2016.11.02 LPP Les Chemins d’Angely à Vaulx

Le 02/11/2016

Dans Archives des randos Les Pas Pressés 2015 à 2017

CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…

02/11/2016

Les Chemins d’Angely à Vaulx

 

Dix-huit : c’est le nombre de partants présents au rendez-vous du jour fixé à 13 h, au parking des Grèves, sans inscription préalable. Dix-huit, ben çà fait juste ! On verra pourquoi plus loin…

Privée de sortie la semaine passée pour cause de mauvaise météo, celle-ci, bien qu’annoncée comme peu favorable à priori, se montrera finalement clémente aujourd’hui.

Et tiens donc ! Pour une fois la gent féminine se trouve être en état d’infériorité : c’est exceptionnel ! Le fait d’avoir reporté cette sortie au mercredi y est sans doute pour quelque chose !

Conformément au programme proposé, les Chemins d’Angely seront le but de la balade de cet après-midi. Destination Vaulx donc pour nos quatre véhicules ; Poisy, D14 pour Lovagny, Nonglard, puis D44 par Mornaz : le clocher est en vue. Ainsi une petite quinzaine de kilomètres, c’est bien, d’autant qu’à présent on a pris une heure dans la vue depuis le week-end dernier…

Vaulx : située à mi-distance entre Cran et Rumilly, cette commune du nord-Albanais compte 890 Vaulxois. Altitude du chef lieu : 540 m.

Traversée du village sac au dos en direction du nord, puis la petite silhouette du randonneur pyrogravée sur son petit carré de bois sera notre repère tout au long du circuit à travers cette campagne albanaise.

Grimpée coupe-pattes plutôt raide au départ, par la gauche : il faut « ménager la monture », le souffle devient court…

Mais bien vite on atteint le vert plateau panoramique : dommage qu’un plafond bas nous bouche l’horizon. Dans cette première partie du parcours, de petits panneaux descriptifs judicieusement implantés par l’Ecole d’Agriculture de Poisy, nous renseignent sur les diverses variétés d’arbres rencontrés, et plus encore. Le châtaignier parait dominer les essences rencontrées avec l’entrée en forêt, par un bon chemin carrossable. Mais tout au long, pas de quoi remplir la musette : on ne remarque que des gogues éclatées. Où sont donc passées les châtaignes ?

La première forêt traversée sur un tapis de feuilles mortes, le paysage s’ouvre sur le hameau de Fresnes. On découvre le centre équestre de bonne apparence, paraissant assez important au vu des nombreux boxes alignés. Mais de chevaux, point à cet instant : ils ont dû sans doute aller galoper dans la vaste campagne alentour.

Dans la prairie, au-delà de la clôture, paissent des vaches, image hideuse car sans cornes, et plutôt curieuses de voir cette troupe de bipèdes. Mais s’agit-il bien des mêmes animaux qu’il nous arrive encore de regarder avec plaisir dans nos alpages d’altitude ? Que ne ferons-nous pas à notre époque dite de progrès ! Bientôt nos petits enfants ne se poseront-ils pas la question de savoir de quelle espèce de bête est cette belle encornée devenue si rare ?

Coquet petit oratoire en bordure de la petite route asphaltée arrivant de Sallongy, hameau de Thusy. Puis à Fresnes-Dessus on oblique vers la gauche pour trouver le chemin à nouveau pentu nous amenant à la seconde forêt. Nous voici au Crêt d’Angely cote 689 m. C’est haut, non ? C’est en tout cas le point culminant de notre balade. A l’orée du bois, on découvre un nouveau panorama : au-delà d’Arzy, hameau de Sillingy, sur notre gauche au fond, le Salève, en face la Mandallaz et sa falaise incurvée caractéristique, colorée au soleil déclinant ; plus à droite, la Montagne d’Age, toute proche.

Toujours à travers la campagne albanaise, le large chemin descendant nous amène au Biolley, dernier gros hameau sur le parcours. Aux aboiements excités devant chaque maison, on pourrait dire que c’est le village des chiens, tellement ils sont nombreux à nous repérer. Au centre, un élevage de l’espèce, où l’on peut s’attendrir devant des chiots dont la mère multiplie des délicates attentions.

Coup d’œil, en sortie du hameau, à la belle chapelle restaurée, dans son décor arboré ?

Dernière pente descendante, traversée du ruisseau de Vaudrenaz, sentier du Pont-de-Pierre et la boucle se termine avec l’arrivée au chef lieu.

Trois heures de marche ont été nécessaires pour effectuer cette balade de huit kilomètres d’aspect vallonné à travers prairies et bois, plutôt agréable, à la satisfaction de tous ;

Avec cette reprise des sorties en après-midi, retour au rituel goûter ravigotant, apprécié sur la place de l’église. Hâtons-nous car, le soleil à présent disparu, le jour va vite décliner. Pour l’occasion, je reviens à l’allusion de début de texte sur le nombre de marcheurs : les boîtes de goûter contenant chacune six portions, pas de souci de répartition : le compte est bon !

Merci à tous, et à la prochaine, suivant le bon vouloir de dame météo.

EP/vm

 

 

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