à l’espace vert que longe un sentier botanique où des essences d’arbres sont répertoriées. Sa portion terminale nous sera interdite car un bruyant chantier d’élagage y a cours. Donc on ne verra pas l’étang situé à l’extrémité ouest aujourd’hui.

Quelques pas sur le bitume seront nécessaires par la rue des Frênes, puis celle des Aubépines, pour accéder à la place Saint-Jean, centre du Seynod moderne. Après le passage aérien au-dessus de l’avenue d’Aix-les-Bains, un large sentier aménagé en parcours sportif, longe sur sa gauche, le ruisseau de Loverchy bordé de haies, qui en fait un itinéraire agréable à la belle saison.

Nous n’irons pas jusqu’au bassin de rétention de Val Vert. La passerelle franchie, ouvrage pentu en bois d’une longueur de 13 m, au-dessus du ruisseau, nous retrouvons l’avenue Montaigne où nous attendent nos véhicules laissés là trois heures plus tôt, après huit kilomètres de marche, de quoi fatiguer quelques vieilles jambes…

Quelques bancs disposés là, de même que la margelle circulaire de la fontaine, désormais silencieuse, seront vite occupés, afin d’y déguster, dans la bonne humeur, le goûter coutumier. Il va être 17 h, et la nuit, même sous un ciel redevenu clair, arrivera vite !

De l’avis général, une bonne impression se dégage pour le choix et le bon déroulement du cette boucle autour de Seynod.

Ce descriptif de notre balade apparaîtra sans doute trop long ! Mais d’un itinéraire à priori anodin, que de découvertes ont attisé notre curiosité sur ces… petits chemins ! Alors, attention ! La prochaine fois : interrogation écrite ! Le sujet : « De Loverchy à…»

Merci de votre attention, et votre bienveillance !

Allez, à bientôt chez les « Pasnaillus » (les mangeurs de carottes: terme familier pour désigner les habitants de Rumilly, selon la légende).

Quelques statistiques sur Seynod :

  • En 2013 : 18 842 habitants. Superficie : 19,17 km2 – 700 logements récents.
  • Evolution de l’habitat :

251 en 1800 - 502 en 1901 - 990 en 1954 - 9.340 en 1975 - 16.365 en 1999.

  • Chef lieu de canton le plus peuplé de Haute-Savoie avec 53 451 habitants
  • Fusion avec Vieugy en 1965 – avec Balmont en 1973/1999
  • Jumelages :
  •  Ineu (Roumanie), en 1999
  •  Malgrat de Mar (Espagne) en 2005
  • 8 écoles primaires, dont les Cordeliers (privée)
  • 2 collèges : le Semnoz avec 900 élèves, et les Cordeliers
  • 2 lycées : A. Gordini : métiers mécaniques et productique ; carrosserie
  • P. Favre/Les Bressis (privé)
  • A visiter : « le Chemin Idéal » : jardin extraordinaire Léo Gantelet au 08, route des Emognes, où sont exposées entre autres 33 sculptures d’artistes locaux.

EP/vm

2017.05.23 LPP La Féclaz - Revard

Le 05/06/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Sortie du 23/05/2017

La Féclaz – Revard

(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ

(Photos Viviane)  (LPP) 2017.05.23 LA FECLAZ

 

Rando telle que planifiée, vingt-neuf partants au départ pour 9 h : il est regrettable que toutes les inscriptions ne nous soient pas parvenues avant 10 h 30 lors de la séance d’inscription d’hier, lundi !

Donc il nous faut six véhicules pour le trajet en covoiturage, pour un parcours aller proche de 45 km. Pont-de-Banges, Lescheraines, col de Plimpalais et point de chute à la station de la Féclaz, parking supérieur, alt. 1339 m.

Météo très favorable pour cette sortie en moyenne altitude, température exceptionnellement élevée en cette fin mai. Le parcours se déroulant en majeure partie en forêt, sera apprécié surtout après-midi. Itinéraire de type « montagne russe » par bon sentier, bien accepté par l’ensemble des marcheurs, au rythme « pas pressé » ça va de soi !

- Au marais de Pertuiset, bel espace fleuri avec cette profusion de boutons d’or. Renoncule rampante faisant partie de la famille des renonculacées, elle est toxique à l’état cru.

En aparté (pour vous mesdames…) : dans le langage des fleurs, la renoncule signifie : « Tu es radieuse et charmante », « Tu es éblouissante », « Vous êtes brillante et attrayante »…

Par endroits s’y mêlent aussi des trolles, dont la fleur diffère du bouton d’or par sa forme globuleuse. Légèrement vénéneuse elle-aussi, son rhizome est toxique. C’est une plante des prairies humides ou bois clairs qui pousse entre 500 et 2500 m. Sa particularité : elle est pollinisée par une mouche : celle-ci pont ses œufs, qui se développent au détriment des graines dévorées par les larves.

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- Vers midi, nous voici arrivés au Pas du Rebollion. Face à nous, au loin, au-dessus de l’impressionnante falaise, se découpe, silhouette hardie, le belvédère du Mont-Revard.

Obliquant vers l’est, il nous faut s’apprêter à gravir la forte rampe, en fait la seule difficulté de notre chemin, qui nous amène à l’intersection avec la route, qu’on suivait en partie, en parallèle.

Gémissements ici inopportuns devant l’effort, la proche perspective du casse-croûte est à ce prix ! Traversée ascendante d’alpages et la halte s’impose au lieudit « Les Fermes ». Cela tombe bien : l’emmontagnée n’a pas encore eu lieu, et nous pouvons nous installer à notre guise près des étables, sur ce point de vue panoramique à 1450 m d’altitude.

A nos pieds, au-delà de la ville d’Aix-les-Bains : le lac du Bourget qu’on domine sur toute l’étendue de sa longueur de 18 km.

A l’ouest, le surplombe, face à nous, la Dent du Chat et le Molard Noir (1452 m) qu’on a découvert le 12 octobre 2016 ; plus au nord : le Grand Colombier, et plus près de nous la Chambotte. Tout proche, le belvédère du Mont-Revard, à 1538 m. A l’est, le Colombier d’Aillon que prolongent vers le sud le Mont Margériaz, et sa longe falaise minérale.

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Nous sommes ici, aujourd’hui sur le site de Savoie Grand Revard, qui regroupe trois stations. Sur les communes du Montcel et Trevignin :

- Le Mont-Revard, qui culmine à 1562 m au Trou de l’Angle Est. Il est distant de 20 km d’Aix par la D 913, dite route du Revard. De 1892 à 1937, un chemin de fer à crémaillère reliait la ville thermale au belvédère, créé par la municipalité dans le but d’emmener les nombreux curistes désireux de découvrir le superbe site panoramique au bout d’une heure et demie, sur dix kilomètres de voie ferrée. Cette desserte pris fin en 1935 avec l’arrivée du téléphérique. Prouesse de technologie pour l’époque : un câble de 58 mm de diamètre, d’une seule portée longue de 1650 m sans pylône, vu la configuration du site, pour une dénivelée de 845 m. Il permettait de relier en sept minutes le belvédère depuis le départ à la gare de Mouxy. Il cessa de fonctionner lui-aussi en 1968, et fut démantelé en 1975.

  • Le propos qui suit n’engage que moi : « Je ne connais pas les raisons exactes de l’abandon de cet équipement touristique. Mais on en a un exemple tout près de chez nous. Je m’étonne toujours avec amertume, du fait de ce qu’ont construit de manière réfléchie nos anciens, ne puisse aujourd’hui faire l’objet d’une maintenance et d’une exploitation, quitte à envisager une participation, raisonnable s’entend, des deniers publics. Car pourquoi se résigner à vouloir priver ce grand nombre de personnes physiquement ou matériellement défavorisées, de ces merveilleux panoramas d’altitude accessibles, avec des moyens de locomotion non polluants, représentant de plus un attrait touristique indéniable ? Des considérations d’ordre écologiques (c’est la mode…) ou des intérêts privés ne devraient pas être un obstacle à la mise en valeur de ce qui fait partie de notre patrimoine. Abandon éminemment regrettable, de mon point de vue s’entend ».

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- Revenons à la Féclaz : occupant un plateau à une altitude moyenne de 1350 m (entre 1319 et 1525 m), cette station accueille la pratique du ski nordique principalement. Elle se situe sur la commune baujue des Déserts, entre le Revard au nord, et le Nivolet au sud, zone géographiquement comprise entre Aix et Chambéry. On y accède de préférence par le col de Plimpalais. Outre les activités hivernales, la station propose un centre d’équitation, un parc-aventures, de nombreux chemins de randonnée pédestre et pistes de V.T.T.

- Saint-François-de-Sales : petite commune de 160 habitants, alors qu’elle en comptait 936 en 1848 ! Elle se situe au sud du Revard. Les communes limitrophes sont : le Noyer au sud-est, les Déserts au sud-ouest, Saint-Offenge à l’ouest, et Arith au nord-est. Elle s’étale à une altitude variant de 697 m à 1432 m, et est donc intégrée au site Savoie Grand Revard. Nous y avons randonné le 28 juin 2016, avec la montée à la Croix des Bergers.

- L’ensemble du domaine forme le plus grand de France pour la pratique du ski nordique. Avec 150 km de pistes balisées, en majeure partie en forêt, on le surnomme « Le Petit Canada ».

- Retour aux Fermes : le casse-croûte « panoramique » terminé, ma curiosité a été récompensée par la présence furtive de cette famille d’hermines qui s’ébattait près du petit chalet attenant. Pas facile de fixer sur l’objectif ces graciles petits mammifères farouches, d’une agilité surprenante : du beau spectacle-nature, favorisé par la chance.

- L’hermine : animal de la famille des mustélidés, mesure entre 22 et 32 cm plus la queue de 8 à 12 cm. Son pelage entièrement blanc en hiver, à l’exception de l’extrémité de sa queue qui reste noire, devient l’été, brun dessus, blanchâtre dessous. Elle peut peser jusqu’à 440 grammes. Carnivore, elle se nourrit essentiellement de petits rongeurs, accessoirement de lapins, grenouilles, …  Active principalement la nuit, elle aime vivre près des chalets d’alpage sachant qu’elle peut éventuellement y trouver de la nourriture. Sa fourrure, prisée, était jadis très recherchée.

- Retour de sieste de l’ami Jean : il est temps de repartir sac au dos et reprendre le trajet du matin en sens inverse, appréciant avec l’entrée en forêt, la fraîcheur à cette heure chaude.

Spectacle désolant arrivés au Pas du Rebollion : on remarque les nombreux épicéas desséchés, dépérissant suite aux attaques du bostryche. Cet insecte de 5 mm de long, de couleur brun foncé pour l’adulte, pond sous l’écorce et ne laisse aucune trace de galerie dans le bois. On peut recenser entre 60 000 et 80 000 insectes par arbre infesté. L’intense activité de forage des larves interrompt le flux de la sève, provoquant la mort de l’arbre. Il n’existe actuellement aucune parade chimique : il faut abattre, écorcer sur place et évacuer rapidement les bois atteints. La solution : repeupler la forêt avec des espèces de feuilles adaptées à nos contrées : hêtre, …

- Se présente à nouveau l’espace lumineux des boutons d’or aperçu ce matin : notre parking n’est plus très loin !

L’imposante falaise du Margériaz devant nous, c’est avec plaisir qu’on va faire honneur au succulent gâteau de Savoie, œuvre de notre dévouée pâtissière revenue. Merci Anne-Marie et Gérard.

Prochaine sortie : pique-nique à Lescheraines.

EP/vm

2015/12/02 LPP Chanson des "Pas Pressés"

Le 02/12/2015

A apprendre si le coeur vous en dit  ;-)

 

LA CHANSON DES "PAS PRESSES"

Pour partager de bons moments,

Vivre la vie allègrement,

Viens avec nous te promener

Avec les pas pressés !

