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Le 11/04/2016
LE VUACHE (viendrait du mot germanique Watha (guet ou garde). Au printemps, abrite une flore exceptionnelle : erythrone dent de chien (emblême du vuache), jonquilles, corydales, scilles, nivéoles.
Cette flore exceptionnelle est dûe à l'opposition entre un versant sud-ouest abrupt, très chaud et un versant nord-est en pente douce, frais et humide.
Une explication non scientifique mais originale et amusante de l'appellation Golet du Pey (ou Pet) : Gargantua qui passait par là, assoiffé, décide de s'abreuver dans le Rhône, son pied droit sur le Grand Colombier et son pied gauche sur la Dent du Chat. Dans cette posture, le géant qui n'aime pas Genève, présente en direction de la ville la partie la pus charnue de son individu.
Son ventre, comprimé par cette position penchée, Gargantua lâcha une terrible salve de flatulences qui fusa vers Genève, pulvérisant au passage une partie du Vuache, ce qui donna naissance au Golet du Pet. (extrait des Contes et Légendes du Vuache)
Le 06/04/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
MERCREDI 06 AVRIL 2016
Chapeiry
(LPP) 2016.04.06 CHAPEIRY (Liens photos E.P.)
Décision compliquée à prendre lors de cette permanence-inscriptions pour notre randonnée du mardi 05 avril. Les prévisions météo des plus capricieuses nous obligeaient à chambouler notre programme initial. Tout d’abord, les berges du Chéran ne seraient plus d’actualité, le sol risquant d’être détrempé. L’idée de partir le matin avec pique-nique devenait caduque elle-aussi.
Finalement option était prise de reporter au lendemain mercredi notre randonnée, en après-midi, mettant ainsi en application le principe préconisé précédemment dans une telle situation.
Mais alors, combien de marcheurs avertis serons-nous au départ ?
Le choix définitif du parcours à envisager se fera en dernière minute sur le lieu de rassemblement, à 13 heures au parking des Grèves. Malgré tout, à la satisfaction des responsables, dix-neuf partants adhéraient à cette proposition quelque peu floue.
Après les fortes averses de la veille, de même que dans la nuit, le ciel demeurait encore menaçant en cette matinée indécise, cependant la météo s’annonçait plus optimiste pour l’après-midi. Mais des bancs de brume risquaient de rester accrochés à flanc de montagne, interdisant ainsi un itinéraire panoramique en moyenne altitude.
Alors, avec le risque de trouver par endroits un sentier boueux, le choix du circuit sur Chapeiry nord-est sera finalement retenu, excluant au préalable une descente au Voile de la Mariée, trajet trop accidenté.
Sous un soleil revenu, pour la joie de tous, après quelques tergiversations, on ralliait le chef-lieu où le vaste parking pouvait accueillir nos quatre voitures.
Le groupe devisant gaiement s’élançait alors… lentement, équipé pour la circonstance.
Place et église du village contournées par la droite, direction Est, le Semnoz nous faisant face, le sentier en rase campagne se présente très abordable dans sa première partie. Au passage on laisse sur notre droite le village où se construisent actuellement les quatre-vingts logements d’un lotissement sur un terrain qui appartenait aux Hospices.
Objet de réflexion : qu’adviendra-t-il de l’esprit-village avec l’arrivée soudaine d’un nombre aussi important de personnes au cœur d’un si petit bourg ? Comment la municipalité va-t-elle pouvoir gérer l’impact que va provoquer un tel afflux de population nouvelle sur une période aussi courte ?
Sur notre gauche apparait, près du pylône télécom, un terrain de sport : celui-ci a été érigé sur un espace communal là où, dans les années 50, des prospections pétrolifères avaient nécessité l’implantation d’un imposant derrick et son environnement hydraulique, l’ensemble fonctionnant nuit et jour sans discontinuer sur une longue période. Avec, auparavant, les recherches effectuées au lieudit « Teppes Vertes », puis la « Queue du Renard », ce sondage était alors le troisième effectué sur le nord de la commune. Le résultat de ces recherches n’a pas été divulgué… Mais sur les deux premiers lieux, des constructions ont été autorisées, alors…
Passage un peu délicat ensuite sur la pente descendante des « Biolles », le sentier s’apparentant plutôt à un lit de ruisseau boueux avec des « pierres » glissantes. Le port de chaussures adéquates s’avérait judicieux, et l’aide des bâtons facilitait la lente progression. Mais bien vite on retrouvera la prairie et le sentier plus praticable nous amènera au lieudit « les Godets » point le plus bas de notre circuit du jour, à 540 m.
