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Le 26/08/2015
Cette semaine, les randonneurs du mardi sont partis au Canigou ; il n'y a donc pas eu de sortie mardi et nous ne les aurons pas vendredi.
A suivre, espérons qu'ils nous ramènenent de belles photos de leur périple. Si vous voulez voir les photos, allez sur albums photos (nos évènements), Le Canigou.
Le 18/08/2015
Nous étions 8 personnes à affronter le brouillard pour monter aux Hauts Forts (2466m) près de Morzine.
Le 17/08/2015
LE MARDI 11 AOUT, MALGRE LA CHALEUR, 9 "COURAGEUX" RANDONNEURS SONT PARTIS A L'ASSAUT DE LA POINTE DE SALES DANS LE HAUT GIFFRE.
RECOMPENSE : UNE VUE PANORAMIQUE A 360°.
2015/07/28 LPP Jarsy les Bauges
Le 28/07/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
le 28 juillet 2015
JARSY LES BAUGES
Ciel pas très rassurant en cette mi-matinée de mardi où, sur le parking de Sous-Aléry, attendaient vingt-quatre marcheurs un peu anxieux, car le car tardait un peu.
L’objectif du jour : Les Bauges, et plus particulièrement Jarsy où nous attendent nos amis locaux… Donc joyeuse montée à bord dès que se présentait enfin notre « pullman », une fois l’attirail du randonneur déposé dans les soutes.
Et c’est le départ, certes un peu nerveux, direction Sud… Mais quel retard avait donc à combler notre conductrice du jour ? Question temps de trajet, rien à dire : les délais furent « largement » tenus ! Mais alors, sur cet itinéraire « bauju », qu’avons-nous trouvé les virages serrés et rapprochés… ! Et du frein, rassurez-vous, il y en avait ! Cramponnez-vous !
Enfin c’est avec soulagement que l’on voyait enfin la silhouette familière de l’ami Louis se profiler dans ce pittoresque village montagnard.
Le temps de nous équiper pour la marche, et nous voilà partis, groupe désordonné, chacun bavardant gaiement, les remarques sur notre récent trajet routier alimentant entre autres, maints commentaires… Emboitant le pas de notre enjoué guide local, nous empruntons illico le GR de Pays Tour des Bauges, pentu, la Dent de Pleuven, sentinelle minérale imposante, nous dominant du haut de ses 1 771 mètres. Et la veste sera vite superflue car les nuages ont laissé place à un chaud soleil.
Après un temps de « grimpette », la route retrouvée avec le hameau de Précherel, on peut contempler ces vieilles demeures, joliment restaurées pour la plupart. Et nous voici passant devant la résidence d’été fleurie de nos amis, au passage, se joignant au groupe. En face, on peut apprécier la fraîche et limpide eau alimentant généreusement le grand bassin public. Le four banal restauré, à présent opérationnel, fera l’objet de judicieux commentaires de la part de notre ami, particularité où il excelle.
Un peu plus haut, vision furtive, deux biches fauves gambadant entre deux haies, attirent notre attention, nous rappelant que ce territoire fait partie de la Réserve Nationale de Chasse et Faune sauvage des Bauges. Puis le sentier herbeux nous amène sur le frais rivage du ruisseau (nant) de Cherel, affluent du Chéran qui serpente au bas de la commune.
Sur cette aire accueillante, nos pique-niqueurs auront l’embarras du choix pour repérer l’emplacement de leur goût : soit le bord de l’eau ensoleillé avec son fond musical reposant, soit le presque trop frais ombrage de la forêt proche.
Et là, peut-être un petit regret : sans l’éparpillement soudain des nouveaux arrivés, pressés d’ouvrir le sac, sans doute mis en appétit par cette première étape, une ambiance chorale de circonstance aurait pu compléter ce reposant décor champêtre… Mais ce manque sera compensé plus tard…
Puis l’un d’entre nous animé des meilleures intentions, eut la désagréable surprise de constater que l’apéro qui nous était destiné s’était transformé en solides glaçons colorés que le soleil n’arrivait même pas à fondre ! La prochaine fois, l’ami, évite d’emmener sur ton dos le… congélateur !
L’eau limpide du nant, qui s’écoule mélodieusement, trop fraîche pour la plupart, fera néanmoins le bonheur de quelques amatrices de bain tonique qui eurent tout loisir de casser la croûte pieds immergés. Puis une serviette sortie miraculeusement d’un sac, essuiera toute trace du plaisir aquatique…
Chacun repu, le signe du départ sera alors donné par le retour de sieste de notre doyen, coutumier de ce clopet revigorant.