Enfile un jean et des baskets,

Un galurin et des lunettes,

Sans oublier ta bonne humeur,

Le soleil au cœur.

Refrain

Viens aux pas pressés,

Viens aux pas pressés,

Qu’il est bon de marcher,

De flâner et de chanter,

La vie est douce et colorée

Chez les pas pressés.

 

Laisse derrière toi tous tes soucis,

Les petits tracas de la vie,

Et tu verras, tout ira mieux,

Tu reviendras heureux

Et quand tu auras bien marché,

Tu rentreras très fatigué

Des paysages plein les yeux,

Feras des rêves bleus.

Refrain

Nous apprécions ces retrouvailles,

Mais il faut rentrer au bercail,

Un bon goûter pour ces gourmands

Que nous sommes maintenant,

Nous nous quittons le cœur léger

Toujours prêts à recommencer

Et bravo à tous les marcheurs

Et animateurs.

Refrain

Paroles de Lucette et de Louis

Sur la musique des « Champs Elysées »

 

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2015/04/07 LPP Massif de l'Erbe et roselière CRAN-GEVRIER

Le 07/04/2015

 

07/04/2015 - Massif de l’Erbe et roselière - 

« Cette forêt qui longe les berges du Fier et de l’Erbe constitue un important et essentiel corridor écologique pour la faune sauvage… »

«… En 2004, en faisant l'acquisition d'une ancienne turbine provenant du barrage de Brassilly, la commune de Cran-Gevrier contribue à la préservation de la mémoire industrielle. Aujourd'hui, cette turbine est installée à côté de l'espace culturel La Turbine.

En 1904, la région d’Annecy est alimentée en courant électrique grâce à la société des Forces du Fier. Elle a été créée en 1899 par Léon Laydernier et Louis Aussedat pour construire des barrages sur le Fier à Brassilly et Chavaroche afin de produire de l’électricité.

Le barrage de Brassilly

L’usine hydroélectrique de Brassilly fonctionne à partir de 1904. Une dérivation est alors mise en place pour capter l’eau et créer une chute de 20 mètres. Un siècle plus tard, la commune de Cran-Gevrier, devenue propriétaire d’une turbine provenant de l’usine, l’installe sur le bord du Thiou. En hommage à son passé industriel, la commune décide de baptiser « la Turbine » son centre culturel ouvert en 2004. Ce dernier réunit un cinéma, une médiathèque et un Centre de culture scientifique, technique et industrielle.

La Société des Forces du Fier

La Société des Forces du Fier possédait trois usines : Brassilly, Chavaroche et l’usine à gaz d’Annecy. Elle alimentait le bassin d’Annecy, Faverges, Aix-les-Bains, Thônes et Rumilly et a favorisé le développement de l’industrie. En 1946, la société est nationalisée et entre dans la société publique Electricité de France. »

2015.04.07 MASSIF DE L'ERBE ET ROSELIERE

 

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2015/03/31 LPP Promenade au bord du Fier - Vallon du Fier

Le 31/03/2015

 

31/03/2015 - Promenade au bord du Fier - VALLON DU FIER

« Découvrir le lit du Fier et ses bancs de gravier, parcourir les sentiers et flâner au bord de la rivière… »

(LPP) Promenade au bord du Fier (photos)

 

 

 

 

2017.03.15 LPP Le Vallon du Fier

Le 15/03/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

15/03/2017

Le Vallon du Fier

Photos Viviane (LPP) 2017.03.15 Vallon du Fier

Nouvelle saison de marche douce pour L.P.P. (les Pas Pressés)

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Sortie planifiée pour mardi 07 mars : dame météo ne l’entendait pas de cette oreille ! Et le mardi suivant, il n’était pas question de priver les danseurs éventuels de leur loisir mensuel favori…

Ainsi, c’est donc au mercredi 15 que le rendez-vous était reporté, aux conditions favorables cette fois-ci.

Point positif encourageant : une trentaine d’adeptes se présentaient pour un départ à 13 h au parking des Grèves, dont cinq nouveaux visages, à qui nous souhaitons la bienvenue. Merci Christine, Anne-Marie, Marie-Claude, Jean-Pierre, Jacques, pour votre présence parmi nous, espérant que vous n’aurez pas été déçus pour cette « première ».

Favorisant comme de coutume, une évolution en terrain plat pour la reprise de notre activité favorite, c’est donc le circuit du « Vallon du Fier » qui accueillait nos premiers pas pour une mise en jambe « cool ». Pour faire diversion, le départ était donné cette fois-ci « aux tennis », boulevard du Fier où le vaste parking accueillait tous nos véhicules. Cela tombait bien car on constatait un encombrement inhabituel sur celui du « cimetière » à Cran.

Découverte pour la plupart d’entre-nous : le bon chemin nous conduisait, dominant l’imposant cimetière des Iles (d’Annecy), par delà les terrains de tennis, à la confortable passerelle enjambant le Fier. L’empruntant, on pouvait alors admirer la limpidité de l’eau s’écoulant en abondance, arrivant de nos blanches montagnes des Préalpes, la fonte des neiges assurant un fort débit.

Cette nouvelle sortie aurait dû logiquement s’effectuer dans la joie des retrouvailles pour une majorité d’entre nous. Hélas, une regrettable absence est ressentie avec amertume. En effet, la voix grave caractéristique de celui qui souvent, de l’arrière du « peloton », nous interpellait joyeusement, aujourd’hui ne se fait plus entendre… Notre ami Antoine nous a quittés prématurément « sans crier gare » : son visage jovial, sa verve teintée d’humour, sa bonhomie et son optimisme, nous manquent cruellement.

Sa nonchalance naturelle, laquelle souvent, lui faisait « traîner la semelle » était l’objet de taquines plaisanteries de la part de ses compagnons de marche, ce dont il n’en avait cure ! Et même que l’ami Toto, comme se plaisaient tes proches, à t’appeler (mais ça on le saura plus – trop – tard !), alors que tu nous accompagnais pour la première fois, il t’était arrivé carrément de la perdre… ta semelle ! C’était dans la vallée de Bellevaux ! Cet incident de parcours, plutôt comique pour tes camarades du jour, mettait alors en exergue les talents de « rabibocheur » de ton meilleur « pote », lequel pour rien au monde, ne t’aurais laissé continuer « pied nu »… Ficelle, scotch, épingle de sûreté… tous ces accessoires de fortune sortis de je ne sais quels sacs, s’avéraient bien utiles pour rafistoler dans l’urgence, l’Opinel aidant, la chaussure déficiente ! Souvenir plaisant s’il en est, parmi d’autres…

Aussi, aujourd’hui avons-nous une pensée toute particulière, empreinte de tristesse et nostalgie pour celui qui savait agrémenter de bons mots nos sorties auxquelles il prenait assidûment part durant ces deux années passées. Nombreux furent ses amis à accompagner, assistance recueillie, sa famille éplorée, ce mardi 21 février.

Revenons donc à une actualité moins douloureuse, en remontant la berge du Fier sur sa rive droite, sous ce soleil généreux. Sur notre gauche, le ronflement d’engins forestiers nous indique que l’imposant chantier de bucheronnage entrepris dans le but d’enjoliver le cadre forestier, n’est pas terminé.

Petite pause sous le pont des Ilettes, appréciant le sonore écoulement de l’eau claire franchissant la digue. Puis les ponts de Brogny seront vite atteints.

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Sur certaines essences d’arbustes alentour, on peut remarquer que les boutons sont prêts à éclater : la floraison de printemps est proche.

Après conciliabule, décision est prise de préférer rebrousser chemin par le même itinéraire paisible en bord de rivière. Une boucle en forêt, plus loin, rallongera celui-ci, avant de retrouver notre passerelle pour le retour. Fin de parcours un peu pénible pour franchir la rampe d’accès à la plateforme du parking ; le muret le bordant sera alors bienvenu pour reposer des jambes fatiguées par cette balade de début de saison. L’heure du rituel goûter arrivée, on pourra alors prendre plaisir à déguster ce beau gâteau breton confectionné à notre intention par notre amie Guénolée pour marquer sa fête. Merci la Bretagne !

Après cette ambiance festive, chacun peut alors, l’esprit léger, rejoindre son véhicule : il n’est pas loin de 17 heures.

Merci à tous et à la semaine prochaine !

EP/vm

 

2017.05.16 LPP Vaulx Chemins d'Angely, les Jardins Secrets

Le 16/05/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Sortie-visite du 16/05/2017 à Vaulx

Chemins d’Angely et « Jardins Secrets »

agrémenté d’un anniversaire…

(Photos Edmond) (LPP) 2017.05.16 VAULX

 

Beau temps pour ce rassemblement de vingt-six marcheurs au départ du parking de Sous-Aléry, à 9 h 30, en covoiturage.

  • Pas facile d’éviter que ne s’ébruitent les préparatifs d’un petit évènement…

    « Bonjour M… : bon anniversaire ! »

    Ainsi, d’une voix bien posée, exprimant un franc plaisir, voici l’arrivée triomphale de l’un d’entre-nous…

    Et patatras ! Adieu l’effet de surprise réservée pour la fin de journée !

    Se ressaisissant aussitôt face à la mine déconfite des proches collègues, il prend bien conscience alors de l’incident survenu, et enchaîne aussitôt : « Ah, m...., fallait pas ??? »

    Bien non mon vieux ! Mais on va faire avec : on n’a plus le choix ! Mais ça partait tellement d’un bon sentiment : il ne risquait plus d’oublier ! Allez, pas grave ! Il n’y aura d’ailleurs pas de répercussions désagréables.

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Chef-lieu du coquet village de Vaulx, via Mornaz ; parking jouxtant l’église, laquelle, perchée, se remarque de loin.

Parés pour la rando. Remontant la D 3 vers le nord, traversant le hameau on peut remarquer d’abord, au-delà de l’espace vert aménagé en rocaille et la « Fontaine aux Demoiselles », œuvre du sculpteur local Fernand Terrier, la belle rénovation de l’ancien presbytère datant de 1899, où est implantée actuellement la mairie. Puis d’anciennes fermes bien restaurées.

Pour un parcours plus confortable semble-t-il, que celui effectué à l’automne passé (voir la chronique du 2/11/2016), on a décidé de réaliser aujourd’hui le circuit dans le sens inverse de rotation des aiguilles de la montre.

Sentier du Pont-de-Pierre au bas du village, en prairie, puis franchissement du ruisseau de Vaudrenaz, où peu d’eau s’écoule. Le bon chemin pentu nous amène rapidement à la chapelle du Biolley. Bien rénovée, sa construction date de 1848 : elle est dédiée à N.-D. de la Conception et des sept douleurs.

Traversée plutôt bruyante et animée du gros hameau du même nom, qui suit, qu’on pourrait baptiser « village des chiens » tellement notre passage ne reste pas inaperçu à l’approche de chacune des maisons…

En sortie, le bon chemin carrossable en pente légèrement ascendante, nous amène, à travers la verte campagne, au col d’Angely, laissant sur notre gauche le crêt du même nom, qui culmine à … 690 m ( !)

Plus loin, ignorant le hameau d’Arzy, situé entre Sillingy et la Combe de Sillingy, avant l’entrée en forêt, coup d’œil sur le panorama : Salève, Mandallaz…, car le décor va changer avec le contournement du crêt.

Descente vers l’ouest pour trouver les hameaux de Frênes-Dessus, puis avec une portion de route asphaltée : Frênes-Dessous. Ici, une maison forte, quelques anciennes fermes, une coquette chapelle en bordure de route qui mène à Sallongy. Contournons le centre équestre de belle apparence, pour une seconde entrée en forêt, chemin caillouteux avec passages humides, en pente ascendante : nous arpentons le « Bois de Frênes ».