Courte halte, le temps de soulager la gourde, et il nous faut emprunter la portion de route asphaltée pour atteindre, d’un pas plus léger, le hameau de « Chez Laydevant ».
Obliquant alors vers l’ouest, le bon chemin passe au-dessus du nant des Eparris, lequel marque la limite entre les deux communes, et alors qu’on empiétait sur Montagny, nous voilà revenus sur le territoire de Chapeiry. Ce ruisseau cerne la commune sur toute sa partie est et sud, et se jette dans le Chéran après avoir rencontré celui de « L’eau Salée » arrivant de la cascade du « Voile de la Mariée ».
Suit la verte remontée de « Chavannes » pour arriver aux « Blanchets ». Là un large horizon s’ouvre à notre regard, qui va du Parmelan au sud du Semnoz. Hameaux de Vieugy, Quintal, Balmont, Viuz-la-Chiesaz, plus loin Gruffy, s’étalent au pied de l’imposante montagne qui nous domine du haut de ses 1704 m.
Poursuite de notre périple en bifurquant plein Ouest, nous éloignant alors du village, jusqu’à rencontrer la route qui arrive de Montagny. A 618 m, c’est ici le point culminant, et le panorama prend de l’ampleur avec la vue sur les Bauges au sud, le pays d’Alby.
Le retour au village par la route asphaltée arrivant de Marcellaz sera notre choix. Sur le parking retrouvé nous attend l’ami Jean, lequel avait préféré « décrocher » pour la dernière partie du parcours, ménageant ainsi ses vieilles guibolles pour sa première sortie du printemps. C’est toujours avec plaisir qu’on peut voir notre doyen nous faire profiter de son agréable compagnie, écouter avec intérêt nous conter ses anecdotes de randonneur expérimenté, entre autres…
Donc les voitures étaient les bienvenues, chacun pouvant alors soulager ses pieds endoloris. Puis, peu après avoir repris la route, une pause-surprise nous attendra…
Avant cela, voulez-vous quelques précisions sur ce village qui m’a vu naitre, il y a de cela… bien longtemps déjà ? Soyez rassurés, je vous ferai grâce du long baratin tout empreint de nostalgie dont je vous avais fait part l’an passé déjà !
CHAPEIRY : commune intégrée au canton de Rumilly depuis mars 2015 (Alby auparavant). Superficie : 5,76 km2. Son territoire jouxte Montagny au nord, Balmont/Seynod à l’est, Alby au sud, Saint-Sylvestre à l’ouest, et Marcellaz.
820 habitants au dernier recensement, 240 dans les années 50 ! Sa population a donc plus que triplé en un demi-siècle. Et ça va vite encore progresser…
Origine du nom : il serait lié à celui des fabricants de chapes, amples manteaux : les capparius ; d’où Cappariacum puis Chappeyriacum et enfin Chapeyrie au XIVe siècle.
Ses habitants se nomment les Chapeiriens. Appellation populaire : « Lo Pro Coët » (les poires cuites) : pourquoi ? On raconte qu’une foire d’automne rassemblait jadis les habitants du canton à Chapeiry, dont le patron est Saint-Martin. Survint une terrible disette, et le village affamé dut se résoudre à vendre à la cité d’Alby-sur-Chéran, chef-lieu du canton, le droit de tenir cette foire, laquelle a bien lieu actuellement chaque 11 novembre. Et pour quel prix ? « Un panier de poires cuites » ! D’où ce qualificatif insolite de « Pro Coët » pour désigner un habitant de ce village…
Ne subsiste pratiquement rien des activités d’antan : meunerie, scierie, huilerie. Essentiellement agricole, aujourd’hui il ne reste que trois grosses exploitations vouées à la production laitière principalement. Artisanat peu développé, on peut dire que Chapeiry devient une commune-dortoir…
Terminons donc notre sortie : pause-surprise disais-je ? En effet, au giratoire de Chaux-Balmont, délaissant la direction d’Annecy, il nous faut tourner à droite, chemin des Eparris. Un peu plus bas se situe la maison de notre amie Mado. Et là, comme nous en avons déjà eu l’occasion, la joyeuse pause-goûter nous attend.