Et nous attend un agréable parcours forestier mi-ombragé longeant le Bois de Mal Luat qui nous amènera en direction du village pour le retour.
En amont du hameau de Belleville, une stèle donnera à notre guide érudit, l’occasion de nous rappeler les heures tragiques que vécurent les Jarsilains en juillet 1944 : outre le maire d’alors, martyrisé, payant de sa vie son silence, cinq jeunes gens innocents furent passés par les armes, en ne sachant trop pour quelles représailles…
Belles restaurations pour les maisons de ce coquet village, caractéristique de l’habitat bauju où le bois prend toute sa place.
Petit intermède champêtre avec ce jeune âne folâtrant auprès de la jument montée galopant dans la prairie reverdie. C’est alors que l’un d’entre nous, sans doute moins naïf que moi, l’œil malicieux, me glisse furtivement à l’oreille : « Dis-donc, tu ne crois pas que si cet âne qui ne lâche pas d’un pas cette jument... ; parce tu sais que pour engendrer la mule… ». D’accord, mais alors si c’est le cas, dis-moi comment ce minus va-t-il s’y prendre pour parvenir à ses fins ? Va falloir qu’il trouve un subterfuge…, parce que… s’aider d’un… tabouret… ?
Tout à ma coquine réflexion, la dernière praire traversée, nous voici arrivés, non sans avoir auparavant embrassé d’un regard émerveillé le superbe panorama sur les montagnes alentour, à Jarsy-village.
Et nous voici arrivés à Jarsy-village, où la mairie fleurie occupe l’ancien presbytère réaménagé. Halte-visite de l’église, sur l’heureuse initiative de Louis, qui en avait prévu l’accès. De style néogothique, elle fut construite en 1867. Bâtisse massive, elle est appelée plus familièrement la « cathédrales des Bauges ». Favorisée par le soleil, la luminosité de l’instant nous permet d’en apprécier le décor intérieur. Un aperçu de son excellente acoustique nous sera donné par la prestation improvisée de quelques dévoués choristes, et notre talentueux soliste… Le parvis ombragé de l’édifice nous permettra « d’arroser » notre fin de parcours, l’apéro d’Ambroise, entre autres, ayant retrouvé son état liquide ! A votre santé !
Quelques notes sur Jarsy : dans les « Bauges devant », au pied de la Dent de Pleuven, cette commune se situe sur un replat qui domine la vallée du Chéran, à 697 m. Elle est entourée des plus hauts massifs des Bauges : le Trélod, 2 181 m, et l’Arcalod, 2 217 m. Peuplée d’un peu moins de 300 habitants actuellement, elle en comptait 1 215 ( !) en 1838. Elle fait partie, depuis 2015, du canton de St-Alban-Leysse (le Châtelard auparavant), au grand désappointement des Jarsilains, semble-t-il. Les enfants sont scolarisés à Ecole-en-Bauges (ça va de soi !).
Merci à tous, et plus particulièrement à nos chers « Baujus », pour cette agréable balade, avec une pensée pour les absents retenus par ailleurs.
Et donc bon été à tous, avec le souhait de vous retrouver nombreux pour notre prochaine sortie du mardi 08 septembre.
Merci aussi à la présidence du C.D.R.A. pour le petit geste qui nous a favorisé le transport du jour.
P.S. Le trajet pourtant ensoleillé du retour, sera tout aussi inconfortable que celui du matin, notre conductrice ayant sans doute des fourmis dans les jambes ! Pas grave, nous n’avons pas utilisé de … "sachet d’urgence" !
A bientôt,
EP/vm
2015/07/15 LPP Thonon-les-Bains Ripaille
Le 15/07/2015
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
15/07/2015
THONON-LES-BAINS - RIPAILLE
(LLP) Thonon les Bains Ripaille (lien photos)
Mais allions-nous pouvoir la réaliser cette sortie souhaitée, dans le Bas Chablais ? C’est la question que les membres de la « commission » étaient amenés à se poser la veille, avant le délai de clôture des inscriptions, ou des confirmations d’engagement qui tardaient à nous parvenir… Car des impératifs d’effectif minimum, et de délai, sont à respecter pour obtenir la réservation du car. Ok, ça sera finalement bon, de justesse !
Donc, ce mercredi 15 juillet, vingt-six Pas Pressés se présentaient pour un départ avancé à 8 heures du parking Sous-Aléry, prêts à braver la chaleur que laissait présager ce ciel d’azur matinal !