Après la progression en prairie retrouvée, apparaît au loin vers l’est, au-delà des Aravis, le Mont-Blanc dans toute sa blancheur étincelante : vision plutôt étonnante en ces lieux.

Quelques hésitations concernant le choix du lieu pour le casse-croûte. Là-haut, près du pylône de télécom, au pied du gros monticule végétalisé qui cache le réservoir d’eau, nos randonneurs affamés vont trouver, selon leur souhait, qui une place ombragée fraîche, qui une exposition au chaud soleil. Le groupe épars va attiser la curiosité de quelques imposantes « charolaises » accompagnées de leur jeune veau, paissant dans le pâturage bien fourni, en face.

Se découvre ici un vaste panorama allant de la Tournette à l’est, les Bauges, le mont du Chat, Clergeon, Grand Colombier, au couchant… Tout près de là, une belle croix de béton, de construction récente, nous pose une interrogation sur sa finalité.

Décontraction pour la pause casse-croûte, puis il faut bien songer à repartir.

Peu après, une petite erreur d’orientation nous amène à suivre un bon chemin dont le caractère « privé » nous sera vite rappelé par des résidents sans doute peu enclins à voir leur tranquillité perturbée, ne serait-ce qu’un instant. Une balise aurait-elle échappé à notre attention ?

Poursuivant vers le sud, nous voici à l’intersection avec la D 44 qui mène à Saint-Eusèbe. S’ensuit une longue marche sur l’asphalte échauffée par un vaillant soleil de mi-journée, moment pénible à oublier !

Chef-lieu de Vaulx enfin en vue, retrouvant ici l’itinéraire balisé où nous aurions dû arriver, au grand soulagement de la troupe fatiguée. Malgré ce contretemps, les délais seront respectés pour le moment de reprendre nos voitures. Deux kilomètres de route plutôt étroite, et apparait le hameau de Lagnat, là où nous attend la visite des « Jardins Secrets ».

Vu de la route, l’ancienne bâtisse réaménagée n’a rien de bien attractif, et déçoit quelque peu. Il en va tout autrement dès l’entrée franchie.

Sympathique accueil sous la tonnelle par la jeune hôtesse stagiaire ; elle nous propose une description orale des lieux décorés, suite à quoi chacun déambulera à sa guise dans ce décor féérique.

Ici, j’emprunterai le descriptif écrit recueilli par ailleurs : je cite : « Sur 7.000 m2, les Jardins Secrets offrent une mosaïque géante et raffinée de jardinets, galeries, allées, patios, salons… : une profusion d’idées et de créations qui met en scène avec brio les matériaux naturels, les fleurs, et l’eau.

Créés et entretenus avec opiniâtreté depuis 1980 par la famille MOUMEN, Nicole et Alain, les parents, avec leurs trois filles, cette réalisation complexe et variée propose une promenade entre culture savoyarde et méditerranéenne, la poésie campagnarde et le raffinement oriental. D’abord destinés à rester des jardins privés, la curiosité et l’émerveillement de leur entourage les encouragent à ouvrir leurs portes au grand public, ceci dès 1994. Tous les souvenirs de voyage au Maroc, Turquie, Inde, ou en Andalousie, ressurgissent en ces lieux chaleureux et accueillants. Chaque jardin possède son identité où l’on retrouve une combinaison colorée des cinq éléments fondateurs :

  • Les fleurs et plantes familières, vivaces ou éphémères, décoratives et parfumées
  • Le bois peint, tourné, ciselé, sculpté
  • Le mortier de chaux coloré, astucieusement travaillé sous forme de claustras, vasques, tuiles-écailles, fontaines, dalles de galets…
  • Le cuivre ourlé
  • L’eau omniprésente.

Ce petit paradis de fraîcheur et de sérénité reçoit 32 000 visiteurs/an. »

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La visite terminée, chacun ayant apprécié ce parcours enchanteur, le salon « bleu » attend le groupe pour une petite réception sympa.

Une succulente tarte aux framboises qu’accompagne un rafraichissant jus de fruit « maison » souligneront les deux anniversaires « remarquables » de nos amis Mado et Louis.

Ainsi, c’est dans la gaîté que se termine cette mémorable journée.

EP/vm

2016/03/08 LPP Vallon du Fier

Le 08/03/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

MARDI 08 MARS 2016

(LPP) 08/03/2016 Vallon du Fier (lien photos E.P.)

 

 

Les Pas Pressés s’élancent… vers une nouvelle saison !

Joyeuse ambiance pour ce rassemblement de reprise : vingt-quatre personnes au rendez-vous de 13 h au parking du Chemin des Grèves. Tiens donc ! Ne voilà-t-il pas qu’on voudrait nous rapprocher déjà du… cimetière ?

Une météo peu favorable, la campagne blanche ce matin : observations qui nous firent judicieuse-ment modifier notre destination du jour.

« Le Vallon du Fier » sera alors notre choix pour cette après-midi de retrouvailles : parcours facile, dénivelé nul, bon sentier sans doute peu boueux,… De la place sur le parking en fond de zone industrielle de Meythet pour garer sans problème nos « taxis » privés !

Equipés contre le froid : la température n’étant guère positive, de même parés contre une éventuelle averse, franchissons joyeusement la passerelle-nord au-dessus du Viéran, où une eau limpide s’écoule à gros débit.

Le Viéran : rivière d’environ 11 km, affluent du Fier, nous arrive d’Allonzier-la-Caille, arrosant au passage Cuvat, St-Martin-Bellevue, Pringy, Metz-Tessy et Meythet. Dans un passé récent, elle était très appréciée pour ses truites et ses écrevisses. Elle est aujourd’hui en phase de réhabilitation : reconquête de ses rives, aménagement de sentiers, qualité de son eau, …

Et se présente le « Sentier des Oiseaux » qu’on suivra jusqu’à la troisième balise, longeant la rivière vers l’est. Bifurcation ensuite sur la gauche, en forêt légère, par le « Chemin des 2 Ponts » (Tasset, Brogny, je suppose !)

Le rythme de… croisière adopté (peut-être V : 3 km/h ?), le groupe va progresser en papotant, en longeant, en lisière de forêt, le lit du Fier. Sur cette portion de parcours, l’eau ne recouvre qu’une partie de son large lit, laissant généreusement de la place pour s’épandre lors d’une crue éventuelle.

De nouvelles constructions prennent place sur la rive opposée. Courte halte de repérage : au-delà de l’île aménagée en aire de pique-nique, une passerelle inaugurée en 2008 permet aux pêcheurs, piétons, l’accès à la rivière à partir du sentier débouchant au droit du parc des sports d’Annecy.

Continuons, les capuchons relevés car une soudaine averse de grésille nous surprend, mais qui sera de courte durée. Le large chemin longe la berge, sur les enrochements réalisés il y a quelques années, au cours d’importants travaux d’aménagement de cette importante zone paysagère.

Sur notre gauche est implantée l’usine Mobalpa et la zone artisanale de Metz-Tessy, précédant le centre sportif Dassault, puis les parcours gymniques aménagés.

Arrivés au viaduc des Illettes donnant accès au nouvel hôpital, la digue de retenue attisera un instant notre curiosité. D’un débit actuellement important, l’eau répartie sur toute la longueur de l’ouvrage retombe dans un bouillonnement caractéristique.

Et nous voici arrivés au terme de notre parcours aller, au pont de Brogny. En fait, trois édifices se superposent ici : au premier plan le pont romain désaffecté, puis l’actuel pont routier desservant l’entrée d’Annecy, et au-delà, le viaduc de la voie ferrée. Petite pause avant de rebrousser chemin.

En face, direction Annecy une dérivation a été créée, départ d’un canal qui alimente la minoterie Cléchet située à 375 m en aval, à l’origine : le Moulin des Illettes, alors doublé d’une scierie.

Parlons un peu du Vallon du Fier : c’est la partie de territoire traversée par la rivière dans le bassin annécien. Avant l’an – 8200, le Fier alimentait directement le lac d’Annecy à travers la plaine des Fins. Celle-ci comblée par les alluvions au cours des siècles, la rivière se détourne vers Rumilly, creusant son cours actuel. Après le Pont de Brogny, il passe entre les communes d’Annecy, à gauche, Metz-Tessy et Meythet à droite.

En 2007, la communauté de l'agglomération d'Annecy entreprend de valoriser ce milieu naturel entres les ponts de Brogny et Tasset, sur un espace de 118 ha de berges. Le montant du coût des travaux et des acquisitions foncières a été estimé à 3,45 millions d’euros.

Au plan hydraulique, des enrochements ont été réalisés pour protéger les rives les plus menacées, augmenter l’espace de liberté de la rivière. Des aménagements accessibles aux piétons, cyclistes,… ont été créés. Quatre nouvelles passerelles doivent permettre de franchir le torrent, de même que des abris en cas de mauvais temps.

Bien que menaçant par moments, le ciel sera cependant coopératif.

Et l’on continue de papoter… Tiens, à l’évocation de mes activités professionnelles au temps de mes vingt ans, une remarque fuse tout à côté, émanant d’une retraitée qui me fait tout-à-coup prendre conscience de mon âge certain : « Oh ! S’exclame-t-elle, radieuse ; je n’étais pas encore née ! » Comme quoi notre groupe représente un bel éventail des âges ! Et encore, je suis loin d’être le doyen !

Tout à ma méditation, je poursuis nonchalamment le chemin du retour… ? Mais j’y pense… : de retour, il n’y aura bien, hélas que le chemin !

Délaissant le parcours en forêt, sans doute un peu humide, le Sentier des 2 Ponts pris à l’aller, nous ramène à la passerelle du Viéran, et, celle-ci franchie, le parking où nous attend notre peit goûter traditionnel, retrouvé.

L’occasion de diffuser quelques infos :

  • Programme modifié : les lieux des sorties des mardi 03 et 31 mai seront inversés, ceci pour tenir compte des disponibilités de certains accompagnateurs
  • Additif au règlement des Pas Pressés : à la question « Que fait-on en cas d’annulation d’une sortie pour météo défavorable, ou événement imprévu ? »

    A la majorité des randonneurs présents, est adopté le principe du report au lendemain mercredi

Les friandises alors dégustées dans la bonne humeur, sous un ciel redevenu clément, chacun peut regagner, satisfait, son véhicule ; il est 16 h 30 et l’air fraîchit !

Une pensée pour les absents du jour, et entre autres notre préposée à la photo, retenue chez elle auprès de sa maman qu’elle ne peut laisser seule.

Prochaine sortie : le lac et son décor, face à la Tournette.

EP/vm

2017.04.04 LPP Allonzier-la-Caille le Crêt de la Dame

Le 04/04/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

04/04/2017

Allonzier-la-Caille – le Crêt de la Dame

 

  (Photos Edmond) (LPP) 2017.04.04 ALLONZIER Crêt de la Dame

(Photos Viviane) (LPP) 2017.04.04 ALLONZIER LA CAILLE

                              

La sortie sur Balmont reportée, en remplacement nous optons, d’un commun accord, pour la destination d’Allonzier-la-Caille où nous attend la boucle du Crêt de la Dame, inconnue de la plupart d’entre nous. Tergiversations : dans quel sens la ferons-nous ?

Particularité en ce mardi 04 avril : à 13 h sur le parking rue Georges Brassens, les randonneurs des « P’tits Pas du Thiou » ont eux-mêmes rendez-vous pour leur propre destination, en covoiturage, mais il y aura de la place pour tous ! Après les manifestations d’affabilité convenues, chacun partira de son côté.

Donc direction nord pour nos six voitures, ça n’est pas coutume, et tous nous retrouver au point prévu, cote 680 m, ce qui donnait lieu à quelques hésitations.

1850 Allonziérains (ou Allonziérois) peuplent cette commune située à une douzaine de kilomètres d’Annecy, près des ponts de la Caille. Elle est entourée par celles de Cruseilles, au nord, Cercier et Choisy à l’ouest, Villy-le-Pelloux et Saint-Martin-de-Bellevue à l’est, et Cuvat au sud.