Un ciel clément nous permettra d’improviser ce cercle d’amis sur le terre-plein devant le garage, celui-ci servant éventuellement d’abri en cas d’averse. Initiative appréciée de tous, chacun trouvant avec plaisir un siège sorti de la réserve pour la circonstance.
Dégustation du cake aux raisins offert par ce nouveau couple d’amis, que nous remercions, le café de Mado régalant les amateurs assoiffés ; un petit coup de rosé sera de même apprécié.
Et collecter dans une telle ambiance la quote-part due par chacun : quel plaisir !
Dans ce décor printanier empreint d’amitié va se terminer cette agréable rando chez « Lo Pro Coët »
Merci à Mado, et à vous tous pour votre joyeuse présence.
La prochaine fois ? Ben, que dira dame météo ?
Prévisions pour le mardi 19/04 : « Nettement plus ensoleillé et les températures deviennent agréables l’après-midi (après la fraicheur matinale)… »
EP/vm
Le 26/03/2016
Le vendredi 25 mars, la météo étant très pessimiste, le petit groupe présent sur le parking a dû s'adapter. Changement de programme, direction Le Veyrier où il y avait encore un peu de neige (juste de quoi se casser la figure !).
Par contre, nous avons eu la chance de voir des Chamois passer au-dessus de nous. Et à partir de midi, la pluie est arrivée ....
Le 25/03/2016
Le mardi 22 mars 2016, nous avons vaincu le Quermoz (2296m). Super journée et superbe balade ....
Pointe de Miribel le 18 mars 2016
Le 22/03/2016
POINTE DE MIRIBEL AU DEPART DE PLAINE JOUX. JOURNEE MAGNIFIQUE : SOLEIL, CHALEUR ... LES TROIS GROUPES ON SUIVI CHACUN LEUR ITINERAIRE, PAR CONTRE TOUT LE MONDE A DEJEUNE ENSEMBLE.
NOTRE DOYENNE ETAIT RAVIE D'ETRE LA ! VOYEZ SON SOURIRE ECLATANT SUR LA PHOTO CI-DESSOUS.
2016/03/22 LPP Les bords de lac/Ouest
Le 22/03/2016
CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
MARDI 22 MARS 2016
(LPP) 2016.03.22 Les Bords du Lac/ouest (lien photos E. P.)
De Saint-Jorioz à Duingt, flânons le long des roselières…
Météo propice à la rando cet après-midi de printemps, tout juste arrivé, avec pour séduisant objectif, la rive ouest de notre beau lac.
Trente-trois marcheurs, ces dames représentant, comme d’habitude, une forte majorité, se répartirent en huit voitures pour un départ à 13 heures du parking des Grèves.
Saluons avec plaisir, la présence parmi nous de trois nouvelles adhésions, espérant que l’ambiance « pas pressé » leur convienne.
Direction Saint-Jorioz, le parking de la plage étant le point de ralliement.
Petite frayeur, dans la traversée de Sévrier, pour l’un de nos conducteurs, contraint d’esquiver ce facteur déboulant soudainement de la droite, sur son vélo, sans crier gare ! L’effet de surprise passé, on se dit que l’épithète de « timbré » paraissait bien qualifier l’attitude de ce préposé de la poste, plutôt imprudent, ou téméraire !
Le réflexe de notre pilote du jour mis à l’épreuve, l’incident fut heureusement sans conséquence ! Mais en sera-t-il toujours ainsi ? Ici, l’occasion de rappeler que le déplacement de nos troupes en covoiturage comporte, hélas, toujours un risque…
Nous voici donc arrivés en vue du lac. Parés pour « l’expédition », l’imposant groupe quitte joyeusement le parking, pour traverser le Laudon tout proche, affluent du lac, aux eaux limpides, lequel avant de traverser Saint-Jorioz, arrive de Leschaux.