Destination Thonon et Ripaille : c’est parti, emmenés par Alain, notre serviable conducteur du jour, lequel devra passer sans doute une journée inconfortable à attendre cette petite troupe dans la chaleur. Quelques succulentes histoires égayeront notre trajet de 70 km, et nous voilà déposés sur la lumineuse esplanade panoramique dominant le port de Rives. Notre balade ne pouvait mieux commencer !
Quelques pas plus bas, la ruelle pentue nous donnait l’occasion de passer devant la coquette maison à la « vue imprenable » où vécut notre conteuse du jour durant quelques années de son adolescence. Souvenirs… Que ce papa avait eu la bonne intuition de s’être engagé alors chez E. D. F. !
Soufflait un petit air vivifiant arrivant du large, et notre agréable balade se poursuivait le long du lac : quai de Rives, qu’enchainait celui de Ripaille.
Délaissant la belle perspective du château dominant le vert vignoble, la Maison Forestière nous permettait l’accès gratis à l’imposant domaine. Petite désillusion : le pique-nique n’est pas autorisé sur le site ! Ainsi prévenus, à regret il nous va falloir trouver un autre coin abrité de l’ardent soleil pour l’ouverture des sacs le moment venu. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce détail qui va nous arrêter !
En attendant, les allées bien balisées, tantôt ensoleillées, tantôt mi-ombragées vont nous faire parcourir cette forêt clôturée de plus de 50 ha, où hélas, perdurent les séquelles de la tempête de 1999 qui avait saccagé les lieux. Encore beaucoup d’efforts à fournir par la Ville de Thonon-les-Bains pour régénérer cet espace à l’aspect plutôt négligé actuellement : c’est l’impression que nous ressentons. Le fléchage nous conduit près du « pavillon de chasse » d’où nous pouvons découvrir le lac au loin. Puis nous accédons à la vaste « clairière des Justes », plantée de soixante-dix arbres originaires des cinq continents représentant les soixante-dix nations évoquées par le Bible en message d’espoir. Trône en son centre l’imposant ouvrage de bronze, du sculpteur Nicolas Moscovitz, inauguré en 1997, en hommage à ceux qui ont permis de sauver du génocide de nombreuses vies humaines. La halte sera brève car le soleil plombe, et la montre tourne… Nous terminerons le circuit nature par l’arborétum de 19 ha composé de cinquante-huit essences arboricoles différentes, répertoriées, espace qui nous laissera meilleure impression.
Le frais ombrage de magnifiques tilleuls, au-delà de l’enceinte, contribuera à calmer nos crampes d’estomac dans de bonnes conditions. Toutefois, ce n’est pas aujourd’hui que nous ferons « ripaille », la table étant bien trop… basse !
La sieste écourtée, notre périple va reprendre, courageux que nous sommes, à ce moment de la journée où la chaleur atteint son paroxysme… Dur le départ ! Auparavant, proposition avait été entendue, de longer cette haute muraille de pierres du vaste domaine, contournant celui-ci par le nord, en extérieur, pour rejoindre le lac. Hélas, ce « chemin de la forêt » devait bien mal porter son nom, car les arbres il fallait les trouver de l’autre côté de l’imposante clôture minérale haute de trois mètres ! Donc les chapeaux protecteurs étaient les bienvenus, de même que le contenu des gourdes… Et nous attendait le plus dur : cet interminable défilé en file indienne sur l’étroit trottoir séparant la chaussée bitumée, du mur : toujours lui ! C’était l’avenue de Saint-Disdille. Cheminement rendu pénible par la chaleur, et ma foi choix de parcours contesté, sans doute avec raison ! Mais alors, qui sont ces responsables d’un jour qui n‘ont même pas reconnu les lieux auparavant, afin de prendre des dispositions adéquates ? Que d’incompréhension ! Mea culpa… ? Ben voyons !
Enfin, au bout se profilait le bleu du lac tant attendu… Mais d’abord il nous fallait fouler cet espace desséché crissant sous nos pas, sol qui en d’autres temps devait être d’une verdure attrayante. Et allions-nous alors trouver de l’ombre ?
Empruntant le GRP du « littoral du Léman », ce pittoresque sentier de terre devait s’avérer très accueillant, agréable à parcourir. C’est avec plaisir que dès lors nous cheminerons en sous-bois, entre mur certes, mais aussi rivage, le doux clapotis de la houle toute proche apaisant nos oreilles surchauffées… Et plus loin, que cette pause sur cette petite plage de galets fut réconfortante, exauçant le souhait de ces dames : le bain de pieds tonifiant… Les esprits alors apaisés, nous atteignions, non sans avoir un instant jeté un œil discret au-delà de ces fourrés de buis épais, par curiosité…, cette plage municipale animée. A l’entrée retrouvée du château, un peu plus loin, nous attendraient Alain et son car, au soulagement de tous.