Son nom a pour origine celui d’une ancienne auberge à l’enseigne de cet oiseau. Ses limites naturelles sont constituées par les profondes gorges des Usses au nord, le Viéran à l’est, et à l’ouest le ruisseau de Mounant.

La commune a connu une démographie galopante dès 1980, favorisée par le nœud routier de l’A 41 qui a permis la création d’une zone industrielle et commerciale dynamique, regroupant une trentaine d’entreprises, dont Pilot Europe (fournitures scolaires), employant 220 salariés.

Dès le départ de la balade, en amont du chef-lieu, d’emblée nous attend, sur une distance relativement courte, une forte grimpette en forêt. Le sentier rocailleux à forte déclivité ascendante va mettre à l’épreuve les organismes, suscitant la réprobation de certains marcheurs pour ce type de parcours, avec raison certes. Néanmoins au bout de trois quarts d’heure d’effort, la cote 890 m est atteinte avec le sommet du Crêt de la Dame. Puis, bien vite cette difficulté passagère laissera place au regard admiratif que nous offre le belvédère situé légèrement au-delà du dôme sommital. Malgré la brume tenace qui stagne au loin, au-delà du village de Cuvat, à nos pieds, le panorama s’étend au sud, sur le lac d’Annecy, laissant deviner les montagnes baujues, au loin. Vers l’est, sur notre gauche : le village perché de Saint-Martin-Bellevue, que domine le Parmelan. A l’ouest : Ferrières et la Mandallaz.

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Puis se profile une longue et agréable descente en pente douce, par un bon chemin ensoleillé serpentant en forêt aérée. Petite pause au bas, arrivés à la Clé des Faux, à la jonction avec une petite route arrivant du hameau de Rossy. Dès lors changement de direction : nous empruntons le bon chemin vers le nord, en lisière de bois, nous amenant confortablement aux Quatre Chemins. Traversée de la D2 arrivant d’Allonzier, puis à nouveau, obliquant vers l’est, nouveau tronçon, un peu accidenté, toujours en forêt, au bout duquel les ponts de la Caille se profilent.

Ici un arrêt-visite est incontournable, admirant ces deux imposants ouvrages à l’architecture bien différente, qui nous laissent admiratifs devant le franchissement de cette impressionnante gorge, œuvre de l’érosion, au fil des siècles, par cette rivière des Usses, ce dont on a peine à s’imaginer.

Ce cours d’eau long de 47 km, réputé aurifère, arrive du versant sud du Salève, arrose vingt-trois communes dont Cruseilles, Frangy, et se jette dans le Rhône en amont de Seyssel.

Le pont Charles Albert, le plus ancien, est un ouvrage suspendu à haubans encrés au-delà de deux hautes tours harmonieuses, de part de d’autre. D’une longueur de 192 m, il surplombe le cours de la rivière, de 147 m. Il fut inauguré le 11 juillet 1839 devant dix mille personnes, en présence du roi qui lui a laissé son nom. Classé, il est actuellement réservé aux piétons et cyclistes.

Constat affligeant hélas : chaque année, cinquante à quatre-vingts personnes (en 2007 : 64 hommes et 32 femmes !) choisissent de mettre fin à leurs jours en passant per dessus la rambarde… S’imagine-t-on ces drames !

De cet édifice, on peut contempler, plus au sud, le très esthétique pont routier dans sa blancheur étincelante. Il enjambe la gorge d‘une seule arche harmonieuse. Le pont Albert Caquot a été construit en béton non armé, de 1924 à 1928.

Un peu plus à l’est, le viaduc des Usses permet à l’A 41 le franchissement de la gorge.

Les bains de la Caille, aujourd’hui désaffectés (depuis 1960), étaient alimentés en eau sulfureuse par deux sources alcalines gazeuses jaillissant en fond de vallée, en aval des ponts, à une température de 30°. Elle soignait plus particulièrement les maladies de la peau, goutte, articulations, rhumatismes… De plus elle était digeste. En 1948, l’établissement comprenait des cabines pour bains et douches, des chambres. Y étaient édifiés une chapelle, une madone sculptée par Constant Demaison, et même un…casino ! En retrait une réplique de la grotte de Lourdes.

Retour sur le village d’Allonzier par un bon chemin parallèle à la D 1201. Nos véhicules retrouvés, il nous faut, avec plaisir, faire honneur à l’invitation de nos amis Marie-Louise et Guy, à terminer joyeusement notre périple dans leur résidence secondaire située au-delà de la route principale. Une météo favorable nous permettra ainsi de savourer bien agréablement dans le jardin, les gâteaux de nos généreuses pâtissières, tout en étanchant notre soif !

Il va être 18 h 30 lorsque nous devons quitter le home accueillant.

Fatigués tout de même : nous aurons marché courageusement durant 9 km, avec une première partie de parcours pénible, reconnaissons-le.

Donc bravo à tous nos randonneurs du jour, et encore MERCI à Marie-Louise et Guy pour leur initiative appréciée.

Prochaine sortie : le Bout du Lac, pour nous reposer !

EP/vm

 

 

2016.12.07 LPP La Pomme - Boussy

Le 19/12/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »

Mardi 29 novembre 2016

Détente à Montagny-les-Lanches

 

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Mercredi 07 décembre 2016

Sentier de la Pomme à Boussy

 

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Sans doute, les nombreux virages de la sinueuse route accidentée des Creuses parcourue le 16 novembre, n’avaient-ils pas trop rebuté nos randonneurs, car le même trajet d’approche était proposé en ce 07 décembre, sauf que, cette fois-ci on s’arrêtera avant Rumilly.

Repoussée au mercredi pour cause de « Saint-André » (ah les « en-foirés » !), cette disposition n’empêcha pas la bonne vingtaine de marcheurs de se présenter au départ fixé à 13 h.

Mais auparavant il me paraît opportun de revenir sur cet intermède que représentait cette journée du mardi 29 novembre où l’on devait « marquer » notre fin de saison de randos ( !)

Donc point besoin de bâtons pour effectuer cette joyeuse sortie à Montagny-les-Lanches. Le plaisir se lisait sur les visages des heureux présents au départ du lieu de covoiturage, impatients de rejoindre les collègues qui avaient opté de se rendre directement au « Relais des Lanches ».

Un ciel plutôt couvert et une température proche de zéro ne laissaient que peu de regrets à devoir rester « enfermé » pour cette seconde partie de journée. Puis, progressivement le soleil, apportant sa lumière vivifiante, et la qualité de l’accueil, aidant en ces lieux gastronomiques, feront qu’une ambiance de circonstance régnera bien vite.

Un désistement regrettable de dernière minute empêcha que le nombre de quarante convives inscrits pût être atteint.

Cependant réjouissons-nous de ce chiffre proche de celui de l’année passée, en ces mêmes lieux, compte tenu des circonstances particulières en ces saisons 2015-2016.

En effet, suite à la scission subie, d’évidentes répercussions influèrent sur l’effectif de la section. De nouvelles adhésions tendaient à compenser l’effet de la préférence, certes de libre-choix, de certains anciens pour l’engagement auprès de l’association parallèle aux objectifs similaires, celle-ci présentant sans doute d’autres attraits… Cependant il faut du temps pour effacer, outre leur départ, ce sentiment d’amertume que provoque l’absence soudaine de sympathiques visages familiers…

Cette constatation faite, notre clôture de saison se déroulait de la meilleure des façons. Après un petit geste de reconnaissance à l’adresse de notre dévouée secrétaire, un savoureux menu devait être apprécié. Le « coup de génépi » aidant sans doute, des animations « maison » se succédaient alors sur le petit podium : chansons reprises en chœur, histoires succulentes dont notre artiste locale, connue plutôt pour ses tableaux colorés, eut ainsi l’occasion de nous gratifier, nous faisant ainsi découvrir ses autres talents, la joyeuse assemblée étant alors sous le charme. C’est dans la bonne humeur que prend fin, donc, cette journée de détente, à la satisfaction de tous, semble-t-il.

Retour sur notre équipée de ce mercredi 07 décembre. Après un point route à Provonges, la D31 nous conduit au vaste parking jouxtant la salle des fêtes de Boussy, située en bordure du Chéran. Peu avant on ignorera le lieudit des Iles, là où, alors adolescents, une passerelle suspendue, privée, à l’aspect plutôt frêle, nous permettait de franchir, non sans une certaine appréhension la rivière, au débit parfois conséquent, suivant la saison : toujours une aventure ! Supprimée depuis longtemps déjà, principalement pour cause d’insécurité, de maintenance aussi, il est question actuellement d’en construire une nouvelle, le Conseil départemental ayant donné son aval. Sera-t-elle édifiée sur le même emplacement ? Elle permettrait en tout cas aux piétons de relier Boussy à la base de loisirs des Pérouses, en face, très attrayante.

Sur cet espace subsiste le moulin privé des Iles. Il pourrait éventuellement agrémenter une future sortie des Pas Pressés, sous l’égide de notre amie Viviane, adhérente à l’Association des Amis des Moulins Savoyards.

Nous voici donc parés pour entreprendre ce circuit pédestre décrit comme étant « très facile », d’une durée de 2 h ½ ( ! ) Il fait frais, et un timide soleil a du mal à dissiper la brume qui s’étale sur la rivière, qu’épaissit la couche de pollution de particules présente depuis plusieurs jours, et qui stagne par l’absence de vent.

Qu’à cela ne tienne, joyeusement les marcheurs entrent en forêt légère longeant le Chéran, vers le Sud. Au-delà de la rive opposée est implantée la base de loisirs qui nous accueillait pour le « barbecue » de mai dernier. Première grimpette, et nous voici en lisière de bois, sur un bon sentier en prairie, nous éloignant progressivement vers l’Est, le clocher de Saint-Sylvestre en ligne de mire.

La traversée du coquet petit hameau de Lupigny nous permet d’y découvrir sa « maison forte », attenante à une « maison d’hôtes ». Un peu plus loin, au-delà de la route qui mène à Saint-Sylvestre, tout proche, l’ascension des contreforts vers Marcellaz-Albanais, fatigue quelque peu nos vaillants marcheurs, mais à présent les chauds rayons du soleil d’automne dans un ciel dégagé, influent bénéfiquement sur le « moral des troupes » tout en réchauffant les muscles sollicités.

Tiens ! Encore des vaches sans cornes ! Décidément elle est bien défigurée notre belle campagne !

Un épais tapis de feuilles mortes recouvre par endroits le bon chemin bien balisé : une pomme peinte sur sa plaquette de bois, fléchée, nous indique la direction à suivre tout au long de la boucle.

Le chef-lieu de Boussy est laissé sur notre droite, de même que le hameau de Marlioz, sur la D 31.

La poursuite du sentier en prairie, en direction du Chéran, pour boucler le circuit va, malheureusement nous faire désagréablement humer bien malgré nous, des effluves odorantes très éloignées de ce pourrait être la diffusion d’un flacon avec l’estampille Paco Rabanne, comme le disait l’une d’entre nous, ou Fragonard…

Mais que voulez-vous : avant l’odeur de la prairie fleurie…

La portion de sentier du départ retrouvé, il faut hâter le pas car le soleil nous ayant quittés, le jour va vite décliner.

Voitures en vue : ouf ! La balade aura duré trois heures, et pas loin de dix kilomètres auront été parcourus ! Il est temps d’arriver.

Et heureusement nous attend la dégustation d’un superbe « gâteau de Savoie » et aussi de succulentes « Roses des sables » enrobées de chocolat, le tout de fabrication « maison ». Compliment et merci à nos talentueux et généreux pâtissiers-confiseur du jour.