Pardon Louis ! Mais prendre la direction « plein Nord » pour rejoindre Duingt à l’opposé, me paraissait un peu farfelu… Mais non ! Notre animateur du jour n’avait pas perdu le sens de l’orientation : tout simplement il tenait à nous faire arpenter la plage du lieu sur la totalité de son pourtour ! Et : « Un kilomètre à pied, ça use, ça use ! Un kilomètre à pied… »
Une première impression négative en découvrant le lac aujourd’hui, c’est cette atmosphère brumeuse persistante, consécutive à un important pic de pollution, que l’absence de vent favorise, hélas, en cette période de haute-pression. Dommage : ce prestigieux décor restera flou !
Pivotant dons de 180 degrés, on longera bien vite le port de plaisance, puis nous voilà alors engagés sur le « Sentier des Roselières », refuge de la faune aquatique.
Couvrant huit hectares, cette zone est protégée par deux arrêtés préfectoraux de biotope datant de 1991. Poursuivons donc ce sentier thématique jalonné de panneaux d’information, face au Roc-de-Chère, où le calme est seulement rompu par quelques cris rauques d’oiseaux d’eau trahissant leur présence.
A l’approche de Duingt : traversée de la route D 1508 pour s’éloigner un peu du bruit d’une circulation automobile plutôt dense. Une voie parallèle à la piste cyclable (ancienne voie ferrée) nous permet de prendre un peu de recul pour entrevoir, au travers de cette brume, les massifs du Lanfonet et Tournette, qui s’élèvent au-dessus du lac.
Pas de chance aujourd’hui : à la pollution visuelle s’ajoute ici celle, olfactive, générée par un agriculteur local n’ayant pas tenu compte du fait que… des Pas Pressés pourraient passer par là ! Mais tout compte fait, le fumier n’a pas la puanteur du lisier ! Et on peut donc supporter la nuisance sans trop de désagrément.
Arrivés au village de Duingt, nous attend, pour les plus hardis, la montée, en lacets , sur chaussée bitumée, du Chemin de Croix, au pied du Taillefer dont le sommet culmine à 842 m. Pour aujourd’hui, pas question d’aller plus haut que l’esplanade panoramique, que dominent l’oratoire, sa grotte et la statue de Notre-Dame du Lac. De là, très belle vue sur le bourg, ses deux châteaux : Ruphy, sur la presqu’île, et d’Héré, son vassal, à l’arrière du village. 871 Dunois (2013) habitent la commune, alors qu’on en dénombrait seulement 240 en 1960. La photo coutumière réalisée, rebroussons chemin non sans ignorer les quatorze stations composées de bas-reliefs colorés retraçant la vie de Jésus.
La descente terminée, l’espace public aménagé en bord du lac, nous invite à la pause-goûter, rejoignant ici les quelques marcheurs qui, fatigués, avaient jugé préférable de remettre à plus tard de faire leur… chemin de croix !
Lors du goûter, la pâtisserie « maison » offerte par l’une de nos nouvelles « recrues », a contribué à varier « l’ordinaire » : merci, nous avons apprécié ! De même, la délicate attention de celle dont les chocolats nous rappelait que Pâques approchait.
Petite information devant ce décor nautique : la prochaine sortie du 05 avril, prévue sur les bords du Chéran, était programmée à la mi-journée. Sur proposition de vos accompagnateurs, une majorité des personnes présentes se prononcent pour la réaliser à la journée, ceci si la météo, et l’état du parcours sont favorables.
Cette modification de planning, de même que l’heure de départ, vraisemblablement à 10 h, vous seront précisées lors de l’inscription du lundi 04 avril, ceci avant 10 h 30.
Une petite bise fraîche se lève à présent, agitant le vaste plan d’eau qui prend sa teinte d’azur. Il est temps de reprendre notre trajet en sens inverse, « vent debout ». La balade aura été agréable, et chacun pourra bientôt se prélasser…
P. S. Message ce matin de notre amie Viviane, laquelle nous salue tous, regrettant bien évidemment encore ne pas pouvoir nous accompagner. Quelques photos apaiseront sa déconvenue, et gageons que, comme à l’accoutumée, la mise en forme de cette longue (trop ?) dissertation, lui procure un certain plaisir, en compensation.
A la prochaine fois sous le Pont de l’Abîme !
EP/vm
Le 13/03/2016
Le 11 mars 2016 a eu lieu à La Croix Fry une sortie raquette mais pas que .... voir le diaporama en page d'accueil ! Superbe journée !