Rassurés, direction Vongy, tout près de là : la visite de cette superbe église Notre Dame du Léman était proposée. Une chaleur encore suffocante à cette heure devait sans doute tempérer l’attrait de nos marcheurs trop fatigués pour en apprécier pleinement la superbe esthétique. Œuvre de l’architecte de renom Maurice Novarina, enfant de Thonon, décédé en 2002. Il fut le concepteur également, en autres, du Palais de Justice d’Annecy, du Centre Bonlieu, de l’église Sainte-Bernadette, de celle de Notre-Dame de Plaimpalais d’Alby-sur-Chéran, du viaduc de Nantua…
Et ce fut l’heure du retour sur Annecy, trajet qui nous donnera à nouveau l’occasion d’apprécier la superbe voix de notre talentueuse interprète de morceaux de choix…
De cette chaude ; - mais ne valait-il pas mieux préférer le chapeau au parapluie ? – mais néanmoins très agréable balade, retenons-en les belles images de découverte de ce beau rivage du Léman.
Merci à tous pour votre courageuse participation et au plaisir de nous retrouver très prochainement dans les Bauges.
EP/vm
2015/06/30 LPP Parc des Dronières Cruseilles
Le 30/06/2015
Promenade des Pas Pressés du 30 juin 2015
PARC DES DRONIERES CRUSEILLES (cliquez sur le lien photos)
Ci-dessous, la CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
« Oh, oh, stop ! On va où là ? à Chambéry ?
Ainsi débutait notre journée-rando sur Cruseilles !
Heureusement, l’ami Guy sera nettement plus à l’aise pour nous balader dans le parc des Dronières que pour nous sortir de l’espace des « Bourriques », un peu confus dans sa tête ! Que voulez-vous, en prenant de l’âge ça arrive… Car c’est sur sa proposition bienvenue de la veille que, par cette chaleur caniculaire annoncée, il valait mieux opter pour un circuit ombragé, plutôt que celui d’un versant dénudé et exposé. Mais encore fallait-il s’y rendre. Allez mon ami, ce soir nous te serons tous reconnaissants de ton initiative.
C’est ainsi que 24 marcheurs ; que dis-je ? la gent masculine était si peu représentée, mais au vu de l’ambiance on ne va pas s’en plaindre ! bravèrent donc ces prévisions météo peu engageantes.
En guise de mise en jambes, nous commençons la balade par le tour de ce coquet petit lac coloré, humant l’air encore frais du rivage en cette fin de matinée, soleil bientôt au zénith. Seuls quelques pêcheurs maudiront sans doute ce bruyant défilé désordonné !
Et plus haut en forêt, ce sera la recherche du meilleur site ombragé pour nous permettre d’assouvir ces crampes d’estomac qui apparaissent. Casser la croûte ? Oui mais, pas pour tous ! Quatre d’entre nous en seront privés pour l’instant… La cause ? La fermeture intempestive d’un capot de coffre de voiture qui se referme sur les clefs restées dans le sac à dos à l’intérieur. Et voilà qu’il faut chercher à dénouer cette situation insolite, insoluble dans l’instant… Sinon des sacs garnis risqueraient de le rester longtemps et des crampes d’estomac se feront plus aigües !
Heureusement, la sympathique propriétaire du véhicule avait prévu depuis longtemps qu’un tel incident pouvait survenir… Ainsi, il suffirait de retrouver sa voisine de logement à qui elle avait confié le double de ses clefs ! Oui, mais… ce n’est pas à Cruseilles qu’on la retrouverait ! Et encore fallait-il pouvoir l’alerter ! Et parmi toutes ces personnes ramentées, n’y en aurait-il pas une qui sache « crocheter » une serrure de coffre de voiture ? Hélas, il fallait de rendre à l’évidence : sous peine de « crever la dalle » ces clefs, il fallait bien aller les chercher là où un faible espoir demeurait…
La suite se déroulera heureusement de la meilleure façon, et un peu plus tard, alors que la majorité d’entre nous pouvait attaquer la sieste, eurêka ! le fichu couvercle s’ouvrait sur les victuailles prisonnières…
Tout rentrait donc dans l’ordre et le groupe rasséréné pouvait enfin poursuivre le programme. Mais en fin de compte, qui se plaindra de ce contretemps par cette torride chaleur ?
Les charmants daims du parc animalier, dérangés de leur sieste ombragée, à leurs yeux hagards, devaient se demander sans doute ce que venaient faire ces bipèdes bavards sur ce sec sentier rocailleux à cette heure aussi chaude ?