Le cercle d’amitié apprécié va, à regret, laisser place à la dislocation, chacun retrouvant son véhicule. On gardera une nouvelle fois le souvenir d’une agréable balade automnale, dans la campagne albanaise.

A bientôt,

EP/vm

2016.11.02 LPP Les Chemins d’Angely à Vaulx

Le 02/11/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

02/11/2016

Les Chemins d’Angely à Vaulx

 

Dix-huit : c’est le nombre de partants présents au rendez-vous du jour fixé à 13 h, au parking des Grèves, sans inscription préalable. Dix-huit, ben çà fait juste ! On verra pourquoi plus loin…

Privée de sortie la semaine passée pour cause de mauvaise météo, celle-ci, bien qu’annoncée comme peu favorable à priori, se montrera finalement clémente aujourd’hui.

Et tiens donc ! Pour une fois la gent féminine se trouve être en état d’infériorité : c’est exceptionnel ! Le fait d’avoir reporté cette sortie au mercredi y est sans doute pour quelque chose !

Conformément au programme proposé, les Chemins d’Angely seront le but de la balade de cet après-midi. Destination Vaulx donc pour nos quatre véhicules ; Poisy, D14 pour Lovagny, Nonglard, puis D44 par Mornaz : le clocher est en vue. Ainsi une petite quinzaine de kilomètres, c’est bien, d’autant qu’à présent on a pris une heure dans la vue depuis le week-end dernier…

Vaulx : située à mi-distance entre Cran et Rumilly, cette commune du nord-Albanais compte 890 Vaulxois. Altitude du chef lieu : 540 m.

Traversée du village sac au dos en direction du nord, puis la petite silhouette du randonneur pyrogravée sur son petit carré de bois sera notre repère tout au long du circuit à travers cette campagne albanaise.

Grimpée coupe-pattes plutôt raide au départ, par la gauche : il faut « ménager la monture », le souffle devient court…

Mais bien vite on atteint le vert plateau panoramique : dommage qu’un plafond bas nous bouche l’horizon. Dans cette première partie du parcours, de petits panneaux descriptifs judicieusement implantés par l’Ecole d’Agriculture de Poisy, nous renseignent sur les diverses variétés d’arbres rencontrés, et plus encore. Le châtaignier parait dominer les essences rencontrées avec l’entrée en forêt, par un bon chemin carrossable. Mais tout au long, pas de quoi remplir la musette : on ne remarque que des gogues éclatées. Où sont donc passées les châtaignes ?

La première forêt traversée sur un tapis de feuilles mortes, le paysage s’ouvre sur le hameau de Fresnes. On découvre le centre équestre de bonne apparence, paraissant assez important au vu des nombreux boxes alignés. Mais de chevaux, point à cet instant : ils ont dû sans doute aller galoper dans la vaste campagne alentour.

Dans la prairie, au-delà de la clôture, paissent des vaches, image hideuse car sans cornes, et plutôt curieuses de voir cette troupe de bipèdes. Mais s’agit-il bien des mêmes animaux qu’il nous arrive encore de regarder avec plaisir dans nos alpages d’altitude ? Que ne ferons-nous pas à notre époque dite de progrès ! Bientôt nos petits enfants ne se poseront-ils pas la question de savoir de quelle espèce de bête est cette belle encornée devenue si rare ?

Coquet petit oratoire en bordure de la petite route asphaltée arrivant de Sallongy, hameau de Thusy. Puis à Fresnes-Dessus on oblique vers la gauche pour trouver le chemin à nouveau pentu nous amenant à la seconde forêt. Nous voici au Crêt d’Angely cote 689 m. C’est haut, non ? C’est en tout cas le point culminant de notre balade. A l’orée du bois, on découvre un nouveau panorama : au-delà d’Arzy, hameau de Sillingy, sur notre gauche au fond, le Salève, en face la Mandallaz et sa falaise incurvée caractéristique, colorée au soleil déclinant ; plus à droite, la Montagne d’Age, toute proche.

Toujours à travers la campagne albanaise, le large chemin descendant nous amène au Biolley, dernier gros hameau sur le parcours. Aux aboiements excités devant chaque maison, on pourrait dire que c’est le village des chiens, tellement ils sont nombreux à nous repérer. Au centre, un élevage de l’espèce, où l’on peut s’attendrir devant des chiots dont la mère multiplie des délicates attentions.

Coup d’œil, en sortie du hameau, à la belle chapelle restaurée, dans son décor arboré ?

Dernière pente descendante, traversée du ruisseau de Vaudrenaz, sentier du Pont-de-Pierre et la boucle se termine avec l’arrivée au chef lieu.

Trois heures de marche ont été nécessaires pour effectuer cette balade de huit kilomètres d’aspect vallonné à travers prairies et bois, plutôt agréable, à la satisfaction de tous ;

Avec cette reprise des sorties en après-midi, retour au rituel goûter ravigotant, apprécié sur la place de l’église. Hâtons-nous car, le soleil à présent disparu, le jour va vite décliner. Pour l’occasion, je reviens à l’allusion de début de texte sur le nombre de marcheurs : les boîtes de goûter contenant chacune six portions, pas de souci de répartition : le compte est bon !

Merci à tous, et à la prochaine, suivant le bon vouloir de dame météo.

EP/vm

 

2016.12.14 LPP Boucle de Balmont

Le 17/01/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

14/12/2016

Dernière « chronique P. P. » année 2016

Boucle de Balmont

 

… Et le combat cessa, faute de combattants !

En effet : plutôt stérile cette séance d’inscription du lundi 19 décembre. L’approche de Noël, une météo incertaine liée à une température relativement basse, avec des flocons jusqu’en ville ce matin, ces aléas conjugués contribuèrent sans doute à ce qu’un manque de motivation s’installait !

Et donc la dernière sortie de cette saison de marche, bien remplie, fut dès lors celle effectuée mercredi 14 de la semaine passée.

Sous un beau soleil de fin d’automne, favorisé ce jour-là par quasiment l’absence de brumes, contrairement aux jours précédents, le point de départ était fixé au chef-lieu de Balmont.

En aparté : Jusque là commune indépendante, Balmont choisissait librement de s’intégrer à celle de Seynod, en 1992.

Balisé tout récemment, ce nouveau circuit pédestre se situe sur le territoire sud, dénommé « Boucle de Balmont ». D’une longueur de 7,3 km, celle-ci présente une dénivellée positive de 135 m, pour une durée de marche évaluée à deux heures et demie.

Cette balade se présentait donc sous les meilleurs auspices, et le groupe d’une bonne douzaine de marcheurs attaquait, l’air décidé, la forte rampe de la rue du Parroi, au départ de l’église, en direction de Quintal. Le hameau de « Chez Paccot » atteint, l’on pouvait alors « souffler » sur le chemin pratiquement plan en prairie, qui mène à Méclaz.

De ce hameau le chemin de Laidessus nous réservait une seconde longue grimpette, donc lentement abordée, et à mi-pente ensoleillée, il faut vraiment alléger la tenue vestimentaire. Alors qu’arrivés à ce point, il faut penser à hydrater la mécanique – en surchauffe, un peu plus loin ce sera la recherche de l’épais bosquet qui retiendra un moment l’attention, afin d’assurer quelques discrètes vidanges devenues pressantes… Et oui ! Toujours la mécanique… !

A Chambert, aux abords de la route D 141 qui mène de Quintal à Viuz (ou l’inverse évidemment), on éprouvera quelque difficulté d’orientation. Puis le balisage du sentier retrouvé, c’est le ruisseau de « la Fatte » qu’on devra traverser à gué, mais sans risque de noyade, car en cette période sèche, seul un insignifiant filet d’eau s’écoule… On retrouvera ce « torrent » plus bas tout-à l’heure.

Laudon atteint sans difficulté, on peut dès lors embrasser le panorama vers l’Ouest, sous le soleil revigorant ; la température est idéale pour la marche, le moral donc au beau fixe.

Au gros hameau du « Chêne », notre chemin asphalté recoupe celui du circuit n° 2 dénommé ‘Contreforts du Semnoz ». On laisse à droite le chef-lieu de Quintal, pour entamer la longue descente en pente douce vers le territoire de Vieugy, face au soleil déclinant. Ici, sous ce ciel d’azur, une photo s’impose. Bon chemin carrossable, à découvert d’abord, puis en forêt clairsemée, recouvert d’un tapis de feuilles mortes par endroits, souvent rencontré en cette période de l’année : c’est le chemin rural de Penossay.

Arrivés au bas, prudence recommandée en empruntant momentanément la « route de Chaux », très fréquentée, mais le bas-côté nous accueille en sécurité. Traversée pittoresque du hameau de Chaux ; un jeune chien se joint à nous et prend la tête du groupe pour, pense-t-il, guider ces marcheurs inconnus, sans doute désorientés, sur la fin du parcours… à moins qu’il ne flaire déjà une récompense à terme ! C’est en fait ce qui va se produire : bien vu mon toutou !

Descente par le sentier en prairie, parallèle à la RN 1201, pour retrouver notre ruisseau devenu adulte à présent, de « la Fatte », lequel alimente le marais préservé. Puis se présente l’ultime rampe sur bon sentier récemment empierré : voitures en vue près du cimetière.

On aura bien marché !

Délicate attention : notre rituel goûter pourra s’accompagner du vin chaud odorant, délicieux ; qu’on va goulûment apprécier : merci Jean-Jacques.

Il fait encore jour pour reprendre la route du retour, après cette nouvelle balade agréable. Merci à tous.

Ainsi se terminera d’agréable façon cette saison de marche 2016.

Petite rétrospective

Notre section des « Pas Pressés » aura réalisé 21 sorties, du 08 mars au 14 décembre.

Effectif moyen par balade : 23 marcheurs, ces dames formant la majorité.

Répartition :

  • Bornes – Aravis : 3
  • Bauges : 4
  • Lacs et leurs belvédères : 3
  • Proximité et campagne albanaise : 11
  • Trajets d’approche en covoiturage, excepté la Croix-Fry.

 

Avec la neige qui arrivera, débutera cette nouvelle année avec la pratique de la raquette pour les adeptes.

Et pour tous, soyez attentifs aux échos vers début mars pour la reprise de balades pédestres du mardi, toujours au rythme « pas pressé » ! Merci de votre attention.

Joyeuses fêtes à tous et bonne année 2017.

EP/vm

2016.10.19 LPP Montagne des Princes

Le 19/10/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

19/10/2016

Montagne des Princes

LPP 2016.10.19 MONTAGNE DES PRINCES (photos Viviane)

 

« Ensoleillé le matin, le ciel se couvrira progressivement en cours de journée ; pas de pluie… »

Ainsi s’annonçaient les prévisions météo pour ce mercredi 19 octobre. Euh !

Bien présent le soleil en effet pour un départ à 9 h 30, destination « La Montagne des Princes ». Quatre voitures embarquaient la vingtaine de prétendants à une balade, secret espoir : sous les châtaigniers, en cette période de l’année…

Sillingy, la Combe, Mougny… Oh, au loin, sur le Jura des nuages noirs s’amoncellent : mauvais présage ! Bien vite le soleil se cache, et à l’approche de Clermont quelques gouttes apparaissent sur le pare-brise, celles-ci non prévues… Pas grave : ça va passer ! … Puis l’essuie-glace par intermittence devient nécessaire… Et à Droisy, sur le parking où les voitures sont laissées, il faudra bien l’admettre, le poncho deviendra indispensable !

Droisy est un petit village distant de 2,5 km au sud-ouest de Clermont-en-Genevois, peuplé de 160 « droiselands ».

La mine déconfite, maugréant contre ces prévisions météo erronées, la petite troupe s’achemine lentement sur la portion de route asphaltée, direction Crempigny.

