CHRONIQUE D’UN « PAS PRESSE »…
08/10/2015
LA MONTAGNE D'AGE
Les très mauvaises prévisions météo pour la journée du mardi, lesquelles se révélèrent exactes, ont fait que cette sortie à la Montagne d’Age a été repoussée à ce jeudi, avec bonheur. Même si ce fut une gêne, ou peut-être une cause d’absence pour certains de nos fidèles équipiers, ce que nous regrettons, nous avons pu alors bénéficier de conditions de marche idéales.
Covoiturage pour ces dix-huit Pas Pressés au départ de Sous-Aléry pour cette sortie d’après-midi. Fixé à 13 heures, cet horaire d’automne convenait-il ? A-t-il perturbé certains d’entre nous ? Point de chute : le parking jouxtant les terrains de tennis à l’orée de la forêt, au-dessus du hameau de Lachat/Poisy.
Cette « montagne » se présente sous la forme d’une colline boisée s’étalant en longueur, de Sillingy, au nord, à Lovagny ; elle est bordée à l’est par le territoire de Poisy, et à l’ouest par la commune de Nonglard. Facile d’accès, elle culmine à 653 m au Crêt de la Cheminée. C’est un but de balade familiale en forêt prisé des riverains : pas de difficulté si ce n’est, et c’est regrettable, l’absence de signalisation.
Donc pas facile de définir un circuit en ces lieux, car de nombreux sentiers quadrillent l’espace boisé, sans repères, si ce n’est une courte boucle balisée « sentier botanique », à mi-distance du sommet.
En page 11 de l’excellent dépliant diffusé par l’Office de Tourisme/mairie de Poisy, nous est proposé un circuit attrayant. Après une récente reconnaissance partielle de ce parcours, il s’avérait judicieux de l’amputer d’une partie, de façon à en adapter durée et distance aux possibilités de notre groupe.
Donc, après quelques centaines de mètres de mise en jambe « cool » sur la route de la Montagne, petite voie forestière asphaltée interdite à la circulation automobile, sauf autorisation, on s’engage en forêt par la droite, par un sentier de terre.
Bien vite, la profusion de châtaignes tombées à terre attire notre attention. Puis, l’attrait du champignon contribuera de même à ralentir la progression de nos amateurs de ces saveurs que nous offre la nature en automne.
Belle futaie de feuillus principalement : châtaigniers bien sûr, mais aussi nombreux chênes, hêtres qui se côtoient en disposition suffisamment aérée pour permettre au soleil de pénétrer, nous égayer de ses rayons, appréciés de plus car le fond de l’air est plutôt frais en ce début d’automne.
Le passage de ces marcheurs volubiles aura certainement contribué à « clouer le bec » des volatiles peuplant les lieux, car d’oiseaux on n’en verra guère la couleur du plumage !
Petite portion de route à nouveau, et nous voici arrivés à son terminus : clairière où les chasseurs ont édifié leur gîte de bois sombre. Courte pause en cet espace limitrophe des forêts de Poisy et Lovagny ; les chasseurs présents auront sans doute eu une arrière-pensée peu favorable à l’encontre de ces bruyants marcheurs, plutôt malvenus, risquant de perturber leur virée passionnelle.
La poursuite de notre circuit s’impose en nous dirigeant vers l’ouest jusqu’au belvédère que nous signale une croix métallique rouillée. Là, malgré la faible altitude, un beau panorama s’offre à notre vue, récompense après notre déjà longue marche.
Nonglard à nos pieds, Vaulx et son clocher un peu plus loin, et cette verte campagne albanaise. Au fond le Val-de-Fier avec, à sa droite la Montage des Princes, à gauche le Gros Foug. Plus loin, barrant l’horizon, les chaînons terminaux du Jura, avec le Grand Colombier. Photo-souvenir, puis nous rebroussons chemin, laissant les châtaignes pour, sans doute, les sangliers. La clairière passée, nous nous engageons, un peu au « pif », à droite de la route, sur le bon chemin toujours sans nom : évitons seulement de ne pas nous laisser tenter par une sortie de forêt vers l’est, car il nous faudrait ensuite remonter péniblement pour retrouver nos voitures.
La route asphaltée est retrouvée un peu en amont du réservoir d’eau. La fatigue se fait sentir, mais notre parking n’étant plus très éloigné à présent, la faible pente descendante stimule nos marcheurs fourbus.
Avec cette rando d’après-midi, renouons donc avec cette coutume appréciée : la pause-goûter ! Les tables et bancs disposés tout près de là dans la verte prairie seront les bienvenus. Et là, une petite pensée pour notre précédente préposée à l’opération, laquelle savait si bien s’acquitter de cette tâche, entre autres. Merci Danièle : on regrette beaucoup ta démission !
Et un sujet nous préoccupe : le choix du menu à composer pour notre prochain repas de fin de saison, fixé au mercredi 2 décembre, au Relais des Lanches. S’en suivent donc d’alléchants commentaires, pour laborieusement retenir la proposition suivante :
Salade gersoise au Xérès
Filet de canard rôti aux poires (ou aux pommes)
Vacherin trois parfums.
Boissons incluses : Kir, « Côtes du Rhône » au pichet, café.
Avec une participation du C.D.R.A., que nous apprécions, la quote-part de 25 euros est demandée à chaque adhérent à jour de sa cotisation ; 30 euros pour les « sympathisants »… Il est conseillé à chacun de bien vouloir s’inscrire rapidement, de façon à en confirmer la réservation auprès du restaurateur.
C’est dans cette perspective gustative que chacun retrouve sa voiture pour un joyeux retour au terme d’une agréable après-midi dans la nature.
P.S. Petite critique constructive : notre doyen du jour, de même que certains d’entre nous rencontrant des difficultés de marche, auraient souhaité des haltes plus fréquentes pour « souffler un peu ». Promis, il en sera tenu compte à l’avenir.
Merci à tous et rendez-vous nombreux pour notre prochaine sortie au Roc-de-Chère.
EP/vm