Heureusement, le parcours en forêt qui suivait, tantôt à découvert, tantôt ombragé, propice à la pause, se prêtait à une ambiance de circonstance, mais que la fontaine de fin de circuit fut la bienvenue… !
Une photo du groupe en sueur, et voilà que se profile le temps du retour.
La proposition d’une halte-visite des Ponts de la Caille devait permettre de bien terminer cette chaude sortie… Dommage qu’elle ne put être appréciée que par une minorité entre-nous… Que de sensations pourtant !
Merci Guy d’avoir contribué à nous faire engranger un bon souvenir de plus.
Rendez-vous est donné au plus grand nombre pour mercredi 15 juillet à 8 h au départ du car de Sous-Aléry. Merci à tous de votre participation. »
EP/vm
2015/06/26 LPP Samoëns Sixt-à-Cheval
Le 23/06/2015
QUELQUES COMMENTAIRES SUR LES SORTIES DES "PAS PRESSES"
SAMOËNS ET CIRQUE DU FER A CHEVAL.
Le 23 juin, c'était ma première sortie avec les "pas pressés". J'ai été reçue chaleureusement dans une très bonne ambiance. MERCI A TOUS.
Les paysages étaient magnifiques... Agréable journée dans la bonne humeur.
A la prochaine promenade. Evelyne.
Aïe, aie, aïe, on se croyait dans l'Himalaya ! ...
Tout le groupe dans la bonne humeur.
Si vous voulez voir les photos de Viviane pour cette journée, cliquez sur le lien : 2015.06.23 SAMOENS SIXT FER A CHEVAL
2015/04/21 LPP "Au fil du Thiou"
Le 21/04/2015
Sortie des « PAS PRESSES » du mardi 21 avril 2015
- Rassemblement pour 13 h 30 au boulodrome du Thiou à CRAN-GEVRIER
Parking Urbain du Thiou (P. U. T.) : 24 places « blanches »
Accès : giratoire de Chevennes (en bas du pont du Gevrier)
Circuit proposé :
« AU FIL DU THIOU » Un voyage autour de l'histoire ancienne, moderne et contemporaine.
Prévisions météo : L’anticyclone devrait résister pour la fin du mois avec des conditions stables, ensoleillées et de plus en plus chaudes.
Aller
- Départ à pied du P. U. T. par la passerelle de l’Arc-en-Ciel
- Promenade du Thiou (la Rivière des Fées) → Pont Neuf (Cran/Annecy)
Annecy
- Promenade Louis Lachenal (stèle) ; place des Cordeliers
- Passage des Bains ; quai Mme de Warens, Canal Notre-Dame., cathédrale St-Pierre
- Eglise N. D. de Liesse ; rue Notre Dame, rue du Pâquier, passage souterrain (remparts)
- Place de la Libération (centre Bonlieu) ; avenue d’Albigny (préfecture…)
- Parc de l’Impérial : en fonction de la durée avec retour (mi-parcours).
Retour
- Avenue d’Albigny → Champ de Mars ; Pont des Amours
- Jardins de l’Europe (statue Berthollet) ; quai Napoléon III, Pont de la Halle
- Quai du Semnoz, Pont Perrière, Palais de l’Isle, Quai du même nom
- Pont Morens, quai et passage de l’Evéché → rue Sainte-Claire
- Place et Porte Sainte-Claire ; retour rue de la République/Auberge du Lyonnais
- Retour par la promenade Lachenal
- P. U. T. → Cercle de l’Eau → goûter
- Centre Ville Chorus :
« Des Patrimoines à découvrir…
Quartier contemporain, le centre ville Chorus est né à l’emplacement de la friche industrielle d’une manufacture de tissage. La construction du quartier a commencé au début des années 1990 et s’est achevée en 2012.
En 1902, la réunion du hameau rural de Gevrier et du bourg de Cran industrialisé donnent naissance à la commune de Cran-Gevrier. Tout au long du 20e siècle, cette histoire et une croissance rapide ne permettent pas l’émergence spontanée d’une identité commune.
Les obstacles de réunion des deux hameaux sont physiques. « Seule une petite route permettait d’aller à l’ancienne mairie, à condition que le passage à niveau ne soit pas fermé ».
Un nouveau centre ville
En décembre 1969, à l’emplacement de la friche industrielle des Tissages, le chantier d’un nouveau centre ville démarre. L’urbaniste, Jean Duminy met en œuvre un urbanisme dynamique, perceptible quand on parcourt le centre ville Chrorus.