A peu de distance, quittons alors la route pour nous engager à droite sur le chemin caillouteux, balisé, du Mont des Princes, rendu glissant par l’averse. Celle-ci va nous perturber par intermittence, en forêt d’abord, en pente ascendante modérée ; puis apparaissent les pâturages, et l’accalmie…

Il est midi lorsque nous arrivons à « la Ferme du Comte », précédée de la mare à l’eau trouble, où doivent s’abreuver les vaches paissant alentour.

La proche futaie, vers l’ouest, fournira l’abri éventuel, si besoin est, le temps du casse-croûte. Mais finalement, les quelques gouttes ne gâcheront pas la bonne ambiance qui prévaut.

Cependant, l’air fraîchissant, et le doute subsistant quant à l’évolution du temps, on ne va pas « moisir » ici : dommage, le lieu est sympa ! Quelques commentaires concernant la journée du 29 novembre où le repas de fin de saison est prévu au « Relais des Lanches » : choix du menu, coût, et nous voilà rebroussant chemin, itinéraire identique à celui de la montée.

Sans ce ciel chargé, le panorama serait superbe sur l’Albanais et au-delà.

La Montagne des Princes forme une barrière culminant à 935 m, entre l’Albanais à l’est, et la vallée du Rhône à l’Ouest. Les communes les plus proches de son pourtour : Clermont, Droisy au nord, Crempigny-Bonneguête au levant, Saint-André-Val-de-Fier à l’entrée de l’impressionnante trouée qui, au Sud, la sépare du Gros-Foug qui culmine à 1057 m ; au couchant : la ville de Seyssel et le GR 65 qui part de Genève, traverse la Chautagne pour aboutir à Saint-Genix-sur-Guiers.

Descente prudente car risque de glissade sur ce sol mouillé mais le poncho ne sera plus nécessaire. Tiens, une photo du groupe devant ce superbe houx bien fourni en baies écarlates, ferait un bon souvenir de cette balade un peu « tristounette » !

A l’approche de la forêt, nous guettons les châtaigniers dont les fruits tombés combleraient nos envies ! Mais la cueillette se soldera que par quelques fonds de sachet : dommage ! La perspective d’une soirée-châtaignes s’éloigne…

Au fur et à mesure de notre lente progression, le ciel devient plus clément : des coins de ciel bleu apparaissent au sortir de la forêt, et c’est sous un soleil retrouvé que nous arpenterons les derniers mètres, nous laissant ainsi un petit sentiment d’amertume !

Nous aurons parcouru environ 6 km pour un dénivelé positif de 200 mètres.

Malgré tout la balade aura été sympa et chacun pense déjà à la prochaine.

Merci à vous tous pour votre généreuse compréhension.

EP/vm

NB.   N’oubliez pas de réserver auprès d’Andrée, votre journée détente à Montagny les Lanches du 29 novembre et invitez vos amis.

2017.09.05 LPP La Combe d’Arclusaz

Le 08/10/2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Reprise des randos L. P. P. Automne 2017

Sortie du 05 septembre 2017

La Combe d’Arclusaz

Photos Edmond (LPP) 2017.09.05 COMBE D'ARCLUSAZ

Photos Viviane   (LPP) 2017.09.05 COMBE D'ARCLUSAZ

 

- A la permanence d’hier lundi 04 septembre entre les responsables, le planning des sorties a donc été ébauché. La mise au propre en sera effectuée dans les meilleurs délais.

- Météo très favorable pour cette sortie à destination des Bauges. Covoiturage pour les quinze marcheurs présents à Sous-Aléry pour départ à 9 h. Trajet par Lescheraines, Ecole-en-Bauges.

Magnifique à regarder cette verte campagne ensoleillée, au cœur du massif des Bauges. Dans la plaine au bas du Châtelard, notre curiosité est attisée par ces nombreux mazots disséminés dans la prairie : très caractéristiques des lieux, ils font partie du patrimoine local, et à ce titre, doivent être conservés en l’état.

- Mazot : ce mot reste d’origine suisse valaisanne : cabane de vignes, ce pied-à-terre abritait vignerons et famille sur les coteaux très escarpés du vignoble. Il servait de lieu de casse-croûte pour les travailleurs rassemblés ici, de réduit à outils, d’abri pour le bétail de trait en cas de gros temps, et aussi de… garçonnière, comme l’avait écrit Rousseau !

- Le mazot savoyard est réputé pour être un coffre-fort multi-usages : protéger et conserver les « affaires » et victuailles précieuses en cas de perte du chalet principal (incendie principalement). Le garde-manger recueillait les salaisons et viandes séchées, suspendues pour les isoler des animaux, les céréales, les « papiers » importants. Cette fonction de grenier était valable à une époque où la solidarité montagnarde était exempte de cambriolage…

- Le Parc Naturel des Bauges a été créé en 1995 dans le but de revitaliser et protéger le massif, de même que son patrimoine naturel remarquable. A cheval sur les deux départements savoyards, il a une superficie de 90 000 ha répartis en soixante-cinq communes. Six villes-portes en donnent l’accès : Chambéry, Aix-les-Bains, Albertville, Ugine, Annecy et Rumilly. Il a obtenu le label Géoparc en 2011, en raison de son patrimoine géologique conséquent, le troisième en France. Quatre stations de sport d’hiver s’y sont développées : Savoie Grand Revard, Aillon-Margériaz, Semnoz, Sambuy-Seythenex.

- Cet intermède terminé, venons-en au terminus de notre trajet d’approche : le parking des Arolles, altitude 915 m.

Paré pour l’opération de remise en jambes, le petit groupe s’ébranle lentement sous la conduite experte de notre guide local, l’ami Louis, bien décidé à progresser vers le col d’Arclusaz, sans prétention de l’atteindre, toutefois. Large et bon chemin carrossable, conditions d’évolution très agréables, cheminement au rythme « pas pressés » s’entend, on prend de la hauteur.

Parcours panoramique face à Jarsy, village facilement repérable de par sa « cathédrale des Bauges », imposante. Dominant les lieux, la Dent de Pleuven, 1771 m, précède le Mont Trélod, lequel du haut de ses 2181 m nous accompagnera tout au long de l’itinéraire.

Sa haute falaise verticale face Est se caractérise par ses roches aux stries harmonieusement galbées, rappelant des vagues…

Apparaissent ensuite, entre autres : le Mont de la Coche, qui fait suite à la Pointe d’Arcaloz, point culminant de Bauges (2217 m) et qui domine la vallée de Bellevaux. Puis la Pointe des Arlicots face à laquelle notre parcours-aller s’arrêtera, peu avant le chalet du Praz, dans l’alpage.

Un bel épicéa solitaire fournira l’ombrage éventuel, sur les ruines supposées d’une ancienne grange-étable ( ?), pour la pause déjeuner appréciée.

Vers 14 h, la petite sieste terminée joyeusement, la troupe ragaillardie reprendra ce même GRP du Massif des Bauges, en sens inverse, pour une descente aisée.

Itinéraire de longueur estimée approximativement à 6,0 x 2, soit une douzaine de km pour une dénivelée positive d’environ 470  m. Conditions de marche idéales. Retour sans problème.

P. S. : La prochaine sortie du mardi 12 sera avortée du fait d’une météo capricieuse. Idem pour celle du 19.

EP/vm

2016.10.12 LPP Mont (signal) du Chat – Molard Noir

Le 12/10/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

12/10/2016

Mont (signal) du Chat – Molard Noir

(LPP) 2016.10.12 LE MONT DU CHAT  (photos Edmond)

 

Certes ? Long fut le trajet d’approche, mais alors, au terme : quelle récompense !

Du parking des Grèves, départ à 9h 30 en covoiturage avec trois véhicules ; destination, qui n’est pas courante : le Mont du Chat.

Il fait frais, une forte gelée blanche recouvre la campagne ce matin ; il faut dégivrer le pare-brise. Qu’à cela ne tienne, le ciel est beau : nul doute qu’on va pouvoir en profiter…

Bien vite on longera la rive-est du plus grand lac naturel de France, toujours admiratif que je suis devant ces aménagements remarquables réalisés tout au long, depuis Aix-les-Bains, pour le confort et la sécurité de tous les usagers : automobilistes, cyclistes, piétons…

Contournement du lac, puis au Bourget-du-Lac se présente la Route du Relais D 42, laquelle sur 14 km d’amples lacets, nous permet, avec une pente moyenne de près de 10 %, de gravir cette imposante masse quasi verticale de la forêt au-dessus.

Quelque inquiétude avec la stagnation de cette barre nuageuse là-haut, nous privant un instant des bienfaits du soleil matinal, mais bien vite on arrivera au-dessus, et ces barres de brouillard s’estomperont à la mi-journée, à notre grande satisfaction.

Redoutée des cyclistes, cette longue et raide montée, sans répit, est considérée comme l’une des plus difficiles de France ! Le « Tour » ne l’a empruntée qu’une seule fois en 1974 à l’ascension de laquelle, notre « Poupou national » prit une minute sur le grand Eddy Merx d’alors, par le versant ouest pratiquement d’égale difficulté. Ce dernier reprit son retard dans la vertigineuse descente, pour gagner l’étape à l’arrivée à Aix-les-Bains.

Récemment, un cyclotouriste amateur qualifiait, sur son site "cestdurlevelo", cette montée de belle… « chat-loperie » !

Le signal (mont) du Chat, culminant à 1504 m, représente la partie centrale du massif de l’Epine, et se situe entre le col du Chat, au nord, et celui de l’Epine, au sud. Ce massif sépare les bassins du lac du Bourget, à l’est, de celui du lac d’Aiguebelette, à l’ouest.

L’imposante silhouette métallique, supportant les nombreuses paraboles de tous diamètres, du relais TV-météo, domine l’esplanade-belvédère. Une imposante table d’orientation de pierre nous permet d’apprécier le vaste panorama sur les Alpes, Mont-Blanc en toile de fond.

Départ de la sympathique petite troupe sur le large sentier balisé rocailleux, hérissé de gros cailloux saillants, rendus un peu glissants suite à la fonte de la gelée blanche de début de matinée.

Aire d’envol vertigineuse, le premier point panoramique se présente à nous, surplombant à l’ouest, au loin : Yenne, le Rhône, la route de Lyon D1604, qui débouche au tunnel du Chat, percé un peu plus au nord au-dessous de nos pieds.

Le cheminement se poursuit sans difficulté, mais avec précaution, en forêt clairsemée, qui, certes, nous prive des rayons du soleil désirés. D’autres belvédères, toujours vers l’ouest, jalonnent ce parcours attrayant.

Quelques passages en faible déclivité descendante, et nous voici arrivés au pied du Molard Noir, promontoire à 1452 m. Surmonté de deux demi-tables d’orientation, l’une pour l’ouest, l’autre pour l’est, ce magnifique belvédère nous offre un regard circulaire pratiquement à 360°. Tous près, à une petite demi-heure de marche vers le nord, se dresse le monolithe de la Dent du Chat (1390 m). Derrière celle-ci, le Mont de la Charvaz nous cache une partie du bout du lac.

La Dent du Chat doit son nom à deux particularités :

  • Le pic à la forme d’une canine (pas forcément de chat !)
  • Sens très ancien de « passage (chas de l’aiguille) ; percée par le tunnel, elle domine le col du même nom, qui fut longtemps le principal passage entre l’avant-pays savoyard, et de la Savoie.

A l’ouest, à nos pieds : Saint-Jean-de-Chevelu et ses deux mini-lacs.

A l’est, à plus de 1200 m au pied de la vertigineuse falaise : Bourdeau et la vaste étendue d’un bleu azur du lac du Bourget, sur lequel ce matin, aucun bateau ne laisse son sillage. Sur la rive opposée : Aix-les-Bains, Brison-Saint-Innocent, la Chambotte. A droite, le Mont-Revard, la Dent du Nivolet, les Bauges, la Chartreuse, Belledonne, et bien sûr, se détachant au fond, à 83 km d’ici, le Mont-Blanc enneigé, lequel resplendira le temps de notre balade.

L’emplacement ici, pour un casse-croûte ensoleillé panoramique, ne souffrira d’aucune contestation, chacun trouvant « chaussure à son pied » pour son poste d’observation préféré, même si pentu ! Seul, l’ami Jean éprouvera quelque difficulté à s’approprier, après coup, en ces lieux peu propices, le petit espace horizontal lui autorisant une sieste rêvée…

Dernier coup d’œil avec joyeux commentaires, et la petite troupe, rassasiée, reprend à regret, lentement, le sentier en sens inverse, en légère pente ascendante, cette fois-ci. Trois quarts d’heure de marche au rythme des Pas Pressés, et apparaît la plateforme-belvédère du départ d’où le point de vue ne nous lasse pas.

La perspective d’une nouvelle invitation à nous arrêter à Chaux-Balmont, est accueillie avec enthousiasme. Se profile ensuite la descente en forte déclivité, de la D 42 : le recours à la « seconde » avec frein moteur étant largement utilisée pour ménager les « plaquettes » !

Ambiance des plus conviviales un peu plus tard, dans le logis décoré de l’artiste locale, où la profusion de friandises étalée sur la table laissait peu croire à l’improvisation… Donc un grand MERCI MADO.

La balade fut magnifique, la fin de journée inégalable… A la prochaine fois, selon le bon vouloir de dame Météo !

EP/vm

2016.06.28 LLP Saint-François de Sales – le Revard

Le 28/06/2016

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

28/06/2016

Saint-François de Sales – le Revard

  (LPP) 2016.06.28 ST FRANCOIS LE REVARD (photos Viviane)

 (LPP) 2016.06.28 ST-FRANCOIS LE REVARD (photos Edmond)

 

Comme de coutume, la gent masculine ne représentait que le quart de l’effectif rassemblé sur le parking des Grèves pour un départ fixé à 9 h 30.

Quelques inscriptions de plus auraient permis de remplacer le covoiturage par le car, pour un trajet plus confortable…

Destination : les Bauges, toutefois hélas, sans nos « locaux de cœur » : ben oui, à Jarsy il est sans doute temps de semer les « fageous » (haricots) au « corti » (jardin)…

Direction Lescheraines pour cinq voitures, puis Saint-François de Sales où, un peu plus haut que le village de la Magne, le vaste parking de la station nous attend.

Sac au dos, chaussures adéquates, avec entrain le bruyant cortège désordonné rejoint le foyer de ski de fond.

Souvenirs… : cette station familiale fut celle, entre autres, qui vit les premiers exercices d’équilibriste sur des « planches » sans doute trop glissantes, pour ce débutant que fut alors votre « chroniqueur » emprunté d’aujourd’hui, il y a de cela bien longtemps déjà !

Et avec le temps qui a passé, revoir ces lieux dans un décor autre que la parure hivernale d’alors, ne facilite pas mon repérage…

Néanmoins, après quelques pas sur le large chemin forestier, et le passage près des premiers chalets aux toits recouverts de tôle ondulée, typiques de ces lieux, me souvient alors, que j’y glissais, mais en sens inverse. Mais alors, le départ de ce circuit de piste blanche, où était-il ?

Bien vite, on s’apercevra que nous ne sommes pas les seuls à fréquenter ce chemin semi-ombragé : à plusieurs reprises on croisera ces nombreux randonneurs venus la région grenobloise, avec sans doute, l’intention de comparer les Bauges à la Chartreuse.

De nombreuses fleurs champêtres égayent de leurs coloris variés les bas-côtés ; en cette période de l’année, la flore de montagne s’épanouit pour notre grand plaisir visuel. L’occasion d’enregistrer quelques clichés chatoyants… Tiens, bonjour Viviane ! Ravi de te voir nous rejoindre aujourd’hui avec ton « RICOH », l’occasion d’établir des comparaisons de décors de ce paysage alpestre avec ceux de Bretagne, dont tu nous as tout récemment régalés. Merci pour la profusion d’images inédites, d’autres sites somptueux.

Le soleil arrivant au zénith, bienvenu l’ombrage qu’offrent les grands arbres bordant notre parcours…

Tiens ! Arriverait-on chez les Indiens ? Ce village de huttes caractéristiques dressées là, parait insolite en ces lieux ! L’info publicitaire nous indique qu’ici, nous pouvons nous restaurer, y séjourner et dormir (pour ce qui est du calme, y a pas mieux !), si tel est notre souhait. C’est pour le moins original !

Un peu plus loin, arrivés aux chalets de Crolles, un beau panorama nous incite à faire là notre pause casse-croûte… Le sommet du Revard à notre gauche, face à nous la montagne de Banges, qu’on découvre sur sa façade sud, au loin la Tournette, et en prime, le Mont-Blanc enneigé se détachant dans l’azur du ciel sans nuages. Qui une place au soleil (de dos) dans la pente herbeuse, ou à l’ombre des arbres tout proches, suivant le goût de chacun : c’est dans ce vert décor reposant que les sacs vont être soulagés de leurs victuailles.

Et encore merci à notre dévouée pâtissière…

La sieste écourtée, après réflexion, il nous parut plus judicieux de repartir en sens inverse par le même chemin, la poursuite plus avant du circuit mal connu pouvant nous réserver de mauvaises surprises : temps ou difficultés de parcours ?

Arrivés au lieudit Peisse-Bernard, ce chemin qui part sur la gauche en direction de la « Croix des Bergers » qui scintille là-haut, est tentant. Bien qu’à découvert sous la chaleur du moment, une partie du groupe s’engage à gravir la verte colline. 1371 m sera donc le point culminant de notre rando : et de là, un superbe panorama à 360° s’offre à notre vue, récompense pour quelques efforts supplémentaires, vite oubliés.

Nos voitures rejointes peu après, quelques hésitations sur le trajet du retour privilégiant la direction du village d’Arith, feront l’objet de joyeuses réparties…

La journée fut belle, la balade agréable…

Rendez-vous à la prochaine, dans les Aravis !

Notre souhait : de nombreuses inscriptions lundi 12 juillet, à 10 h au siège.

EP/vm

2017.11.21 LPP La boucle des Lanches

Le 02/01/2018

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

Sortie du mardi 21 novembre 2017

La boucle des Lanches

 

 

Par ce ciel clément, la balade ne pourrait qu’être belle ! C’est sans doute ce qu’ont pressenti nos marcheurs amateurs de soleil d’automne présents en nombre au départ pour 13 h. Il faudra alors prévoir sept véhicules pour emmener le groupe à Montagny-les-Lanches, parking du chef-lieu.

Objet du déplacement : circuit sur les hauteurs de la commune, présentant une modeste dénivellée d’environ 135 m : « cool » pour ces « aventuriers » en campagne albanaise !

Pas de balisage pour cette première partie de parcours (des bruits laissent entendre qu’on va remédier à cet état de fait…), mais le bon chemin de terre asséché nous amène, après le franchissement à gué de deux ruisselets, à sec hélas, les récentes averses n’ayant pas pallié cette longue période sèche de fin d’été, au croisement avec le circuit de Chapeiry, celui-ci répertorié.

Nous voici alors devant la première balise implantée au lieudit « Les Chavannes », et dès lors on va suivre d’abord une partie de route, puis le sentier de terre, plutôt humide, en partie nord de cette commune.

Au hameau des « Teppes Vertes », après la traversée de la route qui mène à Montagny par l’Ouest, on quitte Chapeiry pour poser le pied sur le vaste territoire de Marcellaz-Albanais.

Et là, sur ce trajet de petite route pentue, asphaltée, qui rejoint le hameau de Montmasson : nostalgie ! En effet, de lointains et joyeux souvenirs d’enfance ressurgissent… Ce tronçon, non asphalté à l’époque, en forte déclivité, dénommé « La Vie », glacé en hier, faisait la joie des écoliers d’alors, lesquels dévalaient « à fond la caisse » cette pente glissante à souhait, sur des luges de bois hétéroclites, ou l’unique « bob » bringuebalant, tout ce matériel de confection artisanale bien entendu.

Et c’est à celui qui irait le plus loin au bas de la descente ! Mais ensuite c’est en haletant qu’il nous fallait remonter le matériel, à dos, les cuisses rougies par le froid certes, mais quelles parties de joyeuses rigolades en ces compétitions, que l’écho relayait au loin sur la blanche campagne gelée. Car à cette époque de disette (c’étaient les années 40 !), en hiver on n’avait d’autre choix que celui de porter encore les « culottes courtes » au-dessus des longs bas de « laine » grossière, laquelle n’avait rien à voir avec le soyeux poil de l’« Angora », très inconfortable pour les peaux sensibles, dont celle du blondinet aux taches de rousseur que j’étais. Et cela tandis que les pieds étaient chaussés des lourds sabots à semelles de bois cloutées, souvent « ferrées ». Qu’à cela ne tienne, la joie de la glisse estompait ces inconvénients, et puis, connaissions-nous autre chose ?

Me vient ici à l’esprit une anecdote vécue, de ce temps-là, également. Cela se passait aussi en hiver, mais la piste enneigée se situait au Sud du village de Chapeiry, au bas de l’école.

Quel régal ces parties de luge au cours des récréations, sur ce sol enneigé damé par le froid. Or ce jour-là, la plus belle des luges était chevauchée par deux de nos plus intrépides camarades, lesquels faisaient alors partie des « grands », et tenaient à le démontrer. Allongés l’un sur l’autre, « à plat-ventre » sur le bolide (ainsi çà allait plus vite !), çà fonçait…

Et ce qui devait hélas arriver, arriva… L’unique arbre de « blosson » (poirier) malencontreusement placé là au milieu de la piste improvisée, servit de butoir à l’engin biplace lancé à toute vitesse… Et le casque de protection n’était pas connu ! Et bien sûr pas de S.A.M.U. non plus... Et alors la récréation fut instantanément terminée ! Et tristement je me souviens qu’un oreiller ensanglanté posé sur le pupitre d’écolier, servi, pour le reste de l’après-midi, de repose-tête au plus amoché des deux, à demi-conscient. Mais rassurez-vous : par la suite la victime, un peu trop téméraire, fit une brillante carrière d’instit ! Au moins il avait de quoi meubler ses souvenirs… Et il est toujours en vie le bougre ! Et c’est tant mieux.

Aujourd’hui, arrivés un peu poussivement en haut, ce petit bourg nous offre ses anciennes fermes coquettement rénovées, transformées en résidences, et l’on peut, d’ici déjà, jouir d’un beau point de vue sur le Semnoz, les massifs montagneux vers l’Est.

Plus loin, les anciennes constructions cèdent la place aux habitations récentes sur cette portion de route plane faisant face au Crêt de Saint-Sylvestre que domine son clocher, avec un panorama dégagé sur l’Albanais, les Bauges…

Le hameau de la Molière atteint, une petite halte s’impose sur ce site de « Jaibienbossé », place de « la Retraite Tranquille »… C’est ce que nous signalent les plaques apposées sur la clôture du parc, à l’entrée de cette coquette résidence idéalement située, par les propriétaires enjoués, apparemment très satisfaits de leur sort. A l’occasion, à la belle saison, n’hésitez pas à vous arrêter là devant un décor végétal qu’une profusion de « nains de jardin » égaye. Annie et Michel Tissot président l’association de « Shu No » (Chez Nous), groupe de patoisants de Marcellaz-Albanais.

En face, à notre droite, se présente le « Chemin des Lanches ». Il va nous falloir attaquer cette seconde rampe, qui sera aussi la dernière, par ce chemin de molasse creusé de profondes ornières, qui nous amène en lisière de forêt. Une autre pause se justifie ici, qui nous permet d’embrasser ce vaste panorama où se détache au loin « notre Tournette », et plus au nord, la chaîne enneigée des Aravis d’où émerge la Pointe Percée… Au sud, les Bauges.