La Turbine, équipement majeur de la ville, conçu par les architectes Philippe Guyard et Christian Pathey a ouvert en décembre 2004. Elle est le trait d’union entre la ville et le Thiou. Elle abrite une médiathèque, un cinéma et un Centre de culture scientifique, technique et industrielle (CCSTI), dont la thématique porte sur l’eau. www.laturbine.fr »
LE THIOU
Longueur de 3,5 km, exutoire du lac, c’est la plus courte des rivières de France. Son cours débute au Port de la Halle, espace lacustre situé entre les Jardins de l’Europe et les Marquisats, plus précisément le quai Napoléon III sur sa droite, et celui de la Tournette, à gauche. Au niveau de l’Evêché, il est rejoint par le canal du Vassé, dont le cours, en partie souterraine, commence au Pont des Amours. A l’origine, ce dernier avait été creusé pour alimenter en eau les fossés des remparts d’Annecy, laquelle s’appelait alors Boutaë. Grâce à ces deux canaux, Annecy a été surnommée la « Venise des Alpes ». Ils permettaient surtout de fournir en énergie les nombreux ateliers disséminés dans la ville, puis sur Cran en aval.
Peu avant de quitter Annecy, le Thiou reçoit sur sa gauche son principal affluent : l’Isernon, ou ruisseau des Trois Fontaines, long de 7,7 km, qui avant de traverser la zone de Vovray, arrive de Vieugy/Semnoz. Puis aussi le ruisseau de Loverchy moins important qui arrive de Seynod.
Le débit du Thiou varie de 0,6 m3/s en étiage, jusqu’à 40 m3/s en période de crue.
LES VANNES DU THIOU
Elles constituent un joyau technique architectural. Dès 1860, date du rattachement des pays de Savoie à la France, l’Etat charge l’ingénieur des Ponts-et-Chaussées, Sadi Carnot, petit-fils de Lazare, président de la République, celui-ci assassiné en 1894 à Lyon, de concevoir un système de vannes afin de réguler le débit du Thiou.
Parmi les importantes : celles du Pont Perrière, celles du Pont Albert Lebrun et celles de Saint-Dominique, près du quai de Vincenza et aussi celles de l’Auberge du Lyonnais, dont le rôle est plutôt esthétique. Leur édification a permis de remonter de 20 cm le niveau du lac et assurent un débit constant.
INDUSTRIE
Dès 1789, de nombreuses industries ont contribué au développement des deux villes
- Les Forges de Crans
- Papeteries Aussédat depuis 1806, fermées en 2006
- Manufacture de coton : elle a employé jusqu’à 2000 personnes, remplacée par une manufacture de tissus en 1864
- Les moulins des Cordeliers
- Les ateliers de l’Ile Saint-Joseph
- Les tanneries et courroieries
- Les imprimeries, etc.
De nombreuses roues à aubes actionnaient toutes ces machineries, avant qu’arrivent les turbines productrices d’électricité.
Remontons donc aujourd’hui le cours du Thiou depuis sa confluence avec le Fier, en aval des Forges, après une chute de 22 m. Ses eaux claires se remarquent depuis le Pont de Tasset.
Les Forges de Crans (quelques précisions)
Cette entreprise, la seule encore en activité actuellement, se nomme Compagnie Alpine d’Aluminium depuis 2006, date de son rachat par AIAC. Effectif : 200 salariés
Historique
1765 : création de la Manufacture Royale de Crans : sidérurgie, outillage agricole, armes de guerre…
1793 : Société des Fonderies et Forges de Crans : ustensiles de cuisine…
1906 : Forges de Crans : on s’oriente dès lors vers fonderie et laminage d’aluminium
1977 : rachat par Péchiney
2003 : rachat par le groupe canadien Alcan
Produits fabriqués aujourd’hui : disques, laminés courants, bandes laquées… pour l’automobile, le culinaire, le bâtiment… Production : 30 000 tonnes/an.
ECO QUARTIER « LES PASSERELLES » L’un des plus gros chantiers du département aujourd’hui.
Sur le site des anciennes papeteries Aussédat, en friche depuis 2006, d’une superficie de 6,5 ha : construction de près de 600 logements. Immeubles ne dépassant pas huit étages, judicieusement dispersés et exposés le long du Thiou, avec panneaux solaires thermiques sur chacun d’eaux. Travaux de dépollution et démolition achevés fin 2012 avec recyclage de 80 % des matériaux (concassage). Fin des travaux de construction planifiés pour fin 2017.