Court cheminement sur ce sentier forestier ensuite, et nous voici arrivés au pied des installations bétonnées composant les réservoirs d’eau potable, propriété du « Syndicat Intercommunal des Eaux des Lanches ».

Créé en décembre 1945, son siège est à Chapeiry ; il regroupait six communes pour une population de 5 773 habitants (actuellement plus de 30 000 !) soit : Chapeiry, Etercy, Gruffy, Marcellaz, Montagny, Saint-Sylvestre.

En ces années difficiles de fin de cette décennie 1940-1950, sous l’influente ténacité, entre autres, du maire, bien épaulé par son équipe d’élus municipaux, de Chapeiry, la réalisation de l’adduction d’eau potable, devenue indispensable, représentait un projet ambitieux et conséquent. Il fallait assurer le captage d’une source sur la commune de Gruffy, au pied du Semnoz, laquelle, par gravité, alimenterait un réservoir construit ici-même, sur le point sommital de la colline des Lanches. Et de là, toujours par gravité, un réseau secondaire desservirait chaque hameau de la commune, de même qu’une partie des communes adhérentes. Un chemin carrossable au départ de Montagny, fut créé pour desservir ce lieu, celui-ci qu’on empruntera tout-à-l’heure.

Chantier d’autant plus ardu que la pelle mécanique n’existait pas encore. C’est donc manuellement que des équipes de terrassiers-tacherons durent réaliser les diverses tranchées pour enfouir à une profondeur de 0,80 à 1,0 m, les conduites de fonte, ceci en tous terrains. Un chiffre : s’agissant de la seule commune de Chapeiry, le réseau totalisait quelques onze kilomètres !

Dernièrement j’ai recueilli le témoignage d’un copain, alors acteur dans l’opération, lequel avant d’effectuer son service militaire, fut embauché là durant plus d’une année, et je me souviens très bien l’avoir vu à l’œuvre lors de la réalisation de la conduite desservant ma propre maison familiale : il avait donc 19 ans. Chantier de forçat : pour 1 m linéaire de tranchée creusée à la pioche et à la pelle, par tous les temps, il était rétribué 1 franc, et 0,80 pour le rebouchage ensuite.

Aussi quel progrès et quelle aisance lorsque, dans chaque foyer, l’eau arriva, tant à l’unique robinet au-dessus du récent évier, qu’à l’abreuvoir à l’étable. Jusque là, la plupart des habitations recueillaient l’eau nécessaire aussi bien pour l’alimentation des personnes et bétail, que pour la *toilette, par pompage dans un profond puits à margelle. Il était alimenté soit par la nappe phréatique, soit par les eaux de pluie s’écoulant des toits. Rares étaient les bassins avec l’eau courante. Pour ma part, en l’absence d’un tel équipement de confort, c’était la corvée d’eau au moins deux fois par jour jusqu’à la fontaine à l’air libre, distante d’une centaine de mètres, où s’ébattaient tritons, grenouilles, têtards !

En période de canicule, on disposait d’une autre fontaine avec eau fraîche d’origine souterraine celle-là, mais située à 200 m au bas d’une côte. On la puisait délicatement, avec parcimonie, pour la transborder dans la « bouille » à bretelles, qu’il fallait transporter, remplie, glaçant le dos. En période de sécheresse, les points d’eau tarissaient : pour abreuver le bétail, les paysans se rabattaient sur le « Marais des Dames », site aujourd’hui asséché, près duquel on est passé tout à l’heure, au bas de Montmasson. C’est alors dans un tonneau de bois monté sur essieu équipé de roues également en bois, cerclées de fer, qu’un attelage nonchalant de bœufs acheminaient l’indispensable liquide jusqu’à l’étable. Et sachant que les besoins quotidiens en eau pour une seule vache, nourrie au foin, en production laitière, peut atteindre 120 litres… ?

*Et revenons donc aux besoins pour la toilette ? Ben on n’avait guère le choix : c’était la cuvette ou la bassine, évidemment sans salle de bains ! Pour le luxe d’une douche, c’était au bout de 12 km à vélo, aux « Bains-douches municipaux », rue de la Gare à Annecy ! Inutile de dire que çà n’était pas la préoccupation quotidienne ni à la portée de tous.

Revenons à une actualité plus confortable !

Le réservoir-souvenir quitté, le choix se présentait entre, d’une part, poursuivre notre trajet sur ce bon chemin menant directement à Montagny, ou alors emprunter le sentier en forêt nous conduisant plus au nord. Le souhait de randonner le plus possible au soleil nous fit opter pour la première solution. Sans regret, car le parcours en légère pente descendante, très facile, nous fait bénéficier d’un beau point de vue embrassant, au-delà du village qui bientôt apparait, nos familières montagnes vers l’Est et le Sud.

Il n’est que 15 h 30 lorsque, satisfait de notre balade, nous posons le pied auprès de nos voitures.

Aussi allions-nous rentrer de suite ? Allons donc ! Suivez le guide, en voiture cette fois-ci. Direction « Les Eparris », puis « Impasse des Chènevis ». Là, entourée de nos « doyens », les amis Jean et Claire, notre toujours aussi empressée Mado, nous accueille, radieuse, sur le perron de sa demeure. Et là, croyez-vous qu’il soit possible de faire assoir une trentaine de randonneurs, sans bâtons heureusement, dans un salon de 20 m2 ? C’est cependant le tour de force qui fut réalisé en cette fin d’après-midi festive, autour de la grande table joliment garnie.

Ainsi c’est dans une joyeuse ambiance d’anniversaire que se terminait cette agréable journée de saison déjà bien avancée.

Merci à tous, avec une reconnaissance particulière à la maîtresse de céans qui, outre le gite, nous faisait savourer ses délicieuses bugnes, généreusement confectionnées.

Prochaine sortie : « l’Auberge du Clocher » à Saint-Félix, sans marcher !

E. P. /vm

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2015/10/08 LLP La Montagne d'Age Poisy

Le 08/10/2015

Montagne d ageCHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

08/10/2015

LA MONTAGNE D'AGE

 

Les très mauvaises prévisions météo pour la journée du mardi, lesquelles se révélèrent exactes, ont fait que cette sortie à la Montagne d’Age a été repoussée à ce jeudi, avec bonheur. Même si ce fut une gêne, ou peut-être une cause d’absence pour certains de nos fidèles équipiers, ce que nous regrettons, nous avons pu alors bénéficier de conditions de marche idéales.

Covoiturage pour ces dix-huit Pas Pressés au départ de Sous-Aléry pour cette sortie d’après-midi. Fixé à 13 heures, cet horaire d’automne convenait-il ? A-t-il perturbé certains d’entre nous ? Point de chute : le parking jouxtant les terrains de tennis à l’orée de la forêt, au-dessus du hameau de Lachat/Poisy.

Cette « montagne » se présente sous la forme d’une colline boisée s’étalant en longueur, de Sillingy, au nord, à Lovagny ; elle est bordée à l’est par le territoire de Poisy, et à l’ouest par la commune de Nonglard. Facile d’accès, elle culmine à 653 m au Crêt de la Cheminée. C’est un but de balade familiale en forêt prisé des riverains : pas de difficulté si ce n’est, et c’est regrettable, l’absence de signalisation.

Donc pas facile de définir un circuit en ces lieux, car de nombreux sentiers quadrillent l’espace boisé, sans repères, si ce n’est une courte boucle balisée « sentier botanique », à mi-distance du sommet.

En page 11 de l’excellent dépliant diffusé par l’Office de Tourisme/mairie de Poisy, nous est proposé un circuit attrayant. Après une récente reconnaissance partielle de ce parcours, il s’avérait judicieux de l’amputer d’une partie, de façon à en adapter durée et distance aux possibilités de notre groupe.

Donc, après quelques centaines de mètres de mise en jambe « cool » sur la route de la Montagne, petite voie forestière asphaltée interdite à la circulation automobile, sauf autorisation, on s’engage en forêt par la droite, par un sentier de terre.

Bien vite, la profusion de châtaignes tombées à terre attire notre attention. Puis, l’attrait du champignon contribuera de même à ralentir la progression de nos amateurs de ces saveurs que nous offre la nature en automne.

Belle futaie de feuillus principalement : châtaigniers bien sûr, mais aussi nombreux chênes, hêtres qui se côtoient en disposition suffisamment aérée pour permettre au soleil de pénétrer, nous égayer de ses rayons, appréciés de plus car le fond de l’air est plutôt frais en ce début d’automne.

Le passage de ces marcheurs volubiles aura certainement contribué à « clouer le bec » des volatiles peuplant les lieux, car d’oiseaux on n’en verra guère la couleur du plumage !

Petite portion de route à nouveau, et nous voici arrivés à son terminus : clairière où les chasseurs ont édifié leur gîte de bois sombre. Courte pause en cet espace limitrophe des forêts de Poisy et Lovagny ; les chasseurs présents auront sans doute eu une arrière-pensée peu favorable à l’encontre de ces bruyants marcheurs, plutôt malvenus, risquant de perturber leur virée passionnelle.

La poursuite de notre circuit s’impose en nous dirigeant vers l’ouest jusqu’au belvédère que nous signale une croix métallique rouillée. Là, malgré la faible altitude, un beau panorama s’offre à notre vue, récompense après notre déjà longue marche.

Nonglard à nos pieds, Vaulx et son clocher un peu plus loin, et cette verte campagne albanaise. Au fond le Val-de-Fier avec, à sa droite la Montage des Princes, à gauche le Gros Foug. Plus loin, barrant l’horizon, les chaînons terminaux du Jura, avec le Grand Colombier. Photo-souvenir, puis nous rebroussons chemin, laissant les châtaignes pour, sans doute, les sangliers. La clairière passée, nous nous engageons, un peu au « pif », à droite de la route, sur le bon chemin toujours sans nom : évitons seulement de ne pas nous laisser tenter par une sortie de forêt vers l’est, car il nous faudrait ensuite remonter péniblement pour retrouver nos voitures.

La route asphaltée est retrouvée un peu en amont du réservoir d’eau. La fatigue se fait sentir, mais notre parking n’étant plus très éloigné à présent, la faible pente descendante stimule nos marcheurs fourbus.

Avec cette rando d’après-midi, renouons donc avec cette coutume appréciée : la pause-goûter ! Les tables et bancs disposés tout près de là dans la verte prairie seront les bienvenus. Et là, une petite pensée pour notre précédente préposée à l’opération, laquelle savait si bien s’acquitter de cette tâche, entre autres. Merci Danièle : on regrette beaucoup ta démission !

Et un sujet nous préoccupe : le choix du menu à composer pour notre prochain repas de fin de saison, fixé au mercredi 2 décembre, au Relais des Lanches. S’en suivent donc d’alléchants commentaires, pour laborieusement retenir la proposition suivante :

               Salade gersoise au Xérès

               Filet de canard rôti aux poires (ou aux pommes)

               Vacherin trois parfums.

Boissons incluses : Kir, « Côtes du Rhône » au pichet, café.

Avec une participation du C.D.R.A., que nous apprécions, la quote-part de 25 euros est demandée à chaque adhérent à jour de sa cotisation ; 30 euros pour les « sympathisants »… Il est conseillé à chacun de bien vouloir s’inscrire rapidement, de façon à en confirmer la réservation auprès du restaurateur.

C’est dans cette perspective gustative que chacun retrouve sa voiture pour un joyeux retour au terme d’une agréable après-midi dans la nature.

P.S. Petite critique constructive : notre doyen du jour, de même que certains d’entre nous rencontrant des difficultés de marche, auraient souhaité des haltes plus fréquentes pour « souffler un peu ». Promis, il en sera tenu compte à l’avenir.

Merci à tous et rendez-vous nombreux pour notre prochaine sortie au Roc-de-Chère.

EP/vm