LE CERCLE DE L’EAU – CHORUS – TURBINE
L’ancienne microcentrale hydroélectrique des Tissages a été remise en service en juillet 2014, inaugurée en novembre dernier. C’est la troisième après celles des Forges et des Papeteries à être exploitée par la Société Française des Chutes et Barrages laquelle a pris en charge tous les investissements (bail avec la ville). Production : 850 000 kWh/an, l’équivalent de la consommation de l’Hôtel de Ville et des cinq groupes scolaires et gymnases de la ville réunis. Elle permet d’économiser 37 T d’équivalent carbone.
STELE à la mémoire de LOUIS LACHENAL (promenade du même nom)
Né le 27 juillet 1921 à Annecy (sa mère tenait une épicerie rue Carnot), il est décédé accidentellement le 25/11/1955.
Alpiniste chevronné, il a été avec Maurice Herzog, le premier vainqueur de l’Annapurna : 8091 m. Il fit ses premières escalades sur le rocher du Biclope en 1934. Il obtient son certificat d’études à l’école des Frères, quai des Cordeliers. Devenu louveteau, sa vocation l’appelle dans les massifs entourant Annecy : Tournette, Parmelan, Bauges (Arcalod). Après sa rencontre avec Lionel Terray, il est engagé comme instructeur alpin et moniteur de ski aux Contamines-Montjoie.
Compagnon de cordée de Lionel Terray, il enchaîne les grandes ascensions dont l’éperon Walker entre 1945 et 1949. Le 3 juin 1950, après des mois de préparation, il fait partie de la célèbre expédition dans l’Everest qui comprenait Maurice Herzog, Gaston Rebuffat, Lionel Terray, le Dr Jacques Oudot, le cinéaste Marcel Ichac… Lors de l’ascenseur de ce premier 8000, il a les pieds gelés et doit être amputé. Au retour, la descente sera un long chemin de souffrances : gelures, brûlures, laquelle durera du 04 juin au 07 juillet.
De retour à Chamonix, il donnera une série de conférences dès 1951. Puis il reprendra les ascensions tout en assumant la direction de l’équipe de France de ski. Sa vie de passion prendra fin avec la chute dans une crevasse en descendant la Vallée Blanche âgé de 34 ans. On retrouve son nom, entre autres, au lycée d’Argonay et aussi à cette promenade.
PLACE DES CORDELIERS
CATHEDRALE SAINT-PIERRE-AUX-LIENS : construite au début du XVIe siècle, de style Renaissance, elle est classée aux monuments historiques en 1906. Saint-François de Sales y officia comme évêque.
Deux cloches, dont le bourdon de 3000 kg réalisé par la fonderie Paccard.
EGLISE NOTRE DAME DE LIESSE : construite entre 1846 et 1851, façade néo-classique sarde.
La doyenne des cloches pèse 400 kg et date de 1655 ; le bourdon nommé la « Salésienne » pèse plus de cinq tonnes, œuvre de Paccard en 1878.
EGLISE SAINT MAURICE : fermée jusqu’en 2017 pour travaux. Sa visite aurait été intéressante.
Des œuvres d’art méritent l’attention : une chaire sculptée du début du 18e siècle et surtout l'exceptionnelle peinture funéraire (milieu 15e siècle) du tombeau de Philibert de Monthoux, conseiller des ducs de Savoie et de Bourgogne.
CENTRE CULTUREL DE BONLIEU : date de construction de 1978 à 1981 sur les plans de l’architecte Novarina. Il a remplacé l’ancien théâtre alors situé en face, sur le Pâquier.
Découverte de la PREFECTURE : sur inscription, le samedi matin aux journées du patrimoine, histoire, architecture et fonctionnement.
AVENUE D’ALBIGNY & SITE DE L’IMPERIAL :
L’Impérial Palace : complexe hôtelier de grand luxe, il ouvre ses portes le 14 juillet 1913 et reçoit les « grands » de ce monde : George VI, Sultan du Maroc, Churchill,… Puis vers les années 50, ne faisant plus recette, il met un terme à ses activités le 8/09/1965. La municipalité, sous l’influence de Charles Bosson, déjà propriétaire de la place, se porte acquéreur de l’ensemble du site, qui est alors ouvert au public le 20/01/1975.
Le 25/10/1981, un incendie endommage gravement le bâtiment. En 1988, débutent les travaux de réhabilitation et le 15/12/1990, l’Impérial Palace renait de ses centre en un complexe hôtelier haut de gamme, avec centre de congrès et casino. Avec 91 chambres et 8 suites sur six niveaux face au lac, il est la figure de proue de l’agglomération. Le centre de congrès peut accueillir 600 personnes. Parc floral Charles Bosson.
Des projets d’extension font l’objet de polémiques actuellement.
La ville est propriétaire des bâtiments exploités par un groupe allemand.
LE CHAMP DE MARS / PAQUIER Origine du mot → pâturage, ce qu’était alors cet espace plutôt marécageux.
Cette vaste promenade paysagère panoramique de 7,5 ha est aujourd’hui un sujet d’émerveillement pour les nombreux touristes.
Dès les années 1475, outre des dons (la dame Mossière, la famille de Menthon…), les municipalités successives auront en permanence le souci de se porter acquéreur en toutes occasions, de parcelles appartenant à de nombreux particuliers : jardins, vergers, prés humides…
LE PONT DES AMOURS : permet aux piétons d’accéder à la presqu’île.
JARDIN DE L’EUROPE
A l’origine, zone marécageuse et insalubre hors de la ville, elle abritait des « cabanes » de santé où l’on isolait les malades contagieux durant les épidémies de peste.
A partir de 1602, le pré Lombard, comme il s’appelait alors, est aménagé en un lieu de promenade et d’agrément par le duc Henri de Genevois-Nemours.
En 1644, l’ordre de la Visitation obtient la donation des lieux ; est érigé alors un mur de 4 m de haut clôturant l’ensemble et un pont-levis couvert permet d’accès à la ville. Le pré devient alors le potager des Visitandines. Il devient bien national à la Révolution.
Entre 1835 et 1843, la commune rachète le pré Lombard pour y construire l’école du Quai Jules Philippe et le nouvel hôtel de Ville.
En 1863, la municipalité décide la mise en place d’un jardin anglais : 650 arbres et plus de mille arbustes y sont plantés.
Aujourd’hui, le parc compte environ 250 arbres dont un ginkgo biloba, un tulipier de Virginie, des pins Laricio, des séquoias géants…
MONUMENT BERTHOLLET
Claude Louis Berthollet (1748-1822) Etudes au collège Chappuisien d’Annecy – Membre fondateur de l’Académie de Savoie de Chambéry en 1820. Découverte des propriétés décolorantes du chlore : inventeur de l’eau de Javel, entre autres. Hommages : avenue près de la gare, lycée d’Annecy, etc.
Illustre chimiste né à Talloires, cette statue de bronze a échappé de peu à sa refonte durant la dernière guerre et a retrouvé sa place en 1944.
PLACE NAPOLEON III : pour s’attacher les faveurs du nouveau département devenu français en 1860, Napoléon III offre un bateau à vapeur à la ville d’Annecy. En 1863, une plaque commémorative est installée sur le futur quai Napoléon III.
LE PALAIS DE L’ISLE ou « Vieilles prisons »
Ancienne maison forte datant du XIIe siècle, le bâtiment fut remanié à plusieurs reprises.
A l’origine, destiné au péage sur le Thiou, il servira de prison jusqu’à la révolution française, puis à nouveau durant la seconde guerre mondiale. Tantôt caserne, palais de justice de l’Isle, centre administratif, il servira même d’asile de vieillards de 1865 à 1880.
Menacé de destruction par la municipalité en 1864, des personnalités, dont André Theuriet, romancier, s’élevèrent contre ce néfaste projet, par ailleurs d’un coût trop élevé. Il fut classé au titre des monuments historiques en 1900. Actuellement propriété de la ville, il abrite le CIAP (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine). Les salles historiques permettent l’évocation des anciennes fonctions du monument.
PONT MORENS
C’est le premier pont de pierres de la ville, tous les autres étant de bois.
L’origine du nom viendrait de « murenches » (fortifications de villes formées de maisons).
Il s’agissait d’un ouvrage construit de maisons et d’une chapelle ; l’ensemble fut détruit au 19e siècle pour dégager la perspective du Thiou.
QUARTIER DE LA MANUFACTURE
A la fin du 18e siècle, le Thiou favorise l’essor de l’industrie.
En 1804, l’ancien couvent des Clarisses devient la propriété de J. P. Duport, négociant lyonnais en tissus et soieries. Il le transforme en une importante manufacture de coton ; en 1822 il emploie jusqu’à 1620 ouvriers. Elle va fonctionner durant un siècle et demi, puis avec la crise du textile, va péricliter et devra fermer en 1955.
Les bâtiments démolis en 1973 vont laisser place au quartier actuel, construit en harmonie avec le centre ancien. Projet des architectes concepteurs Kasper et Tourvieille : diversité des toitures, façades irrégulières, arcades, galeries…
PORTE SAINTE CLAIRE
Edifice maintenu en l’état, son nom rappelle celui des « Clarisses », ancien couvent à proximité.
EP/vm